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#101 : Mise en bouche

Ned est un jeune garçon qui se découvre un pouvoir : il peut ramener les morts à la vie en les touchant. Lorsqu'il les touche une seconde fois, ces personnes meurent de nouveau... à jamais. Mais cette habilité est à double tranchant : le jeune Ned découvrit qu'il ne pouvait ramener les morts à la vie que pour une minute sans conséquence. Plus longtemps et quelqu'un d'autre meurt. C'est alors comme ça que, sans le savoir, il ramène sa mère à la vie et qu'une minute plus tard, le père de son amie Chuck meurt subitement. Il avait alors échangé la vie de sa mère contre celle du père de Chuck. L'histoire se complique lorsqu'il décide de ramener à la vie son amour d'enfance, Chuck, d'entre les morts et de la laisser en vie.

Popularité


4 - 1 vote

Titre VO
Pie Lette

Titre VF
Mise en bouche

Première diffusion
03.10.2007

Vidéos

Promo #02 (VO)

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Promo #03 (VO)

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Promo #04 (VO)

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Promo #05 (VO)

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Sneak Peek

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Début de l'épisode (VO)

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Ned & Chuck (VO)

Ned & Chuck (VO)

  

Photos promo

Ned (Lee Pace) et Chuck (Anna Friel) se retrouvent et trinquent

Ned (Lee Pace) et Chuck (Anna Friel) se retrouvent et trinquent

Chuck se réveille

Chuck se réveille

Emerson et Ned dans la cuisine

Emerson et Ned dans la cuisine

Olive est tout sourire

Olive est tout sourire

Vivian et Lily Charles sont questionnées

Vivian et Lily Charles sont questionnées

Emerson et Ned dans le bus

Emerson et Ned dans le bus

Chuck (Anna Friel) est de retour

Chuck (Anna Friel) est de retour

Chuck et Olive se croisent

Chuck et Olive se croisent

Ned et Chuck devant le Pie Hole

Ned et Chuck devant le Pie Hole

Vivian et Lily chez elle

Vivian et Lily chez elle

Lee, Vivian et Lily

Lee, Vivian et Lily

Vivian Charles (Ellen Greene)

Vivian Charles (Ellen Greene)

Vivian et Lily regardent par la fenêtre

Vivian et Lily regardent par la fenêtre

Ned (Lee Pace) et une fraise

Ned (Lee Pace) et une fraise

Ned enfant (Field Cate)

Ned enfant (Field Cate)

Ned enfant et sa mère

Ned enfant et sa mère

Ned (Lee Pace)

Ned (Lee Pace)

Emerson Cod (Chi McBride) et Ned (Lee Pace) au Pie Hole

Emerson Cod (Chi McBride) et Ned (Lee Pace) au Pie Hole

Emerson Cod et Ned

Emerson Cod et Ned

Ned (Lee Pace) dans son restaurant

Ned (Lee Pace) dans son restaurant

Ned (Lee Pace) et son chien Digby

Ned (Lee Pace) et son chien Digby

Chuck (Anna Friel) au Pie Hole

Chuck (Anna Friel) au Pie Hole

Lily Charles (Swoosie Kurtz)

Lily Charles (Swoosie Kurtz)

Ned et Emerson chez les Charles

Ned et Emerson chez les Charles

Ned et Emerson chez les Charles

Ned et Emerson chez les Charles

Vivian Charles (Ellen Greene) regarde la fenêtre

Vivian Charles (Ellen Greene) regarde la fenêtre

Olive Snook (Kristen Chenoweth)

Olive Snook (Kristen Chenoweth)

Ned enfant (Field Cate)

Ned enfant (Field Cate)

Olive tente d'embrasser Ned

Olive tente d'embrasser Ned

Plus de détails

Écrit par : Bryan Fuller 
Réalisé par : Barry Sonnenfeld 

Avec : Field Cate (Jeune Ned), Sammi Hanratty (Jeune Chuck), Sy Richardson (Médecin légiste) 

Guests :

  • Patrick Breen ..... Leo Gaswint
  • Brad Grunberg ..... Patron des pompes funèbres
  • Julie Wittner ..... Deedee
  • Greg Suddeth ..... Fossoyeur 1
  • Ted Garcia ..... Présentateur TV 1
  • Leyna Nguyen ..... Présentateur TV 2
  • Terry Anzur ..... Présentateur TV 3
  • Geraud Moncuré ..... Présentateur TV 4
  • David Trice ..... Matthew Miltonburger
  • Ed Brigadier ..... Pasteur
  • Murray Gershenz ..... Le Rabbin
  • Tina Gloss ..... Mère de Ned

 

Trivia :

> La chanson joué quand Ned et Emeson parlent à Lily et Vivian, "Guilty" d'Al Bowlly, est également utilisée à plusieurs reprises dans le film "Amelie".


Différences entre la première version du pilot et celle diffusée à la télévision :

> L'extérieur du Pie Hole a changé. L'appartement de Ned est désormais au-dessus du restaurant. Alors que dans la première version, il se trouvait dans un autre bâtiment, à côté du restaurant.

> Une partie de la scène entre Emerson, Ned et les tantes a été refilmée et la scène où Chuck les observe par la fenêtre a été ajoutée.

> Les circonstances de la mort de Matthew Miltenberger ont été modifiées. Dans la première version, il est tué dans des toilettes publics. Dans la version diffusée à la télévision, il est retrouvé mort dans l'aquarium à écrevisse d'un restaurant.

> Dans la première version, le titre de la série n'est annoncé qu'à la fin de l'épisode. Dans la version la plus récente, il est donné à la fin de la première partie de l'épisode.

Un enfant, Ned, court avec son chien, Digby, dans un champ de fleurs de la ville de Couer d'Couers. Lorsque Digby traverse la route en courant, un camion, ne pouvant s'arrêter, le renverse et Digby meurt sur le coup. Le jeune Ned s'approche de lui, s'accroupit devant le corps sans vie du chien et le touche du doigt. Un éclair d'électricité statique apparaît alors et Digby se relève et se remet à courir de plus belle. C'est ainsi que le jeune Ned, alors qu'il était âgé de 9 ans, 27 semaines, 6 jours et 3 minutes, découvrit qu'il n'était pas comme les autres et qu'il avait une capacité particulière : il pouvait ramener les gens à la vie rien qu'en les touchant. Quelques instants plus tard, alors que Ned et Digby s'étaient remis à courir dans le champs, un écureuil tomba d'un arbre, mort.

Dans sa cuisine, la mère de Ned cuisine une tarte quand une mouche vient la déranger. Elle la tue avec une tapette mais ne le resta pas longtemps. Elle se remit à voler après que Ned lui eut redonné la vie.

Il aperçoit à l'extèrieur Chuck, la fille dont il est amoureux, avec son père. A cet instant, elle était âgée de 8 ans, 42 semaines, 3 heures et 2 minutes.

Alors qu'il continue à la regarder par la fenêtre, sa mère s'écroula suite à une mort foudroyante. Ned fît alors usage de son don et le même éclair d'électricité statique qui était apparu sur Digby apparut sur la mère de Ned. Celle-ci ne s'aperçut de rien, croyant même qu'elle avait simplement glissé. Elle se releva et sortir la tarte du four. Par la fenêtre, Ned vit le père de Chuck s'effondrer sur le sol : il venait de mourir à son tour. Ned comprit alors qu'il ne pouvait ramener les morts à la vie que pour une minute sans conséquences. La minute passée, une autre personne mourait.

Ned regarda par la fenêtre de sa chambre les services funéraires emmener le corps du père de Chuck avant de se mettre au lit. Il comprend donc qu'il a échangé la vie de sa mère contre celle du père de Chuck.

Une fois au lit, sa mère se penche vers lui déposer un baiser sur le front. Mais un nouvel éclair d'électricité statique apparaît à nouveau, et la mère de Ned mourut aussitôt. Cependant, le toucher de Ned n'eut aucun effet cette fois-ci : il comprit ainsi, et de manière bien malheureuse et brutale, qu'au premier toucher il donne la vie, mais qu'au second, il donne la mort à nouveau... et pour toujours.

Après la pèriode de deuil, le père de Ned plaça son fils dans un pensionnat et ne revint jamais. Chuck fut placée chez ses tantes Lily et Vivian, un célèbre duo de nageuses synchronisées qui souffraient de troubles de la personnalité.

Mais avant cela, lors des funérailles de leur parent respectif, Ned et Chuck se regardèrent, s'approchèrent l'un de l'autre puis eurent ler premier et seul baiser.

Depuis la mort de sa mère, Ned évita de s'accrocher aux gens, craignant ce qui arrivait si une autre personne aimée veait à mourir.

Aujourd'hui, Ned est un excellent pâtissier et a ouvert son propre restaurant, le Pie Hole. Pendant qu'il prépare ses tartes, Olive, la seule servesuse du restaurant, prend la commande d'un homme afro-américain en lui disant qu'elle choisit chaque jour une tarte en concentrant tout son amour sur cele-ci, car si elle l'aime, les autres l'aimeront et c'est ainsi qu'elle se vendent bien de cette manière.

Le client s'appelle Emerson Cod. Il est le seul à connaître le secret de Ned. Un flashback nous montre comment il l'a appris : Emerson est à la poursuite d'un criminel. Après une terrible chute, le criminel heurte mortellement une benne à ordures. Cependant, il trouve Ned sur son passage qui le ramène à la vie. Ned le rattrape pour le tocher une seconde fois, ce qui tue définitivement le criminel. Ned, qui a été témoin de la scène, propose alors de s'associer avec lui afin de demander aux victimes le nom de leur meurtrier en les réanimant et de toucher ainsi la récompense. A contrecoeur, Ned accepte puisque son restaurant est au bord de la faillite.

Le duo va alors equêter sur une affaire de meurtre : Leonard Gaswint a été retrouvé mort déchiqueté dans son bureau. Le suel témoin est sa chienne, Cantaloupe, qui s'avère être également le principal suspect. La famille de la victime, convaincue de l'innocence de la chienne, offre une importante récompense à celui trouvera le réel meurtrier.

Ned et Emerson se rendent donc à la morgue. Ned se fait passer pour un expert en chiens afin de pouvoir voir le corps de la victime. Chronomètre en main, il réanime Leonard Gawint et apprend que Cantaloupe est innocente. L'assassin est en fait sa secrétaire, qui a ordonné à son rottweiller de l'attaquer. Cantaloupe fut ainsi innocentée et la secrétaire ainsi que son rottweiller sont arrêtés.

Ned se rend chez Olive afin de récupérer son chien, Digby, que la serveuse garde quand Ned doit s'absenter. Elle lui explique que Digby a besoin de caresses mais Ned répond qu'il est allergique. Elle continue en disant que le chien a besoin de contacts physiques, que tout le monde a besoin de contacts physiques. Elle espère ainsi le séduire, ressentant secrètement des sentiments amoureux envers son patron. Ned lui demande d'aller chercher la laisse de Digby. Pendant qu'Olive y est partie, l'attention de Ned est attirée par la journaliste télévisée qui annonce qu'une jeune femme a été retrouvée morte dan la mer après avoir été assassinée sur un bateau de croisière.

La nuit tombée, Ned est retourné au restaurant mais regarde toujours le journal télévisé pour en savoir plus sur la mort de la jeune femme. Emerson l'interrompt en frappant au carreau.

Il s'installent tous les deux au comptoir et Emerson lui annonce que la récompense promise à la personne qui retrouvera le meurtrier de la jeune femme est de 50 000$. Emerson lui propose alors d'aller réanimer la victime afin de savoir qui est le meurtrier. Ned apprend que la victime se trouve à Couer d'Couers, la ville où il a grandit. Il demande à Emerson le nom de la jeune femme : il s'agit de Charlotte Charles, surnommée Chuck, le premier amour de Ned.

Le duo se rend donc à Coure d'Couers. Dans le bus qui les y emmène, Emerson questionne Ned au sujet de Chuck.

Dans un flashback, on apprend que Chuck a été retrouvée flottant dans l'océan après que son corps y ait été jeté et que seule Chuck pouvait révéler l'identité du meurtrier.

Ned et Emerson arrivent au funérarium. On voit entretemps le patron en train de dépouiller les pauvres victimes, en leur volant leurs bijoux.

Le duo d'enquêteur entre dans la pièce où se trouve le cercueil de Chuck. Ned demande à Emerson de le laisser seul, suite à leur passé commun. Le détective sort donc de la salle tout en recommandant à Ned de faire vite puisqu'il ne dispose que d'une seule minute. Ned avance jusqu'au cercueil, l'ouvre puis touche le joue de Chuck. Elle revient donc à la vie. Apeurée, elle attrape la cravatte de Ned et le cogne contre le cercueil. Ned la rassure en disant qui il est. Il lui explique qu'elle a été tuée étouffée par un sac plastique et qu'elle a une minute pour lui dire qui l'a tuée. Mais Chuck ne le sait pas : alors qu'elle avait la tête plongée dans le congélateur en train de chercher une glace, un homme cagoulé arriva par derrière pour l'étouffer. La minute presque écoulée, Ned décide de lui dire qu'elle est la première personne qu'il ait embrassée. Ca l'était pour elle aussi. Chuck lui demanda d'être son dernier baiser. Il s'exécuta, approcha peu à peu ses lèvres des siennes, mais ne put aller plus loin. La minute étant écoulée, le patron des pompes funèbres moura à sa place. Ned propose donc à Chuck de la laisser en vie. Elle se remet dans le cercueil en attendant que Ned revienne la chercher.

Le pâtisser sort de la salle pour informer Emerson que Chuck ne sait pas qui l'a tuée. Emerson se rend compte que Ned transpire et lui demande pourquoi. Il répond que c'est la chaleur mais Emerson s'aperçoit qu'il ment car Ned cligne de l'oeil. Il dit à Emerson qu'il va rester pour la veillée à cause de la nostalgie. Il laisse Emerson repartir en seul et retourne dans la salle où se trouve le cercueil, ou plutôt où se trouvait le cerceuil. En effet, quand il entre dans la pièce il s'aperçoit que le cercueil n'est plus là. Il court jusqu'à l'entrée du fénarium mais il est déjà trop tard : le corbillard transportant le cercueil est déjà en route pour le cimetière.

Pendant le trajet, Chuck repensa à la vie qu'elle avait avant le meurtre. Ses tantes, Lily et Vivian, souffrent de troubles de la personnalité allant jusqu'à la phobie sociale. Elle ne quittaient donc plus leur maison et Chuck ne les quittait plus. Elle aidait la communauté en récoltant du miel pour les sans-abri et passait le reste de son temps à lire.

Quand Ned arrive au cimetière, il informe deux hommes qui sont en train de creuser une tombe que leur camion est en feu. Une fois ces hommes partis, il put libérer Chuck de son cercueil.

La nuit tombée, Ned et Chuck sont de retour au Pie Hole. Ned lui explique qu'ils ne peuvent plus se toucher et qu'elle doit oubliée sa vie passée. Ils vont ensuite dans l'appartement de Ned et Chuck apprend que Digby a été lui aussi ressuscité. Ned s'allonge dans le canapé et offre à Chuck le lit pour qu'elle puisse y passer la nuit.

Dans la chambre, elle regarde la télé et apprend qu'une récompense de 50 000$ a été promise à la personne qui éluciderait son meurtre. Elle va donc réveiller Ned pour savoir si elle srait encore en vie si elle lui aurait donné le nom de son meutrier. Ned lui dit que non et lui avoue qu'il a monté un business avec Emerson. Il la rassure en lui disant qu'il ne veut pas de la récompense offerte pour l'élucidation de son meurtre.

A son réveil le lendemain matin, Chuck trouve un mot accroché à sa lampe de chevet lui disant de ne pas sortir de l'appartement. Elle sort tout de même et tombe nez à nez avec Olive. Elle se présente comme une amie de Ned.

Celui-ci est avec Emerson au Pie Hole. Chuck arrive avec Olive. Elle demande à Emerson s'il est l'associé de Ned et Olive remarque qu'elle ressemble à la fille retrouvée morte. Ned demande à Olive de se mettre au travail.

Chuck propose aux associés de résoudre son meurtre afin de toucher la récompense et la partager en trois. Ned et Emerson se rendent dans la cuisine pour discuter. Ils apprennent par le journal que la personne morte à la place de Chuck est le patron des pompes funèbres. Le fait de savoir qu'il volait les morts soulage Ned. Lorsque Chuck arrive dans la cuisine, elle leur apprend que Deedee Defield, la gérante de Boutique Travel Travel Boutique lui avait offert la croisière. Elle avit juste eu à choisir une offre et transporter des singes en plâtre. Deedee lui avait dit qu'ils ne valaient rien mais qu'ils avaient une grande valeur sentimentale.

Le trio se rend à la boutique. En entrant, ils découvrent Deedee morte, tuée de la même façon que Chuck. Ned met le chrono en marche et réanime la gérante. Elle leur avoue qu'elle savait que Chuck risquait de se faire tuer. Quand Emerson intervient, Deedee demande qui il est. Chuck lui présente donc Emerson et Ned. Quand Chuck dit à Deedee que Ned est son premier amour, Deedee lui touche la joue et meurt à nouveau. Emerson se demande pourquoi le meurtrier a aussi tué Deedee alors qu'il a déjà les singes. Chuck leur dit qu'elle avait fait tombé sa clé et qu'il n'a donc pas pu entrer dans sa chambre. Les singes ont ainsi été envoyé avec le reste de ses affaire à ses tantes.

Dans leur salon, Lily et Vivian sont en train de lire pendant que quelqu'un, probablement le meurtrier, vient de mettre les pieds dans leur jardin.

A leur arrivée, Ned dit à Chuck de rester dans la voiture.

Dans un flashback, on apprend que les tantes de Chuck étaient de célèbres artistes subaquatisues, connues sous le nom des Darling Mermaids Darlings. Leur carrière prit fin quand Lily reçut de la litière sale du chat dans l'oeil ce qui la rendit aveugle de cet oeil. Depuis, elle restèrent enfermées dans leur maison.

Après avoir frappé à la porte et s'être présenté, Lily et Vivian les invitèrent à entrer. Elles leur parlèrent de Chuck, la présentant comme une gentille fille. Ned aperçut ensuite Chuck qui regardait par le fenêtre. Pendant qu'il demande à ses tantes s'ils ont récupéré une caisse en acier, Chuck grimpa au mur afin de s'introduire dans une des chambres. Elle trouva la caisses contenant les singes sur le lit. Elle l'ouvrit et, entendant quelqu'un monter l'escalier, elle prit les deux singes et sortit.

Lily emmena la caisse et sortit de la chambre. C'est à ce moment que le meurtrier apparut par derrière et enfila un sac plastique sur la tête de Lily pour l'étouffer.

Dans le salon, Ned essayait de réconforter Vivian, ne se doutant pas du sort de Lily à l'étage. Il monta ensuite à l'étage au cas où Lily aurait besoin d'aide. Il vit la caisse mais n'eut pas le temps de la prendre : le meurtrier lui mit un sac plastique sur la têete à son tour. Chuck arriva et frappa son meurtrier avec la caisse. Lily, qui pouvait retenir sa respiration très longtemps, réapparut un fusil à la main et n'hésita pas à tirer. Le meurtrier passa par le fenêtre et s'écrasa dans le jardin. Pendant un instant, Chuck crut que sa tante l'avait vue. Mais Lily étant aveugle d'un oeil, elle ne put l'apercevoir et Chuck en profita pour s'éclipser.

Au Pie Hole, Chuck demande à Ned s'il l'a ramenée pour être gentil. Ned lui avoue qu'il a été égoïste, qu'il pensait que son monde serait mieux si elle en faisait partie. Elle lui demande q'il avait quelque chose d'autre à lui annoncer. Ne pouvant lui avouer que son père était mort à cause de lui, il lui répondit non.

Chuck, qui a gardé les singes, en offra unà Ned. Il se rendit compte que les singes étaient lourds. Ils les frapèrent donc l'un contre l'autre et découvrirent qu'ils étaient en or.

Après avoir reçu la récompense de 50 000$ pour avoir tué le meurtrier de Chuck, Lily et Vivian décidèrent enfin de sortir de leur maison.

Emerson était maintenant, en plus d'être associé avec Ned, associé avec Chuck. Ils se lancèrent dans une nouvelle enquête : Matthew Miltonburger, 37 ans, a été retrouvé poignardé dans des toilettes publiques.

Ned le réanima et, avant qu'il n'ait pu dire un mot, Chuck lui demanda s'il voulait dire des dernières paroles ou s'il avait une dernière volonté, ce qui énerva un peu Emerson. Mais Ned fut plutôt surpris car il n'avait jamais pensé à le demander. Ils se regardèrent droit dans les yeux et Ned prit ses mains derrière son dos, comme s'il tenait celle de Chuck. Celle-ci fit pareil, comme si elle tenait celle de Ned.

[Dans un champs de marguerites infini placé sous un ciel d'un bleu impossible, un jeune garçon court à la poursuite d'un Golden Retriever et passe devant un panneau "Bienvenue à Coeur d'Coeurs, 1802"]

Narrateur: A ce moment précis dans la ville de Coeur d'Coeurs, jeune Ned était âgé de 9 ans, 27 semaines, 6 jours et 3 minutes. Son chien, Digby, était âgé de 3 ans, 2 semaines, 6 semaines, 5 heures et 9 minutes. Et pas une minute de plus. [Digby court directement sur l'autoroute et est renversé par un semi-remorque. Ned tombe à genoux devant son chien mort et délicatement touche son visage: Digby se relève immédiatement et retourne en courant dans le champ, alors que Ned le regarde surpris]

Narrateur: C'est à ce moment précis que jeune Ned découvre qu'il n'est pas comme les autres enfants : ni comme qui que ce soit d'autre, d'ailleurs. Jeune Ted pouvait toucher les choses mortes et les ramener à la vie. [Ned suit Digby, sans savoir, qu'après une minute, un écureuil était tombé d'un arbre,mort.]

[DANS LA CUISINE DE NED: une mouche se pose sur le rebord de la fenêtre et la mère de Ned l'écrase. Alors qu'elle va préparer une tarte, Ned touche la mouche morte : elle se secoue et s'envole. La mère de Ned met un minuteur en route après avoir mis la tarte au four.]

Narrateur: Ce don était un don qui lui avait été donné, mais par personne en particulier. Il n'y avait pas de boîte, pas d'instructions, pas de garanties du constructeur : il était juste là. Les conditions d'utilisation ne furent pas immédiatement claires, ni d'une importance immédiate: jeune Ned était amoureux. Elle s'appelait Chuck. A ce moment précis, elle était âgée de 8 ans, 42 semaines, 3 heures et 2 minutes. Jeune Ned ne pensait pas qu'elle fut née, éclose ou conçue de quelque manière que ce soit : Chuck était arrivée prête et entière de l'usine de la vie Play-Doh.

 

[DANS LE JARDIN DE CHUCK: Ned, déguisé en ptérodactyle et Chuck dans son costume de dinosaure se sourient méchamment l'un à l'autre.]

Narrateur: Dans leur imagination, jeune Ned et une fille appelée Chuck conquièrent le monde. [La ville en Play-Doh s'anime et fuit effrayée par Ned et Chuck, qui écrasent joyeusement la communauté.]

 

[DANS LA CUISINE DE NED: sa mère dépoussière Ned avec un balai]

Narrateur: Longtemps après que leur rendez-vous de jeux soit terminé, jeune Ned reste sous le charme de Chuck... Jusqu'à ce qu'un vaisseau sanguin du cerveau de sa mène n'éclate, la tuant instantanément. [La mère de Ned tombe en arrière, morte; Ned touche sa joue avec hésitation et elle revient à la vie]

La mère de Ned: J'ai du glisser - quelle gourde. La minuterie n'a pas sonné? [se lève et se dirige vers le four]

Narrateur: Le don du jeune Ned avait ceci de particulier qu'il était assorti d'une ou deux clauses restrictives. [Au bout d'une minute, la minuterie se met à sonnerNed regarde par la fenêtre et voit le père de Chuck tomber en arrière, mort; sa mère suit son regard et, en état de choc, lâche la tarte] C'était un don qui ne donnait pas seulement... il prenait. Le jeune Ned découvrit alors qu'il pouvait seulement ramener les mort à la vie pour un minute sans que cela n'ait de conséquences; plus longtemps, et quelqu'un d'autre devait mourir.

 

[LA NUIT: Ned regarde par la fenêtre de sa chambre pendant que l'ambulance emmène le père de Chuck; sa mère prépare son lit]

Narrateur: Dans le grand ordre universel des choses, le jeune Ned avait échangé la vie de sa mère pour celle du père de Chuck.

Mère de Ned: Allez, viens mon grand, au lit.

Narrateur: Mais il y avait une autre chose sur le toucher des morts que le jeune Ned ne savait pas... et qu'il appris de la façon la plus tragique... [alors que Ned s'allonge dans son lit, sa mère l'embrasse sur le front, elle tombe par terre, morte; Ned la touche sans résultats] Au premier toucher: la vie. Au second: la mort, pour toujours.

 

[CIMETIERE: Jeune Ned est entouré par sa famille lors de l'enterrement de sa mère]

Prêtre: Il me fait reposer sur de verts pâturages; Il me dirige vers ...

Narrateur: Après une bref période de deuil, le père du jeune Ned envoya son fils dans un pensionnat, et disparut à tout jamais. [de l'autre côté du cimetière il y a un autre enterrement pour le père de Chuck; c'est un enterrement juif administré par un rabbin]

Narrateur: Chuck fut accueillie par ses tantes Lily et Vivian, un duo célèbre de nageuses synchronisées: elles partageaient des troubles de la personnalité assortis et un amour immodéré pour le fromage. [Ned et Chuck se regardent et se rejoignent à mi-distance des deux enterrement pour s'embrasser]

Narrateur: Aux enterrements de leur parent respectif, étourdis par le deuil, la curiosité et les hormones, le jeune Ned et une fille appelée Chuck eurent leur premier et seul baiser. Après la mort de sa mère, Ned évita de s'attacher aux autres, par peur de ce qui arriverait si quelqu'un auquel il tenait venait à mourir. [Le soleil jaune à l'arrière-plan se transforme en tarte à la fraise; le plan s'élargie pour révéler la boutique de tartes de Ned, le Pie Hole]

Narrateur: Et il devint obsédé par les tartes. Nous voilà 19 ans, 34 semaines, 1 jour et 59 minutes plus tard, aussi dénommé "l'instant présent". Le Jeune Ned est devenu Le Pâtissier. Et c'est ici qu'il fait ses tartes: les pêches ne brunissent jamais, les fruits morts, dans sa main, murissent à un point et conservent leur saveur à tout jamais... tant qu'il ne les touche qu'une seule fois.

 

Olive: Chaque jour, je choisis une tarte, je concentre tout mon amour sur cette tarte. Car si je l'aime, quelqu'un d'autre l'aimera, et tu sais quoi? A la fin de la journée, j'ai vendu plus de cette tarte là qu'aucune autre tarte de la pâtisserie.

Emerson: Ah oui?  Et aujourd'hui tu aimes laquelle?

Olive: Celle à la Rhubarbe.

Emerson: Je reste sur la trois prune, à la crème.

 

Narrateur: Emerson Cod était l'unique gardien du secret du Pâtissier.  Et voici comment il était devenu l'unique gardien du secret du Pâtissier: un détective privé, Mr. Cod avait rencontré le Pâtissier quand son Pie Hole était au bord de la faillite. 

[Emerson poursuit un suspect sur le toit.  Quand le suspect râte son saut et atterit plusieurs étages plus bas sur une poubelle, il meurt; mais en rebondissant, son corps entre en contact avec Ned, qui sortait les poubelles, et revient à la vie. Ned le retouche pour le faire mourir, puis lève les yeux et voit Emerson.]

Narrateur: Mr. Cod proposa une alliance: les meurtres son bien plus faciles à résoudre quand vous pouvez demander à la victime qui l'a tué.

 

Ned: Je t'ai déjà dit de ne pas utiliser le mot "zombie": c'est irrespectueux, tituber et manger le cerveau des autres, c'est pas ça qu'ils font. Et les "non-morts", personne n'a envie d'être non-quelque chose.  Pourquoi commencer une phrase par la négative? C'est comme dire "Je ne suis pas contre": tu dis juste que "tu es d'accord".

Emerson: Est-ce qu'avec "mort-vivant" tu serais plus à l'aise?

Ned: Tu es soit vivant soit mort: quand tu es en vie, tu es vivant, quand tu es mort, c'est ce que tu es; mais quand t'es mort et puis que tu ne l'es plus, tu es re-vivant. "Les revivants", ça te dirait pas toi? C'est assez joli, non?

Emerson: On pourrait penser que tu fais de la narcolepsie.

Ned: Je souffre d'attaques soudaines et incontrôlables de sommeil profond?

Emerson: C'est quoi le mot?

Ned: La nécrophilie.

Emerson: Les mots qui se ressemblent se mélangent tous dans ma tête.

Olive: [s'incrustant] Moi aussi!  Je pensais que masturbation ça voulait dire "mâcher ses aliments". [ils la regarde bizarrement] Nan, mais c'est fini, c'était avant...

Ned: Tu peux fermer derrière toi? [Olive part]

Emerson: Alors ça te dit ou pas de saisir taa chance? Il y a un chien qui est gravement mouillé.[Digby lève la tête et geint]

Ned: Quel genre de chien?

Emerson: Une chienne qui va mourir: un futur cadavre du nm de Cantaloupe. Ils veulent la piquer sous prétexte qu'elle aurait tué son maitre.

Ned: Sous "prétexte", c'est-à-dire?

Emerson: Quelqu'un a piégé Cantaloupe. On lui a lis un bout de son maitre dans la gueule.

Ned: Hein?

Emerson: Hé, doux comme un angeau d'après la famille.[Il montre la photo d'un Chow Chow à Ned]

Ned: Même si c'est un Chow Chow, la race qui se retourne le plus souvent contre sin maitre?

Emerson: Hé, Hé, c'est du racisme que tu fais!  Réfléchis: si le chien est innocent, il y a meurtre et s'il y a meurtre, il y a récompense.

 

Narrateur: Voici les faits : un certain Leonard Gaswind, 39 ans, 42 semaines, 5 jours, 3 heures et 26 minutes est retrouvé mort dans son bureau, le visage déchiqueté par un chien. Son chien, Cantaloupe, est la fois le seul témoin et unique suspect du meurtre. [REFUGE POUR ANIMAUX: Cantaloupe est enfermé dans une cage. MONTAGE: affiche de Leonard Gaswint annonçant une récompense de 20,000 dollars] Convaincu de son innocence, la famille Gaswind offrait alors une forte récompense à qui trouverait le vrai coupable.


[BUREAU DE LA MORGUE: le légiste lève les yeux vers Emerson et Ned]

Légiste: [à Ned] L'expert canin, c'est vous.

Ned: hein-hein.

Coroner: On a déjà eu un expert canin.

Ned: Hé bien, heu, je suis l'autre.

Légiste: Mmm-hmm.

[MORGUE: Ned jette un coup d'œil au corps, se trouvant sous un drap]

Emerson: Quel tête il a?

Ned: Ca va, mais un seuil de tolérance assez élevé, alors tu dois prendre ce que je dis avec des pincettes.

Emerson: [regarde et grimace] C'est pas des pincettes qu'il faut là, c'est au minimum une pelleteuse king size

Ned: Il n'y est pour rien lui.

Emerson: Il n'empêche que c'est traumatisant.

Ned: Pour qui?

Emerson: Moi.  Lui aussi surement, And I’m sure him, mais moi surtout. Je vais t'attendre dehors.[Emerson part.  Ned lance son minuteur et touche le corps: il se redresse sur un épaule, plutôt sympa pour un gars dont il manque toute la joue droite.]

 

Leo Gaswint: Bonjour.

Ned: Désolé de vous déranger, Mr. Gaswint.  Ou Léonard si vous préférez…

Leo Gaswint: Leo!

Ned: Leo, hmmm, votre état ici, c'est… [montre sa joue]

Leo Gaswint: [imitant Ned] J'ai quelque chose juste là?

Ned: Non.  Juste là, y a rien.

Leo Gaswint: Saleté de chien …

Ned: Cantaloupe?

Leo Gaswint: Non, non, Cantaloupe est doux comme un agneau.  C'est ce Rottweiler: ma secrétaire a lâché son chien sur moi.  Elle m'en veut depuis le dernier réveillon de Noël. Vous savez, c'est une drôle d'histoire, je... [Ned touche Leo qui retourne à son état de corps inanimé immédiatement; Ned sort de la pièce]

 

Légiste: Alors c'est le Chow Chow?

Ned: Non, la secrétaire.  Avec son Rottweiler.

Légiste: Mmm-hmm.


[REFUGE POUR CHIENS: Cantaloupe est libérée]

Narrateur: Réhabilitée, et sa condamnation à la peine capitale levée, Cantaloupe fut libérée et la secrétaire et son Rottweiler furent trainés devant les tribunaux.

 

[APARTMENT D'OLIVE: Elle regarde la télé avec Digby. A l'écran, on peut voir la secrétaire et un chien muselé emmenés par les autorités]

Présentatrice TV: Un anonyme An anonymous a permis d'élucider le meurtre d'un entrepreneur du Michigan qu'on croyait jusque là victime d'un animal de la famille. La vérité est toutefois bien plus tragique...

Narrateur: Olive Snook, appréciait la compagnie de Digby: C'était un substitue à la relation humaine qu'elle aurait aimé nouer avec le Pâtissier. Ses tentatives d'approche désespérées d'un être aussi décalé le terrifiaient.  Mais cela n'empêchait pas Olive d'essayer.

[Quelqu'un frappe à la porte; elle ouvre à Ned et le laisse entrer]

Olive: Alors, cette convention?

Ned: Très conventionnelle.  Alors, Digby?

Olive: Névrosé.  Il veut qu'on s'occupe de lui.  Tu le caresse? [Elle le pousse gentiment avec son doigt; il recule] Peut-être que si tu le caressais de temps en temps, il irait mieux.

Ned: Mais je le caresse.  Mais comme je suis allergique je ne le touche pas, mais c'est pareil. 

Olive: Tu le caresse avec quoi? Tu prends un bâton?

Ned: Y en a un c'est vrai, mais il est plutôt là pour tenir un petit appareil à caresser. [Alors qu'Olive continue d'avancer, Ned, lui, continue de reculer, finissant par trébucher sur la table basse]

Olive: Un chien a besoin qu'on le touche. [d'un air de séduction] Tout le monde a besoin d'être touché.

Ned: Toi, tu le touche... et d'autres gens aussi.

Olive: Oui, mais c'est ton chien. [Elle monte sur la table basse, prend ses mains et les place sur ses épaules] Tu touches des choses?

Ned: [inconfortable] Bien sûr, mais heu, je touche à plein de choses.

Olive: Avec affection...C'est quand la dernière que quelqu'un t'a touché avec affection?

Ned: [bégayant] On me touche.  Tu me donnes la laisse de Digby? [Olive abandonne et va dans la cuisine; Ned se tourne vers Digby] Ca te fait rien que je ne te touche pas? [Digby geint en réponse]

 

Narrateur: C'est alors que surgit l'évènement qui allait tout bouleverser… [Ned se tourne vers la TV et voit les images d'une femme que l'on retire de l'océan]

Présentatrice TV: Ce fait divers, le corps d'une jeune femme qui aurait été assassinée dans un navire de croisière a été repêché en mer. L'identité de la victime qui n'a pas été révélée...

Narrateur: Le Pâtissier écoutait passionnément l’information sans réaliser qu'il avait cessé de respirer. Il était hanté par la femme sans nom qui avait perdue la vie en pleine mer.

Olive: C'est bon, la voilà ta laisse.

Narrateur: Mais il ne savait pas pourquoi.


[DANS LA CUISINE DU PIE HOLE: Ned caresse Digby à l'aide d'une main en bois attachée à un bâton, en regardant les infos]

Présentatrice TV: Son nom n'ayant toujours pas été révélé, nous savons très peu de choses de la victime qui, semble-t-il, voyageait seule lorsqu'elle a été assassinée sur un paquebot au retour d'une croisière sous les Tropiques quelque part entre les Etats-Unis et Tahiti. Le capitaine du navire a d'abord attribué la mort à l'accident laissant entendre que qu'elle avait pu se blesser en rentrant d'une soirée tardive...

[Quelqu'un frappe à la porte de devant: c'est Emerson; ils s'assoient au comptoir]

Emerson: Tu as regardé les infos ce soir?

Ned: Il n'y a pas l'air de se passer grand chose dans le monde à part cette fille tuée sur un bateau.

Emerson: Cette fille, ça fait déjà beaucoup

Ned: Comment ça?

Emerson: Mmm-hmm, 50,000 dollars j'appelle ça "beaucoup". Ca te dit une petite conversation?

Ned: On peut me convaincre

Emerson: Alors dépêche-toi d'être convaincu, parce  que la morte va bientôt être sous terre.

Ned: Mais ils viennent de la sortir de l'eau …

Emerson: Elle est juive.  Le chrétien, il attend un peu; le juif, lui, il enterre direct.

Ned: Où est-ce qu'on va?

Emerson: Cœur De Cœurs.  Est-ce que tu connais?

Ned: J'ai grandi là-bas.  En quelque sorte.  Cette fille morte de Cœur De Cœurs, elle a un nom?

Emerson: Charlotte Charles.


[MONTAGE: Flashbacks de son amour de jeunesse …]


Ned:
[réalisant] Chuck.

 

[GENERIQUE]


Narrateur:
Le Pâtissier n'était pas retourné à Cœur De Cœurs depuis son départ pour le pensionnat, mais il pensait à Chuck tous les jours. [DANS LE BUS: Ned et Emerson sont assis l'un à côté de lautre; à l'extérieur, on peut voir le même champs de fleurs et le même panneau de bienvenue qu'au début]

Emerson: Tu connais cette fille?

Ned: Oui, je la connais.

Emerson: Connaitre au sens biblique?

Ned: Je n'ai pas pensé à elle depuis l'âge de dix ans.

Emerson: Tu pensais beaucoup à elle à dix ans?

Ned: Je n'ai aucun souvenir de quand j'avais dix ans. [ L'oeil droit de Ned’s cligne; Emerson le remarque mais ne dit rien]

Narrateur: Le Pâtissier se souvenait de tout. Voici les faits: Charlotte Charles, 28 ans, 24 semaines, 3 jours, 11 heures et 51 minutes, avait été retrouvée flottant dans l'océan, après que son corps y eut été jeté. "Jeté par qui" semblait être une question à laquelle seule Charlotte Charles pouvait répondre.


[POMPES FUNEBRES DE COEUR D’COEURS: dans un montage, le directeur de l'établissement est en train de voler leffets personnels des différents corps présents dans les cercueils; Emerson lui donne de l'argent et il les dirige vers une salle d'expo]

Narrateur: Le directeur des pompes funèbres, toujours à l'affût de nouveaux revenus, fùt plus qu'heureux d'accorder une audience à la défunte.

Ned: [s'arrête au seuil de la porte] Um, j'aimerai juste... j'aimerai... je peux le faire seul celui-là? A cause de... enfin... vu le contexte historique...

Emerson: T'as un truc personnel à lui dire?

Ned: Nan. [son œil cligne] peut-être, c'est vrai, mais je n'ai rien à y gagner à part un petit quelque chose à régler.

Emerson: Et c'est quoi ce petit quelque chose à régler?

Ned: Je veux juste lui demander pardon pour un truc... un de ces stupides trucs de gosses que les gosses font sans savoir ce qu'ils font.

Emerson: D'accord, mais d'abord tu lui demandes qui l'a tuée.

Ned: Oui.

Emerson: Tu as une minute.

Ned: Je sais.

Emerson: Soixante secondes.

Ned: Je sais.

[Emerson attend dehors pendant que Ned ferme la porte; Il ouvre le cercueil et révèle une très belle et grande mais morte Chuck; ses doigts hésitent au-dessus de son visage]


Narrateur:
Seul le Prince Charmant peut savoir ce qu'éprouvait le pâtissier en la voyant. Il réfléchit longuement pour savoir où la toucher. les lèvres, trop rapide; la joue... la joue. [Ned la touche doucement sur la joue; au moment où elle se réveille, elle envoie la tête de Ned se cogner contre le couvercle du cercueil, attrapant une chaise en geste de défense]

Ned: [se tenant la tête] Ow! Ohh … Chuck, attend!

Chuck: qui êtes-vous?

Ned: Tu te rappelle du petit garçon qui habitait à côté quand ton père est mort?

Chuck: Ned? [pose la chaise et sourit] Oh, c'est pas vrai! Alors comment vas-tu? [elle s'approche de lui mais il avance une main pour l'écarter]

Ned: Ca va!  Et toi t'as l'air en forme!  Uh, tu sais ce qui se passe à l'instant?

Chuck: J'ai fait un rêve étrange: J'étais étouffée avec un sac en plastique sur la tête...

Ned: Tu es mort avec un sac en plastique sur la tête. Ca doit être bizarre à entendre... mais je ne sais pas trop comment édulcorer ce...

Chuck: [elle voit le cercueil] Oh. [réalisant] Oh!

Ned: T'as droit à une minute.  Moins.

Chuck: En moins d'une minute qu'est-ce que je peux faire?

Ned: Tu peux me dire qui t'a tuée, comme ça tu vois, justice pourra être faite.

Chuck: C'est très mignon mais je ne sais pas du tout qui m'a tué. Je suis allée chercher de la glace, j'ai fait tomber la clé de ma cabine dans le bac à glaçon et j'étais en train de me dire "ça c'est ballot..."

Narrateur: Elle était en train de se dire "ça c'est ballot" quand elle fut étouffée par un sac en plastique sur la tête.

[FLASHBACK: Chuck étranglée à mort par derrière avec un sac en plastique rose, tenu par un homme portant un masque de ski et habillé en noir]

Chuck: Et là, tu m'as touché la joue.

Emerson: [frappe à la porte] Qu'est-ce qui se passe?

Ned: Une seconde!

Chuck: C'est mon temps qui est terminé?

Ned: Je suis navré.

Chuck: Bon, merci de m'avoir appelé Chuck. Personne ne m'appelle Chuck, le dernier... c'était toi.

Ned: [timidement] Souvent j'ai... quand j'habitais à côté de chez toi, j'avais... tu étais mon premier baiser.

Chuck: [souriant] Ah oui?  Toi aussi, t'as été mon premier baiser. Tu voudrais être mon dernier baiser: premier et dernier? Ou ce serait bizarre?

Ned: C'est pas bizarre.  C'est symétrique. [Chuck ferme ses yeux et lève son menton pour un baiser; Ned est vraiment très près]

Narrateur: La minute de vie de Chuck touchait à sa fin. Les lèvres du Pâtissier s'avancèrent autant qu'elles le purent : il ne pouvait pas les décider à aller plus loin. [Quelque part dans la maison funéraire, le directeur funéraire entre dans une salle de bain privée; lorsque soudain il tombe, mort] Et par voie de conséquence, le directeur des pompes funèbres n'irait pas plus loin, lui non plus.

Chuck: [Elle ouvre ses yeux et voit Ned reculer] Si t'as pas envie de m'embrasser, ça ne fait rien...

Ned: J'en ai envie tu sais... mais si t'étais pas obligée d'être morte?

Chuck: Ce serait préférable, oui.

Ned: Personne ne doit être au courant.  Allez, hop, dedans! [Chuck retourne joyeusement dans le cercueil] Il faut que je trouve comment te sortir d'ici.  Tu peux rester sans bouger jusqu'à ce que je revienne?

Chuck: Mmm-hmm.

[Ned retourne auprès d'un Emerson anxieux]

Ned: Elle sait pas, elle savait pas.

Emerson: Donc quelqu'un a simplement jeté son cadavre par dessus bord... Pourquoi est-ce que tu es en sueur?

Ned: [son œil se met à cligner] Je ne suis pas... il fait chaud là-dedans. Quoi?

Emerson: T'as un tic à l'œil.

Ned: Quel œil?

Emerson: Ton œil, t'as un tic à l'œil. Quand les gens sont malhonnêtes, ils ont un tic à l'œil. Comme ça! Ce que vient de faire ton œil à l'instant.

Ned: C'est les nerfs.  Aggravé par un truc d'estomac: j'ai des reflux acides, mais dans l'œil. Je crois que je vais rester pour la cérémonie.

Emerson: [uh-huh] Tiens donc?

Ned: J'ai un petit coup de nostalgie.  Tu sauras retrouver la gare? Elle est, hmm, je prendrai le bus plus tard.  [Emerson part à contrecœur.  Ned ouvre la porte et voit que le cercueil a disparu; il sort en courant et voit le fourgon funéraire emmener Chuck au loin. Dans le cercueil, Chuck songe à comment elle en est arrivée là]


Narrateur:
Allongée dans le noir, Chuck songea à comment elle était arrivée à être allongée dans le noir. Elle songea à sa vie passée avec ses tantes Lily et Vivian. [FLASHBACK: Les tantes Lily et Vivian sont assises au milieu du salon avec une expression de mécontentement sur leur visage alors que Chuck ouvre les rideaux pour laisser entrer les rayons du soleil] Leurs troubles de la personnalité avaient dégénérer en phobies sociales incapacitantes, ce qui fait qu'elles avaient du mal à quitter leur chez elles. Ce qui fait que Chuck avait du mal à les quitter, elles. [Sur la pelouse de devant, Chuck est dans une tenue d'apicultrice, elle vend des pots de miel frais] Elle se rendait utile à la communauté en récoltant du miel au profit des sans-abris. Elle ne s'éloignait jamais de la maison. [dans la bibliothèque de la maison, Chuck est en train de lire, au milieu de milliers de livres] Elle lisait des aventures qu'elle ne vivrait jamais, des personnages qu'elle ne pourrait jamais être. La vie était plutôt belle, jusqu'au jour où elle cessa de l'être : Chuck en voulait plus. [Chuck entre dans une agence de voyage] Mais à l'agence de voyage Boutique Travel Travel Boutique, elle obtint plus qu'elle n'avait escompté...


[CIMETIERE: Deux travailleurs sont en train de creuse la tombe de Chuck. Ned court dans leur direction]

Ned: Hey, je crois qu'il y a un camion qui brûle. [Le camion en question est bien en train de brûler, les ouvriers courent vers lui; Ned ouvre le cercueil de Chuck] Désolé, j'suis en retard.

Narrator: Seule la Belle au Bois Dormant peut savoir ce qu'elle éprouvait à cet instant.


[AU PIE HOLE: Ned explique les règles de base]

Chuck: Et un câlin, j'peux pas? Si t'as besoin d'un câlin? Un câlin des fois ça change tout.

Ned: Je suis pas fan de câlins.

Chuck: Alors c'est que t'as pas été câliné comme il faut. C'est comme la méthode Heimlich: quelqu'un met ses bras autour de toi et te serre fort et toute ta peur et tes angoisses sautent comme un gros bouchon dans ta bouche, et ça y est, tu respires.

Ned: Je veux bien si quelqu'un d'autre me le fait et que j’étouffe et que y a pas d'histoire d'émotion, mais toi, tu ne dois pas me toucher.

Chuck: Donc un baiser, faut pas y penser?

Ned: Je sais que je cherche dix heures.

Chuck: Ca faisait longtemps que tu songeais à me faire ça?

Ned: Songer-songer, tu veux dire? C'était pas prémédité, j'étais pas là à attendre, disons plutôt que je caressais cette idée sans m'y attarder, il m'arrivait de m'attarder sur toi, un petit peu, par instant, mais j'y pensais pas sérieusement jusqu'au moment précis où je l'ai fait, ou plutôt je ne l'ai pas fait.

Chuck: Je me demandais toujours si tu reviendrais. Et tu es revenu quand j'avais le plus besoin de toi, enfin ça aurait été mieux avant qu'on me tue, mais c'est bien déjà.

Ned: Tu comprends bien que tu ne peux pas rentrer? tu ne peux pas revoir tes tantes.

Chuck: Elles vont perdre la boule sans moi. En plus, elles ne sortent pas, elles ne parlent à personne.

Ned: Les gens ne comprennent pas ces choses là: c'est une question de moralité, "Comment ça se fait qu'elle ne soit plus morte? C'est une vraie catastrophe!"

Chuck: Hé bien, en fait mourir est une excuse comme une autre pour commencer à vivre.


[A L'APPARTEMENT DE NED: Ned et Chuck entrent.  Digby est allongé sur le tapis]

Ned: Heu, c'est Digby.

Chuck: Ton vieux chien ne s’appelait pas Digby?

Ned: Si, c'est lui.

Chuck: Tu l'as...?  Et maintenant, il...?

Ned: [d'un air fatigué] Oui...

Chuck: Tu as l'air de faire ça souvent. Pourquoi tu fais ça souvent?

Ned: Vous êtes les deux seuls. J'aime pas recevoir mal mais invités mais je suis épuisé par cette chasse au cercueil.

Chuck: Ah, oui, bien sûr.

Ned: [Il s'étire, allongé sur le canapé] Moi, je vais dormir là, et tu vas prendre le lit. j'insiste. J'ai les yeux qui se ferment tous seuls. Je vais m'allonger là.

Chuck: Si ça ne devait pas me tuer, je t'embrasserai.

 

[Plus tard, Chuck est allongé dans le lit, et zappe entre les chaînes télé]

Présentateur TV #1: La touriste solitaire de vingt-huit ans, Charlotte Charles, a été inhumée aujourd'hui...

Présentatrice TV #2: Elle avait derrière elle ses deux tantes, Vivian et Lillian Charles...

Narrateur: Dans un lit inconnu, à regarder son propre enterrement à la télévision, Chuck fut frappée par le profond manque de dignité de cette célébrité. Personne ne veut devenir célèbre pour la façon dont il est mort.

Présentatrice TV #3: La Boutique Travel Travel Boutique a offert une récompense de 50,000 dollars pour élucider le meurtre de Charlotte Charles. [Chuck réveille Ned dans le salon]

Chuck: Ned? [Il s'étire] Si j'avais su qui m'avait tuée, je serai encore en vie?

Ned: Bien sûr, ne soit pas bête. C'est une question parce qu'ils ont parlé de récompenses aux infos?

Chuck: T'as dit que tu voulais savoir qui m'avait tué pour que justice soit faite. Mais c'est pas la justice qui était au menu ou peut-être au dessert, mais pas en entrée.

Ned: C'était bien plus qu'une entrée, c'était un plat de résistance... on peut laisser tomber les métaphores? si y avait pas eu de récompense, j'aurai jamais su que t'étais morte.

Chuck: Quand est-ce que tu comptais me le dire?

Ned: Au matin, à l'occasion, selon ce qui arriverait le premier.

Chuck: Ca en fait des tartes, 50 000 dollars.

Ned: 25,000, j'ai un associé d'entreprise.

Chuck: Quoi? C'est une entreprise, ça?

Ned: Pas au sens traditionnel…

Chuck: Tu touches les victimes de meurtre, tu leur demandes qui les as tués, tu les retouches, elles sont mortes de nouveau et ensuite tu touches la récompense?

Ned: C'est ça, en raccourci.

Chuck: Donc, tout ce que tu veux c'est ma récompense? Je ne t'en veux pas, je veux savoir c'est tout. Je t'en voudrais si tu mens.

Ned: Je ne veux pas de ta récompense.

Chuck: Je serai furieuse si tu me mens, je grimperai aux rideaux.

Ned: Je ne mens pas.  S'il te plais t'attaque pas aux rideaux.

Chuck: D'accord, tu peux dormir.

 

[Plus tard, Chuck est éveillée dans le lit; elle touche le mur les séparant; Ned se retourne et touche le mur avec sa main. Au matin, Chuck se réveille et voit un Post-It sur l'abat-jour de la lampe, "Surtout, ne quitte pas cette appartement!". Déguisée dans le grand manteau de Ned, une écharpe et des lunettes de soleil, elle quitte l'appartement em même temps qu'Olive quitte le sien; elles s'immobilisent toutes les deux]

Chuck: Je suis une amie de Ned.

Olive: Est-ce qu'il te touche?


[AU PIE HOLE: Ned et Emerson sont assis à une table]

Emerson: Alors, la cérémonie?

Ned: Oh, rien. J'ai présenté mes condoléances.

Emerson: T'as pas cherché à te faire payé? T'aurais pu profiter de voir une morte dans l'intimité pour recueillir ses confidences et empocher le gros pactole pour toi tout seul, malgré nos arrangements passés.

Ned: Il n'y a pas eu de confidences en l'occurrence. [Chuck et Olive entrent par la porte d'entrée; Chuck se glisse à côté d'Emerson]

Chuck: Alors, c'est vous l'associé?

Emerson: Oui, madame.

Olive: Je l'ai trouvée là-haut.  Elle n'a pas un peu la tête de cette fille qui est morte?

Emerson: Elle a tout à fait la tête de cette fille qui est morte.

Olive: [à Chuck] Faut prendre ça comme un compliment. Elle était mignonne.

Ned: [voulant se débarrasser d'Olive] Les tartes!

Olive: [platement] Les tartes. [Elle part]

Chuck: J'ai beaucoup ruminé, et par ruminer, j'entends réfléchir, pas mastiquer. Qu'est-ce que vous diriez d'élucider mon meurtre et toucher la récompense, ce serait pas poétique? Surement rien à faire.

Emerson: [à Ned] Elle est censée être six pieds sous terre.

Ned: [à Chuck] Je croyais que tu ne voulais pas de la récompense...

Chuck: Non, je ne voulais pas que tu veuilles la récompense. 50 000 dollars, ça en fait de l'argent. On fait part à trois: 30-30-40?  C'est normal que j'ai plus, je suis morte pour ça.

Ned:  Je ne suis pas détective, moi, je fais des tartes.

Chuck: On peut pas toucher à la vie de quelqu'un, et puis, terminé.

Ned: Moi, si, c'est comme ça que je fonctionne.

Emerson: Moi je roule pour 30-30-40.

Ned: [à Emerson] Elle est censée être morte... [à Chuck] Tu es censée être morte!  La tu pousses un peu la chance.

Chuck: Oui hé bien, c'est la chance qui m'a poussée.

 

[DANS LA CUISINE DU PIE HOLE: Emerson fait la leçon de morale à Ned

Emerson: C'est tellement parfaitement idiot, que j'ai du mal à croire que tu aies pu faire ça.

Ned: Mais tu viens d'accepter de marcher avec elle.

Emerson: C'est clair, et j'espère bien profiter de ta bêtise. Et tu serais pas amoureux d'elle? Parce que c'est bien le genre de bêtise...

Ned: J'avoue que je suis troublé, c'est très troublant les problèmes d'enfance, quand on déterre le passé, il remonte à la surface.

[Digby lève la tête et geint]

Emerson: Ecoutes, on a tous des problèmes d'enfance. [De façon véhémente] Je te le dis, et tu peux me croire, parce que j'ai toute la panoplie des pires horreurs dans mon enfance.

Ned: Moi, j'ai tué son père quand j'avais dix ans.

Emerson: Peut-être pas toute la panoplie …

Ned: Elle ne le sait pas. Mais je voulais transformer ou arranger le cours des choses, parce que, telles qu'elles étaient là, elle était morte et je ne voulais pas que ce soit encore de ma faute.

Emerson: Bon, alors, qui est mort à sa place? [Ned lui montre le journal du jour, on peut lire comme gros titre "Mort mystérieuse dans un funérarium" avec une photo du directeur du funérarium, Lawrence Schatz]

Ned: Le hasard, il était à proximité.

Emerson: [en colère] Moi aussi, j'étais à proximité!.

Ned: J'ai pas réfléchi.

Emerson: Je me demandais ce qui lui était arrivé.

Ned: C'était quelqu'un d'affreusement mauvais: il volait des objets sur les morts, et il les revendait sur internet. Ils le disent le journal.

Emerson: Oh, c'est pratique: Le fait que ce soit quelqu'un d'affreusement mauvais, ça te permet de soulager ta conscience?

Ned: Oui.  Immensément.  Je l'aurai affreusement mal vécu si cela avait été... toi, par exemple. [Emerson le tape avec le journal] Je n'en suis pas fière!

Emerson: J'suis content que tu aies fais ça. Le pire de mes pêché devient ridicule à côté.

Ned: Oui, c'est ça, on t'écoute, Joli-Juge

Emerson: “Joli-Juge”?  Hé, écoute! Tu ne sais rien sur cette fille, si ce n'est qu'elle s'est faite assassinée.

Chuck: Je ne suis pas celle que tu crois que je suis.[Ned et Emerson se retourne pour voir Chuck présente dans la cuisine]

Emerson: Qui est-ce qu'il croit que tu es?

Chuck: La petite provinciale qui n'a rien vu du monde et dont la première sortie aura été la dernière... Bon je suis un peu ça, mais... je me suis faite prendre à mon propre piège!

Ned: C'est quoi ce piège?

Chuck: Dans mon cas, c'était ce voyage à Tahiti. Et j'ai fait un pacte avec le Diable.

Emerson: C'est qui ce diable?

Chuck: Deedee Duffield, la patronne de Boutique Travel Travel Boutique: elle m'a offert une aventure en haute mer pour rien. Tout ce que je devais faire, c'est récupérer une valise.

Ned: T'es un passeur de drogue?

Chuck: Non!  Je suis … passeuse de singes.

Narrateur: Et voici les singes en question...

[MONTAGE: une mallette argentée contenant deux statuettes de singes]

Ned: t'es morte à cause d'une paire de singes en plâtre?!

Chuck: Deedee a dit qu'ils ne valaient pas grand chose, juste une valeur sentimentale, c'est tout.

Emerson: Ca devaient être des singes drôlement touchant alors.

Chuck: Il faudrait le demander à Deedee: je suis assez curieuse de ce qu'elle a à dire.

Narrateur: Deedee Duffield, la patronne de Boutique Travel Travel Boutique  espérait que les 50 000 dollars s'ébattraient sur le tueur avant qu'ils ne s'abattent sur elle. La récompense manqua sa cible... de peu.

[TRAVEL BOUTIQUE: Ned ouvre la porte pour voir une manager mort étalée sur son bureau avec un sac plastique sur la tête]

Ned: Oh.

Chuck: Bon, je peux pas trop lui en vouloir, j'imagine. C'est comme ça qu'on m'a trouvé? C'est humiliant.

Ned: Je me demande depuis combien de temps elle est là?

Emerson: Touche sa peau de vache et demande lui.

Ned: [il hésite; puis à Chuck] J'suis un petit peu gêné de faire ça devant toi. [Chuck se couvre les yeux mais regarde entre ses doigts pendant que Ned commence son minuteur et touche le corps; Deedee se redresse et souris à Chuck]

Deedee Duffield: [joyeusement] Tiens! Charlotte!

Chuck: [moins joyeuse] Tiens... Deedee!

Deedee Duffield: Je savais que vous seriez la première personne que je verrais en arrivant au...euh... ici, c'est...lequel des deux?  [Elle regarde autour]

Chuck: Ni l'un, ni l'autre... ou bien, peut-être les deux. Mais voici les conditions: vous avez une minute pour parler, et après on vous coupe, et vous ne parlez plus.

Deedee Duffield: [D'un air confidentiel] Tout le monde à droit à ça? Faut faire passer l'info...

Chuck: Vous saviez que j'allais être tuée...

Deedee Duffield: J'ai pensé que ça pourrait être une possibilité, oui, je suis vraiment désolée pour tout ça, ça aurait été vraiment plus correct de vous prévenir. Mais pour être tout à fait honnête, et à ce stade franchement pourquoi pas, si ça n'avait pas été dangereux, je l'aurai fait moi-même. [Soulagée] C'est incroyable comment c'est drôle d'être honnête.

Emerson: Demande-lui qui vous a tué elle et toi, et demande lui aussi pour les singes.

Deedee Duffield: [à Chuck] Qui sont ces personnes?

Chuck: Lui, là, c'est Emerson, je ne le connais pas trop. Et là-bas, c'est Ned: That’s Emerson, I don’t really know him. And this is Ned: mon premier baiser. [Ned sourit timidement]

Deedee Duffield: oh, il est trop mignon! Qu'il est chou... [Deedee se penche au-dessus du bureau, touche la joue de Ned et redevient morte; Ned se rassoit en horreur]

Emerson: T'aurais pas pu... te reculer d'un poil?

Ned: Non, je pensais pas qu'elle allait me toucher la joue, ça se fait pas.

Chuck: Euh, en fait, si, elle, elle le fait.

Emerson: Mais je ne vois pas pourquoi celui qui t'a tué l'a tuée alors qu'il avait déjà les singes...

Chuck: J'avais perdu ma clé dans le bac à glaçon, il n'a pas pu ouvrir ma chambre.

[FLASHBACK: Le tueur aux chaussures brillantes tient une Chuck morte avec un sac plastique rose sur sa tête, bataillant avec la serrure de la cabine]

Tueur Au Chaussures Brillantes: Oh, non d'une pipe, c'est un vrai cauchemar!

Ned: Il a pas les singes.

Chuck: Quand on se fait tuer sur un bateau, où est-ce qu'on envoie vos affaires?

Emerson: Au plus proche parent.


[DEVANT LA MAISON DES CHARLES: Les tantes sont à l'intérieur alors que le Tueur aux Chaussures Brillantes s'avance sur la pelouse. La voiture de Ned se gare, avec Chuck sur le siège avant à côté de lui et Emerson à l'arrière]

Ned: [à Chuck] Tu reste là

Chuck: Je regarde par la fenêtre, c'est tout.

Ned: Même pas: tu peux pas avoir la tarte et l'argent de la tarte. C'est comme ça.

Emerson: Tu vas me donner faim.

Chuck: J'étais censée les protéger, je suis partie et je suis morte: et s'il leur arrivait malheur j'en mourrai, encore.

Ned: On va voir si tes tantes vont bien, et après on appelle la police. J'aurai aimer te faire la méthode d'Heimlich pour que tu puisses cracher ce bouchon de peurs et d'angoisses... mais je peux pas. [à Emerson] File lui un câlin.  [Il exécute, à contrecœur et bizarrement]  Ca, c'est de ma part.

 

Narrateur: Tante Vivian et Tante Lily étaient ce que Chuck avait, et avant Chuck, elles étaient tout l'une pour l'autre. [MONTAGE: un grand panneau coloré annonce le duo, derrière une audience appréciant le spectacle] Dans leurs jeunes années, elles s'étaient créées un nom en tant que "Adorables Sirènes Adorées"[MONTAGE: le même panneau mais à moitié effacé avec une audience à moitié endormie] Bien, bien, bien des années plus tard, alors qu'elles s'accrochait à leur gloire déclinante d'artistes aquatiques, leurs vies  basculèrent à tout jamais: quand Lily, en nettoyant la litière du chat, reçu du sable souillé dans l'œil. [FLASHBACK: Lily envoie accidentellement de la litière pour chat à son visage] Non seulement elle y laissa son œil, mais les Adorables Sirènes Adorées y laissèrent leur carrière. Elles se retirèrent derrières ces grilles et veillèrent à ce que le monde resta de l'autre côté.

 

[Ned frappe à la porte d'entrée]

Tante Vivian: [derrière la porte] Oui?

Ned: Euh, bonsoir, je m'appelle Ned, j'habitais la maison à côté il y a 20 ans, je suis...enfin, j'étais un ami de Chuck... de Charlotte plutôt. [la porte s'ouvre et Vivian, la plus amicale des deux, laisse Ned et Emerson entrer]

Tante Vivian: Je vous en prie, entrez! Entrez!

[DANS LE SALON: Les femmes servent un plat de fromage et de fruits. Respectant leur réputation, les tantes agoraphobiques et antisociales parlent en tandem, de façon bizarre, schizophrénique]

Tante Lily: Charlotte était un véritable feu d'artifice: toujours à vouloir nous faire sortir de la maison, menaçait de mettre des antidépresseurs dans la cuisine, au point où je n'osais plus manger ce qu'elle nous cuisinait.

Tante Vivian: C'était une excellente cuisinière et une gentille fille. [à Ned] Vous aimez les filles?

Ned: Oui, madame.

Tante Vivian: Charlotte était une gentille fille.

Tante Lily: … à part à la puberté...

Tante Vivian: … qui a malheureusement coïncidé avec la période où Lily aussi se transformait.

Tante Lily: Ca ne se fait pas d'évoquer la ménopause d'autrui en la présence de l'autre sexe.

Tante Vivian: Ca a failli me tuer.

Tante Lily: Horrible la façon dont Charlotte est morte: en croisière.  Passer ses derniers jours au milieu de femmes obèses qui portent des sweatshirts avec je ne sais quoi brodé dessus...

Tante Vivian: … en général les chatons en feutrine...

Tante Lily: ... la nourriture est tout simplement infecte. A part si elle aimait le vomi ou la diarrhée, elle n'a pas du être gâtée pour son dernier repas.

Emerson: Un bon dernier repas, c'est important: notre système pénal a bien compris ça.

Ned: C'est bien qu'elle ai pu jeter un coup d'œil sur le monde avant de mourir.

Tante Lily: Eh, y a pas grand chose à voir.

Tante Vivian: Au moins, elle aura eu le bon sens de ne pas prendre les airs: tous les jours on voit des avions qui tombent du ciel. [Vivian tend un gâteau apéritif à Emerson] Du fromage? Je vous conseille le pur chèvre trempé la cendre, il a un gout d'herbe de printemps.

Emerson: [prend un morceau] c'est vrai qu'il a un gout d'herbe au printemps.

Tante Vivian: Et c'est un délice avec le miel de Charlotte: il faut absolument gouter le miel de Charlotte au moins une fois dans sa vie! Les sans-abris adorent!

[Dehors un chien aboie et Ned se tourne pour voir Chuck observer la scène au travers des rideaux]

Ned: Je ne voudrais pas... vous interrompre, mais est-ce que la compagnie vous a renvoyé ses affaires? En particulier, une valise, petite, en inox?

 

32:10

Narrateur: Chuck n'arrivait pas à se rappeler pourquoi elle avait tout fait pour quitter cette ville : ses tantes lui manquaient, ses abeilles lui manquaient, tout ce qu'elle avait piu être lui manquait.

[DEHORS: Chuck jette un regard à ses ruches d'abeilles avant de grimper pour atteindre sa chambre; elle ouvre la mallette argentée sur le lit et révèle les statuettes de singes]

Narrateur: La contrebande de singes avait mis un terme à sa vie. Chuck ne voulait pas que l'on se souvienne d'elle comme la "touriste solitaire": Elle voulait laisser un souvenir plus doux.

[Chuck entend des pas dans l'escalier: Lily se dirige vers sa chambre. Chuck prend les singes, ferme la valise et retourne sur le balcon. Lily prend la valise; alors qu'elle sort de la chambre, le Tueur aux Chaussures Brillantes arrive derrière elle et essaye de l'étouffer avec un sac rose]

Narrateur: Ignorant tout du sort qui attendait Lily en haut, le Pâtissier faisant de son mieux pour réconforter Vivian.

Tante Vivian: Charlotte a toujours voulu partir loin.[tristement] Elle est partie plus loin que nous tous finalement.

Narrateur: Dans un rare accès de sensibilité, il tendit le bras pour la toucher. [Ned touche la main de Vivian; elle s'immobilise et avale sa salive] … Sans réaliser qu'elle détestait qu'on la touche.

Ned: [retire sa main et se lève] Je vais aller voir si elle a besoin d'aide là-haut.

[Ned monte les escaliers et voit la valise argentée sur une table; tout à coup, le Tueur aux Chaussures Brillantes place le sac rose sur la tête de Ned, quand Chuck frappe le Tueur avec la valise, qui relâche Ned. Le Tueur pousse Chuck, puis s'immobilise, la reconnaissant]

Tueur aux Chaussures Brillantes: Je ne vous avais pas tuée?

 [the loud clack of a cocked gun makes everyone turn to see Lily, hair askew, with a shotgun aimed at The Killer]

Tante Lily: Je sais tenir ma respiration pendant très longtemps.

[blam! Le coup envoie valser le Tueur Au Chaussures Brillantes par la fenêtre]

Narrateur: Apparemment c'était cuit: Le regard de Tante Lily était directement dirigé vers sa nièce... nièce qui n'aurait pas du être en vie. Et si elle avait eu ses deux yeux elle l'aurait vu.

[Ned et Chuck fixent Lily du regard, mais son cache-œil l'empêche de voir sa nièce. Chuck s'échappe par la fenêtre.]

Narrateur: Une bouffée de chaleur envahit le Pâtissier: il qualifierait plus tard cette sensation de... joie intense. La fille qu'il avait sauvée de la mort, avait fait de même pour lui.

[Ned regarde dehors par la fenêtre cassée: Chuck donne un coup de pied au tueur et part juste à temps. Emerson, Lily et Vivian observent le corps étendu sur la pelouse.]


[APPARTEMENT D'OLIVE: Digby est allongé, la tête sur les jambes d'Olive qui regarde la télé]

Présentatrice TV: Les Adorables Sirènes Adorées, Vivian et Lily Charles, ont eu raison d'un dangereux cambrioleur qui pourrait être lié au meurtre, lui -même lié à une affaire de contrebande, de leur nièce, la "Touriste Solitaire", Charlotte Charles. Interrogées sur un retour des Adorables Sirènes Adorées, les deux soeurs ont répondu qu'un gala au profit de "Du Miel Pour Les Sans-Abris" était en préparation.

 

[DEVANT LE PIE HOLE: Ned et Chuck sont assis sur un banc avec les statuettes]

Chuck: C'était vraiment par pure gentillesse que tu m'as gardé en vie? Ou c'était simplement pour faire quelque chose de bien sans autre raison de m'aider?

Ned: J'ai été égoïste. J'aurai adoré me dire que j'avais été altruiste, mais je sais bien au plus profond de mon âme primitive que l'altruisme était le fait d'égoïsme. Je me suis dis... que mon monde serait bien mieux avec toi dedans.

Chuck: [souriant] T'as rien d'autre à me dire?

Narrateur: Le Pâtissier voulait parler à Chuck de ce fatal après-midi, où il avait tué son père par inadvertance. Mais au lieu de cela, il dit:

Ned: Non.

Chuck: [attrape les statuettes] Je me suis dit qu'il m'avait couté la vie, donc j'en garde au moins un, et étant donné que sans toi je ne serai pas en vie, j'aimerai que tu aies l'autre. [Donne l'autre statuette à Ned]

Ned: C'est comme ces demi-cœurs en pendentifs, sauf que ce sont des singes.

Chuck: Merci de m'avoir ramené à la vie.

Ned: Je t'en prie. [Ils rapprochent les singes pour un baiser: Ned soupèse la statuette] Oh, ils sont lourds … [les deux comprennent au même moment, et cogne les statuettes l'une contre l'autre, révélant de l'or en-dessous]

Narrateur: Les singes avaient une valeur bien plus que sentimentale: ils étaient en or.  L'homme qui avait tué Chuck avait été tué par Tante Lily.

 

[DEVANT LA MAISON DES CHARLES: Les tantes ouvrent le portail, se prennent le bras, sourient et marchent vers le monde]

Narrateur: Une fois qu'elles eurent empoché les 50 000 dollars de la récompense, Vivian et Lily eurent un nouvel intérêt pour ce qui se passait de l'autre côté de leur grille. Elles s'extirpèrent de leur retraite et se jetèrent à l'eau.

 

[A LA MORGUE: Ned, Chuck et Emerson sont devant un corps couvert d'un draps] Narrateur: Emerson Cod, lui, s'était jeté dans tout autre chose: dans une association à trois.

Chuck: Tu voies, tout ça c'est un peu comme la réincarnation mais en plus immédiat.

Ned: On peut dire ça.

Chuck: [à Emerson] Tu croies en la réincarnation?

Emerson: Oh que non! La planète tombe en morceau: pour l'instant c'est le problème des enfants, mais si on se réincarne, ce sera notre problème. Alors non merci.[Le légiste entre; Emerson lui sourit]

Légiste: [à Chuck] Vous êtes le toxicologue?

Chuck: Oui.

Légiste: [d'un air suspicieux, en direction de Ned] Mais vous, vous n'êtes pas l'expert canin?

Ned: [son œil cligne] Non.

Légiste: Mmm-hmm. [Le légiste part; Ned démarre sa montre et touche le corps]

Narrateur: Voilà les faits: un certain Matthew Miltinberger, plongeur scaphandrier professionnel, âgé de 37 ans, 6 heures et 45 minutes, avait été retrouvé mort dans le casier à langoustes d'un restaurant de fruits de mer franchisé. Avant qu'il ne se mit à partager les détails de son décès, Chuck pensât qu'il serait gentil de lui demander :

Chuck: [à Mr. Miltinberger] Auriez-vous une dernière volonté, une question, une chose à dire?  [Emerson s'immobilise, irrité; Ned lève les yeux vers Chuck d'un air curieux] Quoi?

Ned: Je n'y avais jamais pensé à le demander, c'est tout.

Narrateur: Alors qu'il la regardait, derrière son dos, Ned se prit la main, comme si c'était la sienne à elle. Et à cet instant précis, Chuck se prit la main comme si c'était la sienne...à lui.

 

[FIN]

Fait par Elixir88 

[In an infinite field of daisies set against an impossibly blue sky, a young boy is chasing after a golden retriever and pass by a sign: “Welcome to Coeur d’Coeurs, est. 1802”]

Narrator: At this very moment in the town of Coeur d’Coeurs, young Ned was 9 years, 27 weeks, 6 days and 3 minutes old.  His dog, Digby, was 3 years, 2 weeks, 6 days, 5 hours and 9 minutes old.  And not a minute older. [Digby runs straight into the highway and is struck by a semi.  Ned drops to his knees in front of his dead dog and gingerly touches his face: Digby instantly gets up and runs back into the field, while Ned looks after him in surprise]


Narrator:
This was the moment that young Ned discovered that he wasn’t like the other children: nor was he like anyone else, for that matter.  Young Ned could touch dead things and bring them back to life. [Ned follows after Digby; unbeknownst to him, after one minute, a squirrel falls from a tree, dead.]


[NED’S KITCHEN: a fly lands on the window sill and Ned’s mother swats it dead.  As she goes about preparing a pie, Ned touches the dead fly: it stirs and it flies away.  Ned’s mother starts a timer as she puts the pie in the oven]


Narrator:
This gift was a gift given to him, but not by anyone in particular.  There was no box, no instructions, no manufacturer’s warranty: it just was.  The terms of use weren’t immediately clear, nor were they of immediate concern: young Ned was in love.  Her name was Chuck.  At this very moment, she was 8 years, 42 weeks, 3 hours and 2 minutes old.  Young Ned did not think of her as being born or hatched or conceived in any way: Chuck came ready-made from the Play-Doh Fun Factory of Life.


[CHUCK’S FRONT YARD: Ned, outfitted in red pterodactyl costume and Chuck in her dinosaur costume smile wickedly at one another]


Narrator:
In their imaginations, young Ned and a girl named Chuck conquered the world. [the Play-Doh town comes to life and flee in fear of Ned and Chuck, who are happily stomping the community to pieces.]


[NED’S KITCHEN: his mother is dusting dirt off of Ned with a broom]


Narrator:
Long after their playdate was over, young Ned remained under Chuck’s spell … Until a blood vessel in his mother’s brain burst, killing her instantly. [Ned’s mother falls flat on her back, dead; Ned hesitantly touches her cheek and she comes back to life]


Ned’s Mother:
Must’ve slipped – clumsy. [gets up and heads for the stove] Did the timer go off?


Narrator:
Young Ned’s random gift that was, came with a caveat or two. [After one minute, the timer goes offNed looks out the window and sees Chuck’s father fall flat on his back, dead; his mother follows his line of sight and drops the pie in shock] It was a gift that not only gave – it took.  Young Ned discovered that he could only bring the dead back to life for one minute without consequence; any longer, and someone else had to die.


[NIGHT:  Ned is looking out his bedroom window as the coroner’s wagon takes away Chuck’s father; his mother is preparing his bed]


Narrator:
In the grand universal scheme of things, young Ned had traded his mother’s life for Chuck’s father.


Ned’s Mother:
C’mon, Big Daddy, into bed.


Narrator:
But there was one more thing about touching dead things that young Ned didn’t know … and he learned it in the most unfortunate way … [as Ned settles into bed, his mother kisses his forehead, she drops to the ground, dead; Ned touches her to no avail] First touch: life.  Second touch: dead again, forever.


[CEMETARY: Young Ned is surrounded by family as they bury his mother]


Minister:
He maketh me lie down in green pastures; He leadeth me in …


Narrator:
After a brief mourning period, young Ned’s father would hustle him off to boarding school, never to be seen again. [across the cemetery, there is another service for Chuck’s father; it is a Jewish funeral officiated by a Rabbi]


Narrator:
Chuck would be fostered by Aunts Lily and Vivian, a renowned synchronized swimming duo: they shared matching personality disorders and a love for fine cheese. [Ned and Chuck look at each other across the short distance and come together for a kiss]


Narrator:
At their respective parents’ funerals, dizzy with grief, curiosity and hormones, young Ned and a girl named Chuck had their first and only kiss.  After his mother’s death, Ned avoided social attachments, fearing what he’d do if someone else he loved died. [the yellow sun in the background morphs into a strawberry pie; pull back to reveal Ned’s pie shop, THE PIE HOLE]


Narrator:
And he became obsessed with pies.  It’s 19 years, 34 weeks, 1 day and 59 minutes later, heretofore known as “Now.”  Young Ned has become The Pie Maker.  And this is where he makes his pies: the peaches never brown, the dead fruit in his hands becomes ripe with everlasting flavor … as long as he only touches it once.


[DINING ROOM: the highly-caffeinated Olive Snook is unleashing her perkiness on an unwilling and unamused customer, Emerson Cod]


Olive:
Everyday I come in, I pick a pie, I concentrate all my love on that pie.  ‘Cause if I love it, someone else is gonna love it, and y’know what?  By the end of the day, I’ve sold more of those pies than any other of the pies in the bakery.


Emerson:
[humoring her] Yeah?  What pie do you love today?


Olive:
Rhubarb.


Emerson:
[flatly] I’ll stick with Three Plum.  Á la mode.


Narrator:
Emerson Cod was the sole keeper of The Pie Maker’s secret.  And this is how he came to be the sole keeper of The Pie Maker’s secret: a private investigator, Mr. Cod met The Pie Maker when his Pie Hole was on the verge of financial ruin. [Emerson is chasing a suspect across the rooftops.  When the suspect misses a jump and lands several stories down on a dumpster, he dies; but as the dead suspect bounces off the dumpster, he collides with Ned as he takes out the trash and is revived.  Ned touches him again so that he dies, then looks up to see Emerson]


Narrator:
Mr. Cod proposed a partnership: murders are much easier to solve when you can ask the victim who killed them.  The Pie Maker reluctantly agreed. [Ned and Emerson are sitting in a booth]


Ned:
I asked you not to use the word “zombie”: it’s disrespectful, stumbling around squawking for brains, it’s not how they do.  And “undead”, nobody wants to be un- anything.  Why begin a statement with the negative?  It’s like saying “I don’t disagree”: just say “you agree”.


Emerson:
Are you comfortable with “living dead”?


Ned:
You’re either living or you’re dead: when you’re living, you’re alive, when you’re dead, that’s what you are; but when you’re dead and then you’re not, you’re alive again.  Can’t we say “alive again”?  Doesn’t that sound nice?


Emerson:
Sounds like you’re narcoleptic.


Ned:
I suffer from sudden and uncontrollable attacks of deep sleep?


Emerson:
What’s the other one?


Ned:
Necrophilia.


Emerson:
Words that sound alike get mixed up in my head.


Olive:
[chiming in] Me, too!  I used to think masturbation meant chewing your food. [they stare at her; her face falls] I don’t think that anymore.


Ned:
Can you lock the door behind you? [peeved, Olive leaves]


Emerson:
So you want in on this opportunity or not?  A dog is involved. [Digby looks up and whines]


Ned:
What kind of dog?


Emerson:
It’s gonna be a dead dog: dead dog named Cantaloupe.  They’re putting her down – allegedly killed her owner.


Ned:
When you say “allegedly” …


Emerson:
Cantaloupe was framed.  Someone put part of the victim in her mouth.


Ned:
Huh.


Emerson:
Hey, docile as a kitten, says the family. [shows Ned a photo of a Chow]


Ned:
Despite it being a Chow, the breed most likely to turn on its owner?


Emerson:
Hey, that’s racial profiling!  Lookee here: if the dog is innocent, then it’s murder.  And if it’s murder, there’s a reward.


Narrator:
The facts were these: one Leonard Gaswint, 39 years, 42 weeks, 5 days, 3 hours and 26 minutes old, was found mauled to death in his home office.  His dog, Cantaloupe, was the sole witness and only suspect in the murder. [DOG POUND: Cantaloupe is locked up in a kennel. MONTAGE: Poster of a photo of Leonard Gaswint and a reward of $20,000] Convinced of his innocence, the Gaswint family offered a significant reward to find the real killer.


[CITY MORGUE OFFICE: a dour Coroner looks up at Emerson and Ned]


Coroner:
[to Ned] You the dog expert?


Ned:
Uh-huh.


Coroner:
Already had a dog expert.


Ned:
[unconvincingly] I’m the, uh, other one.


Coroner:
Mmm-hmm.


[MORGUE: Ned takes a peek at the corpse under the sheet]


Emerson:
How does he look?


Ned:
Fine, but my threshold’s pretty high, so you have to take what I say with a grain of salt.


Emerson:
[takes a look and grimaces] That ain’t a grain of salt: that’s one of them blocks they give cows to lick.


Ned:
He can’t help how he is.


Emerson:
That don’t make it any less traumatic.


Ned:
For who?


Emerson:
Me.  And I’m sure him, but mainly me.  I’m gonna wait outside. [Emerson leaves.  Ned starts his watch and touches the corpse: he props himself up on an elbow, pretty friendly for a guy missing his entire right cheek]


Leo Gaswint:
Hello.


Ned:
Sorry to disturb you, Mr. Gaswint.  Or, do you prefer Leonard or …


Leo Gaswint:
[chipper] Leo!


Ned:
Leo, um, your current condition … [gestures at his cheek]


Leo Gaswint:
[imitating Ned] Do I have something right here?


Ned:
No.  There’s nothing right there.


Leo Gaswint:
Damn dog …


Ned:
Cantaloupe?


Leo Gaswint:
No, no, Cantaloupe’s docile as a kitten.  It’s that Rottweiler: my secretary sicced her dog on me.  She’s been upset since last year’s Christmas party.  Y’know, it’s a funny story, I – [Ned touches Leo who immediately goes back to being a corpse again; Ned goes out into the office]


Coroner:
Was it the Chow?


Ned:
The secretary.  With a Rottweiler.


Coroner:
Mmm-hmm.


[DOG POUND: Cantaloupe is freed]


Narrator:
Her good name cleared and her execution stayed, Cantaloupe was freed, and the secretary and her Rottweiler were hauled to justice.


[OLIVE’S APARTMENT: she is watching TV with Digby.  It shows the secretary and muzzled dog being led away by the authorities]


Newscaster:
An anonymous tip led to solving the murder of a Michigan entrepreneur thought to be mauled to death by a family pet.  The truth, however, is much more sinister –


Narrator:
Olive Snook, enjoyed her time with Digby: he was a surrogate for the human connection she wanted with The Pie Maker.  Her desperate attempts to connect to someone so disconnected terrified him.  But that didn’t stop her from trying. [knock at the door; she opens it for Ned and leads him inside]


Olive:
How was your convention?


Ned:
Conventional.  How was Digby?


Olive:
Neurotic.  He’s a very needy dog.  Do you pet him? [pokes him with a finger; he backs away] Maybe if you pet him once in a while, he wouldn’t be so neurotic.


Ned:
I pet him.  I’m allergic, so I can’t actually touch him, but I pet him.


Olive:
With a stick?  How do you pet him?


Ned:
A stick is involved, but it’s a handle to a, uh, a petting device. [as Olive approaches him, Ned keeps backing away, stumbling into the coffeetable]


Olive:
A dog needs to be touched. [seductively] We all need to be touched.


Ned:
You touch him – other people touch him.


Olive:
He’s your dog. [she stands on the coffeetable, takes his hands and places it on her shoulders] Do you … touch anything?


Ned:
[uncomfortable] Of course, I, uh, I touch lots of things.


Olive:
Affection – when was the last time someone touched you with affection?


Ned:
[stuttering] I get touched.  Can you get Digby’s leash now? [Olive gives up and goes to the kitchen; Ned turns to Digby] You don’t mind that I don’t touch you, do you? [Digby whines in response]


Narrator:
And then came the event that changed everything … [Ned turns to the TV and sees footage of a woman being lifted out of the ocean]


Newscaster:
In the news, the body of a young woman allegedly murdered aboard a cruise ship has been recovered from the sea.  The victim’s identity is being withheld –


Narrator:
The Pie Maker listened intently to the news, unaware that he stopped breathing.  He was haunted by the name of this woman who met her end on the high seas.


Olive:
Here’s your leash.


Narrator:
But he didn’t know why.


[THE PIE HOLE KITCHEN: Ned is petting Digby with a wooden hand attached to a stick, watching the news]


Newscaster:
Her name still withheld, very little is known about the victim apparently traveling alone when murdered aboard a passenger ship that was returning from a tropical cruise, sailing between the United States and Tahiti.  The ship’s captain initially dismissed the death as an accident, suggesting that the victim likely returned from a late night out – [knock at the front door: it’s Emerson.  They sit at the counter]


Emerson:
Been watching the news lately?


Ned:
It doesn’t seem like much going on in the world besides a dead girl on a boat.


Emerson:
A lot going on with that dead girl.


Ned:
That so?


Emerson:
Mmm-hmm, $50,000 worth of “That so”.  You interested in a conversation?


Ned:
I could be persuaded.


Emerson:
Well, you’d better be persuaded quick, ‘cause the dead girl’s about to go into the ground.


Ned:
They just pulled her out of the water …


Emerson:
Jewish.  Christians leave ‘em laying around; Jews gotta get ‘em buried.

Ned: Where we going?


Emerson:
Coeur d’Coeurs.  Ever been there?


Ned:
I grew up there.  Sort of.  This dead girl from Coeur d’Coeurs: she have a name?


Emerson:
Charlotte Charles.


[MONTAGE: Flashbacks of his young childhood sweetheart …]


Ned:
[realizing] Chuck.


Narrator:
The Pie Maker never returned to Coeur d’Coeurs after being sent away to school, but he thought of Chuck every day. [BUS: Ned and Emerson sit together; we see the same field of daisies and sign from the opening]


Emerson:
You know this girl?


Ned:
I know of her.


Emerson:
Know of her in the biblical sense?


Ned:
I haven’t thought of her since I was ten.


Emerson:
Think of her a lot when you were ten?


Ned:
Don’t remember anything when I was ten. [Ned’s right eye twitches; Emerson notices but doesn’t say anything]


Narrator:
The Pie Maker remembers everything.  The facts were these: Charlotte Charles, 28 years, 24 weeks, 3 days, 11 hours and 51 minutes old, was found floating in the ocean, moments after her body was discarded there.  Discarded by whom seemed to be a question only Charlotte Charles could answer.


[COEUR D’COEURS FUNERAL HOME: in a montage, the funeral director is swiping heirlooms from various bodies in caskets; Emerson gives him some money and he directs them to a viewing room]


Funeral Director:
Gentlemen!


Narrator:
The funeral director, always eager to supplement his income was more than happy to grant the deceased an audience.


Ned:
[stops inside the door] Um, I just want to, can I do this alone?  On account of the whole historical context.


Emerson:
You got something personal you need to say?


Ned:
No. [eye twitches] Okay, maybe, but I have nothing to gain but a small amount of closure.


Emerson:
What you got open that needs closing?


Ned:
I just wanna say I’m sorry for something – one of those stupid things kids do they don’t know they’re doing.


Emerson:
Okay, well, you ask her who killed her first.


Ned:
Okay.


Emerson:
You only got a minute.


Ned:
I know.


Emerson:
Sixty seconds.


Ned:
I know. [Emerson waits outside as Ned shuts the door.  He gingerly opens the casket to reveal the grown-up and beautiful but dead Chuck; his finger hesitates over her face]


Narrator:
Only Prince Charming could know how The Pie Maker felt upon looking at her.  Great thought was taken as to where to touch her.  The lips, too forward; the cheek … the cheek. [Ned gently touches her cheek; the instant Chuck awakens, she slams Ned’s head into the casket lid and flies out, grabbing a chair in self-defense]


Ned:
[holding his head] Ow! Ohh … Chuck, wait!


Chuck:
Who are you?


Ned:
Do you remember a little boy who lived next to you when your dad died?


Chuck:
Ned? [puts down the chair and smiles] Oh, my God, hey!  How are you? [she approaches him but he holds out a hand]


Ned:
Good!  You look great!  Uh, do you know what’s happening right now?


Chuck:
I had the strangest dream: I was being strangled to death with a plastic sack …


Ned:
You were strangled to death with a plastic sack.  It’s probably an odd thing to hear – I wasn’t sure how to sugarcoat it.


Chuck:
[sees the casket] Oh. [realizing] Oh!


Ned:
You only have a minute.  Less.


Chuck:
What could I tell you in less than a minute?


Ned:
You could tell me who killed you so, y’know, justice can be served.


Chuck:
Well, that’s really sweet but I don’t know who killed me.  I went to go get ice and I dropped my room key in the ice maker, and as I was thinking, “That was dumb … ”


Narrator:
As she was thinking “That was dumb,” Chuck was strangled to death with a plastic sack.


[FLASHBACK: Chuck is being strangled to death from behind with a pink plastic sack by a ski-masked man dressed in black]


Chuck:
And then you touched my cheek.


Emerson:
[knocks on the door and whispers harshly] What’s going on?


Ned:
Just a second!


Chuck:
Is my time up?


Ned:
I’m sorry.


Chuck:
Well, thanks for calling me Chuck.  Do you know no one’s called me Chuck since – ?  Since you.


Ned:
[shyly] I used to – when I lived next door to you – I had a crush – I was in – you … were my first kiss.


Chuck:
[smiling] Yeah?  You were my first kiss, too.  You were my last kiss: first and last.  Is that weird?


Ned:
That’s not weird.  It’s magical. [Chuck closes her eyes and lifts her chin for a kiss; Ned is tantalizingly close]


Narrator:
Chuck’s minute of life was nearly over.  The Pie Maker’s lips went as far as they would go: he couldn’t will them to go any further. [Somewhere in the funeral home, the funeral director enters a private bathroom; suddenly, he slumps over dead] And as a consequence, the funeral director would go no further.


Chuck:
[opens her eyes and sees Ned pull back] If you don’t want to kiss me, that’s okay, I just thought it might be –


Ned:
I do, I – what if you didn’t have to be dead?


Chuck:
Well, that would be preferable.


Ned:
Nobody can know.  Hop in! [Chuck cheerfully gets back in the coffin] I’ve got to think of a way to get you out of here.  Can you lie really still until I get back?


Chuck:
Mmm-hmm. [Ned goes back outside to an anxious Emerson]


Ned:
Doesn’t know, didn’t know.


Emerson:
So somebody just threw her carcass over a boat – why are you sweating?


Ned:
[eye twitches] I’m – it’s warm in there, what?


Emerson:
Your eye’s twitching.


Ned:
My eye?


Emerson:
Your eye is twitching.  When people aren’t being honest, their eye twitches.  Right there!  Like yours did just now.


Ned:
It’s nerves.  Aggravated by a stomach thing: it’s like acid reflux, but in my eye.  I think I’m gonna stay for the service.


Emerson:
[uh-huh] Is that so?


Ned:
Just feeling nostalgic.  Do you remember how to get back to the station?  It’s down the, um, I’ll catch a later bus! [Emerson reluctantly leaves.  Ned opens the door to find the coffin gone; he rushes out the front door and watches a hearse take Chuck away.  Inside the coffin, Chuck ponders how she came to be lying in the dark]


Narrator:
Lying in the dark, Chuck considered how she came to be lying in the dark.  She considered the life that was with Aunts Lily and Vivian. [FLASHBACK: Aunts Lily and Vivian are in their sitting room with drawn expressions as Chuck parts the curtains open to let in sunshine] Their personality disorders blossomed into incapacitating social phobias, which made it difficult for them to leave the house.  Which in turn made it difficult for Chuck to leave them. [on the front lawn, Chuck is in a beekeeper suit selling fresh jars of honey with a bum] She served her community by harvesting honey for the homeless.  She never strayed far from home. [in the home library, Chuck is reading amid thousands of books] She read about people she could never be, on adventures she would never have.  Life was good enough, until one day, it wasn’t: Chuck wanted more. [Chuck is walking into a travel agency] But at Boutique Travel Travel Boutique, she got more than she bargained for …


[CEMETARY: Two workers are digging Chuck’s grave.  Ned rushes up to them]


Ned:
Hey, I think somebody’s truck is on fire. [said truck is indeed engulfed in flames and the workers run off; Ned opens Chuck’s casket to find her patiently waiting] Sorry I’m late.


Narrator:
Only Sleeping Beauty could know how she felt at this moment.


[THE PIE HOLE: Chuck looks a little put-off as Ned explains the ground rules]


Chuck:
I can’t even hug you?  What if you need a hug?  A hug can turn your day around.


Ned:
I’m not a fan of the hug.


Chuck:
Then you haven’t been hugged properly.  A hug is like an emotional Heimlich: they put their arms around you and give you a squeeze and all your fear and anxiety goes shooting out of your mouth like a big, wet wad and you can breathe again.


Ned:
That’s fine for someone else to do if I’m choking on something other than emotion, but you can’t touch me.


Chuck:
So a kiss is out of the question?


Ned:
[entranced] I lost my train of thought.


Chuck:
How long have you been thinking about this?


Ned:
Like thinking-thinking?  It wasn’t premeditated, I wasn’t lying in wait, more like I was musing on the idea, not dwelling, although there were times I did dwell on you – about you, a little – but I wasn’t seriously considering ‘til the exact moment I did it, or didn’t do it.


Chuck:
I always wondered if you’d come back.  I guess you came back when I needed you most, well, that would’ve been before I was killed, but this worked out.


Ned:
You understand you can’t go back, right?  You can’t see your aunts.


Chuck:
They’ll go off their rockers without me, besides they’re shut-ins: it’s not like they’ll talk to anybody.


Ned:
People aren’t used to this sort of thing: issues of morality, how come she’s not dead anymore, it’d be a disaster.


Chuck:
Well, I suppose dying’s as good as an excuse to start living.


[NED’S APARTMENT: Ned and Chuck enter.  Digby is lying on the rug]


Ned:
This is Digby.


Chuck:
Wasn’t your old dog named Digby?


Ned:
This is him.


Chuck:
Did you – ?  And now he’s – ?


Ned:
[sheepish] Yeah.


Chuck:
You seem to do that a lot.  Why do you do that a lot?


Ned:
It’s just the two of you.  I hate to be a bad host, but I’m sort of exhausted from chasing your coffin.


Chuck:
Oh, yeah, of course.


Ned:
[stretches out on the couch] I’m gonna sleep here.  You take the bed: I insist.  Oh, my eyes are rolling into the back of my head.  I’m laying down now.


Chuck:
I’d kiss you if it wouldn’t kill me. [later, Chuck is bed flipping channels on TV]


Newscaster #1:
Twenty-eight year-old Lonely Tourist Charlotte Charles was laid to rest earlier today –


Newscaster #2:
She is survived by her aunts, Vivian and Lillian Charles –


Narrator:
In a strange bed, watching her own funeral on the evening news, Chuck was struck by the undignified nature of celebrity.  No one wants to be famous for the way they died.


Newscaster #3:
Boutique Travel Travel Boutique has offered a $50,000 reward in the murder of Charlotte Charles. [Chuck wakes Ned in the living room]


Chuck:
Ned? [he stirs awake] Would I be alive right now if I knew who killed me?


Ned:
Of course, don’t be silly.  There’s something in the news about the reward?


Chuck:
You said you wanted to know who killed me so that justice could be served.  See, I don’t think justice was on the menu, maybe as a side dish, but not as an entrée.


Ned:
It was most definitely an entrée, it was a special of the day – can we drop the metaphor?  I wouldn’t have known you died if it wasn’t for the reward.


Chuck:
When were you going to tell me?


Ned:
In the morning, or when it came up, whichever didn’t come first.


Chuck:
$50,000: that makes a lot of pie.


Ned:
$25,000: I have a business partner.


Chuck:
What, it’s a business?


Ned:
Not in a traditional sense …


Chuck:
You touch murder victims, you ask who killed them, you touch them again, and they go back to being dead and you collect their reward?


Ned:
That’s it in a nutshell.


Chuck:
So, you after my reward?  I’m not mad at you, I just want to know.  I’ll be mad at you if you lie to me, though.


Ned:
I don’t want your reward.


Chuck:
I’ll be so mad if you’re lying, you’ll have me scratching at the drapes.


Ned:
I’m not lying.  Please don’t attack the window treatments.


Chuck:
Okay.  Go back to sleep. [Later, Chuck is in bed awake; she touches the wall separating them; Ned rolls over and touches the wall with his hand.  Morning: Chuck wakes and sees a Post-It note on the bedside lamp, “Please do not leave this apt.!”  Outfitted in Ned’s overcoat, scarf and sunglasses, she leaves the apartment just as Olive is leaving hers; they freeze]


Chuck:
I’m a friend of Ned’s.


Olive:
Does he touch you?


[THE PIE HOLE: Ned and Emerson are in a booth]


Emerson:
So how was the service?


Ned:
Y’know, just paid my respects.


Emerson:
You weren’t looking to get paid? [suspiciously] Might see a dead woman speaking to you in confidence as an opportunity to make a whole lot of money by your lonesome, regardless of prior arrangements.


Ned:
There’s no opportunity here. [Chuck and Olive enter through the front door; Chuck slides in the booth next to Emerson]


Chuck:
Are you the business partner?


Emerson:
Yes, ma’am.


Olive:
Found her upstairs.  Doesn’t she look a lot like that dead girl?


Emerson:
[knowingly] She looks exactly like that dead girl.


Olive:
[to Chuck] You should take that as a compliment: she was pretty.


Ned:
[dismissing Olive] Pie time.


Olive:
[flatly] Pie time. [leaves]


Chuck:
I’ve been ruminating – and by ruminating, I mean pondering, not chewing cud – how about we solve my murder and collect the reward?  Wouldn’t that be poetic?  Certainly an anecdote.


Emerson:
[to Ned] She’s supposed to be in the ground.


Ned:
[to Chuck] I thought you didn’t want the reward.


Chuck:
No, I didn’t want you not to want the reward.  $50,000, that’s a lot of money.  Three-way split?  30-30-40?  It’s only fair I get more: I did die for it.


Ned:
I’m not a detective: I make pies.


Chuck:
You can’t just touch somebody’s life and be done with it.


Ned:
Yes, I can: that’s how I roll.


Emerson:
I could do 30-30-40.


Ned:
[to Emerson] She’s supposed to be dead – [to Chuck] You’re supposed to be dead!  This is pushing your luck.


Chuck:
Yeah, well, luck pushed me first.


[THE PIE HOLE KITCHEN: Emerson is chastising Ned]


Emerson:
It’s just so shockingly stupid, I have a hard time believing you did it.


Ned:
You just agreed to be her partner.


Emerson:
Oh, I intend to profit from your stupidity.  Are you in love with her?  ‘Cause it’s that level of stupid.


Ned:
I’ll admit to being confused: it’s very confusing time – childhood issues, digging in the dirt – [Digby looks up and whines] It’s all coming up.


Emerson:
Y’know what, we all have childhood issues, okay? [vehemently] Believe me, I got the full subscription.  Horror stories!


Ned:
I kinda killed her dad when I was ten.


Emerson:
[recanting] Maybe not horror stories …


Ned:
She doesn’t know.  But I wanted to make it better or different than what it was, because what it was was her dead and I didn’t want that to be my fault, too.


Emerson:
Well, who died instead? [Ned shows him the newspaper, the headline reads “Inexplicable Death at Funeral Home” with a photo of the funeral director, Lawrence Schatz]


Ned:
It’s a random proximity thing.


Emerson:
[angrily] Bitch, I was in proximity.


Ned:
I wasn’t thinking.


Emerson:
[off the paper] I wondered what happened to him.


Ned:
He was a very, very bad man: he stole stuff off dead people and sold it on the Internet.  It’s all in the obituary.


Emerson:
Oh, that’s nice: the fact that he was a “very, very bad man” makes you feel better about what you did?


Ned:
Yes.  Immensely.  I would’ve felt horrible if it was … you, for example. [Emerson smacks upside the head with the paper] I’m not proud!


Emerson:
Y’know what?  I’m glad you did it.  Makes the worst thing I did seem insignificant.


Ned:
Listen to you: all judgy-judge.


Emerson:
“Judgy-judge”?  Look: you don’t know anything about this girl except she got herself killed.


Chuck:
I’m not who you think I am. [Ned and Emerson turn to see Chuck standing in the kitchen]


Emerson:
Who does he think you are?


Chuck:
The small town girl who never saw the world only to have her first time out be her last – well, that is who I am, but I was hoisted by my own petard!


Ned:
What’s a petard?


Chuck:
In my case, the petard is that Tahitian getaway: it was a devil’s bargain.


Emerson:
Who’s the devil?


Chuck:
Deedee Duffield, manager of Boutique Travel Travel Boutique: she offered me a high-seas adventure at no cost: all I had to do was pick up a package.


Ned:
Are you a drug mule?


Chuck:
No!  I’m a … monkey mule.


Narrator:
And these are the monkeys in question:


[MONTAGE: a silver briefcase containing two plaster monkeys nestled inside]


Ned:
You died for a pair of plaster monkeys?


Chuck:
Deedee said they weren’t worth much: their only value was sentimental.


Emerson:
Those must’ve been some emotional monkeys.


Chuck:
You should ask Deedee about all of this: I’m very curious as to what she has to say.


Narrator:
Boutique Travel Travel Boutique manager Deedee Duffield hoped the $50,000 reward would catch a killer before a killer caught her.  The reward fell short of achieving its desired goal.


[TRAVEL BOUTIQUE: Ned opens the door to see the dead manager slumped at her desk with a pink plastic bag with a happy face over her head]


Ned:
Oh.


Chuck:
So I guess I can’t be too mad at her.  Is that how they found me?  It’s humiliating.


Ned:
I wonder how long she’s been here?


Emerson:
Touch the poor bitch and ask her.


Ned:
[hesitates; then to Chuck] I’m sort of embarrassed to do it in front of you. [Chuck playfully covers her eyes but peeks through her fingers as Ned starts his watch and touches the corpse; Deedee springs up and smiles at Chuck]


Deedee Duffield:
[cheerfully] Hey, Charlotte!


Chuck:
[less cheerful] Hey, Deedee!


Deedee Duffield:
Now how’d I know you’d be the first person I see when I got to, uh – is this? [looks around] Which one is this?


Chuck:
This isn’t either: well, maybe it’s both.  Listen, this is the deal: you get to talk for like a minute, we’re gonna catch up, and then you’re not talking anymore.


Deedee Duffield:
[confidentially] Does everyone get to do this?  ‘Cause, girl, we got to break it down …


Chuck:
Did you know I was gonna get killed?


Deedee Duffield:
I thought there might be the possibility, yes, I’m real sorry about that, I probably should’ve said something.  But to be honest – and really, why not at this point? – if it was safe, I would’ve done it myself. [relieved] God, this is fantastic: being honest is fun!


Emerson:
Ask her who killed her and you and what’s with the monkeys.


Deedee Duffield:
[to Chuck] Who’re those people?


Chuck:
[indifferently] That’s Emerson, I don’t really know him. [then sweetly] And this is Ned: he was my first kiss. [Ned smiles shyly, every dimple showing]


Deedee Duffield:
[warming up to Ned] You’re adorable!  Look at – [Deedee leans across the desk, touches Ned’s cheek and dies again; Ned sits back in horror]


Emerson:
[just a little peeved] You couldn’t have … scooted back a little?


Ned:
I didn’t know she was going to touch my cheek: who does that?


Chuck:
Actually, she does that a lot.


Emerson:
All right, why would whoever killed you, kill her when he already got his monkeys?


Chuck:
I dropped my room key in the ice maker: he couldn’t get into my room.


[FLASHBACK: The Shiny Shoes Killer is holding a dead Chuck with a pink bag over her head, struggling with her locked cabin door]


Shiny Shoes Killer:
Oh, for Pete’s sake: this is a nightmare!


Ned:
He doesn’t have the monkeys.


Chuck:
When you get murdered on a boat, where do they send your things?


Emerson:
Your next of kin.


[OUTSIDE THE CHARLES’ HOME: The aunts are inside as the Shiny Shoes Killer steps onto the lawn.  Ned’s car pulls up with Chuck in the front seat next to him and Emerson in the back]


Ned:
[to Chuck] You stay here.


Chuck:
I just want to look in the window.


Ned:
You can’t: you can have your pie but you can’t eat it, that’s the way it works.


Emerson:
Y’all making me hungry.


Chuck:
I was supposed to keep them sane and I left: I’d just die if anything happened to them, I mean I’d die again.


Ned:
We’ll make sure your aunts are safe and then we’ll call the police.  I wish I could give you an emotional Heimlich so you could cough up that wad of fear and anxiety, but I can’t. [to Emerson] Give her a hug.  [he does so, reluctantly and awkwardly]  That was from me.


Narrator:
Aunt Lily and Aunt Vivian were all that Chuck had, and before Chuck, all they had were each other.  [MONTAGE: a large colorful sign proclaiming the duo is behind a large, appreciative audience while they perform] While still in their teens, they made a name for themselves as “The Darling Mermaid Darlings”. [MONTAGE: the same sign but faded with a dwindling audience] Many, many, many years later, still holding onto their fading glory as underwater artistes, their lives were changed forever, when Lily, while cleaning the litterbox, got dirty cat sand in her eye. [FLASHBACK: Lily accidentally flings kitty litter in her face] Not only did she lose her eye, but The Darling Mermaid Darlings lost their careers.  They retreated behind a fence and made sure the world stayed on the other side.


[OUTSIDE CHARLES’ HOME: Ned knocks on the front door]


Aunt Vivian:
[behind the door] Hello?


Ned:
Hi, my name is Ned, I lived next door 20 years ago.  I’m a – I was a friend of Chuck’s – Charlotte’s, rather. [the door opens and Vivian, the friendlier of the two, lets Ned and Emerson inside]


Aunt Vivian:
Please come in, please!


[SITTING ROOM: The women serve a plate of cheese and fruit.  True to their reputation, the agoraphobic, anti-social aunts speak in a bizarre, schizophrenic tandem]


Aunt Lily:
Charlotte was a firecracker: always trying to get us out of the house.  Threatened to bake anti-depressants into our food: got to the point I was scared to eat anything she cooked.

Aunt Vivian: She was a good cook and a nice girl. [to Ned] Do you like girls?


Ned:
Yes, ma’am.


Aunt Vivian:
[off Emerson] Didn’t want to assume.  Charlotte was a nice girl.


Aunt Lily:
… With the exception of puberty.


Aunt Vivian:
… Which unfortunately was when Lily was going through a change of life.


Aunt Lily:
Impolite to discuss a person’s menopause in mixed company.


Aunt Vivian:
It nearly killed me.


Aunt Lily:
Horrible the way Charlotte died: on a cruise.  Last days spent surrounded my middle-aged, overweight women who wear sweatshirts with things sewn to them.


Aunt Vivian: … Usually kittens made of felt.


Aunt Lily:
Food is perfectly atrocious.  Unless she enjoyed vomiting and diarrhea, I can’t imagine she had a good, last meal.


Emerson:
Good, last meal can go a long way: our penal system makes a point of it.


Aunt Vivian:
It’s nice she had a little glimpse of the world before she died.


Aunt Lily:
Eh, the world isn’t that great.


Aunt Vivian:
Well, at least she had the good sense not to fly: airplanes fall out of the sky every day. [Lily stops, annoyed with her sister’s ditziness; oblivious, Vivian hands a cracker to Emerson] Cheese?  I would recommend the pure goat with blue ash: it has a grassy flavor.


Emerson:
[takes a bite] It does have a grassy flavor.


Aunt Vivian:
It’s delicious with Charlotte’s honey: you haven’t lived ‘til you’ve tasted her honey!  The homeless love it! [outside, a dog barks and Ned turns to see Chuck peering through the curtains; alarmed, he presses the aunts]


Ned:
Not to change the subject, but has the cruiseline returned her belongings?  Specifically, a stainless steel briefcase?


Narrator:
Chuck couldn’t remember why she was so desperate to leave this life behind: she missed her aunts, she missed her bees, she missed everything she was. [OUTSIDE: Chuck glimpses at her beehives before climbing up a lattice and enters her old room; she opens the silver case on the bed to reveal the monkey statuettes] Smuggling monkeys put an end to her life.  Chuck didn’t want to be remembered as the “Lonely Tourist”: she wanted to be remembered as something sweeter.
[Chuck hears footsteps: Lily is tipsily walking up the stairs toward her room.  Chuck takes the monkeys, shuts the briefcase and goes back outside the balcony.  Lily takes the briefcase; just as she walks out the bedroom, the Shiny Shoes Killer comes up from behind and smothers her with a pink bag]

Narrator:
Unaware of Lily’s fate upstairs, The Pie Maker did his best to comfort Vivian.

Aunt Vivian: Charlotte always wanted to get away. [sadly] Got away further than any of us thought …


Narrator:
In a rare moment of sensitivity, he reached out and touched her. [Ned touches Vivian’s hand; she freezes and gulps] … Not realizing that she didn’t like being touched.


Ned:
[pulls back his hand and stands] I’ll go see if she needs help bringing it down. [Ned comes up the stairs and sees the silver briefcase sitting on a table; suddenly, the Shiny Shoes Killer shoves the pink bag over Ned, lifting him off his feet when Chuck slams the briefcase against the Killer, releasing Ned.  The Killer shoves Chuck away, then freezes in recognition]


Shiny Shoes Killer:
Didn’t I kill you? [the loud clack of a cocked gun makes everyone turn to see Lily, hair askew, with a shotgun aimed at The Killer]


Aunt Lily:
I can hold my breath for a long time. [blam! The blast sends The Killer flying out a window]


Narrator:
The jig appeared to be up: Aunt Lily was looking directly at her niece – her niece who wasn’t supposed to be alive.  And if she possessed two good eyes, she would’ve seen her. [Ned and Chuck stare at Lily in apprehension but her eyepatch prevents her from seeing her niece.  Chuck makes her escape back outside] A rush of warmth washed over The Pie Maker: he would later describe this feeling as delight.  The girl whom he rescued from the death had returned the favor. [Ned looks outside the broken window: Chuck kicks the dead killer and dashes off in time, just as Emerson, Lily and Vivian peer down at the corpse.]


[OLIVE’S APARTMENT: Digby is laying across Olive’s lap as she watches TV]


Newscaster:
Former mermaids, Darling Mermaid Darlings, defeated a deadly home invader who may have a connection to the smuggling murder of their niece, Lonely Tourist Charlotte Charles.  When asked about a Darling Mermaid Darlings reunion, the sisters mentioned a benefit performance to support “Honey for the Homeless” was in the works.


[OUTSIDE THE PIE HOLE: Ned and Chuck sit on the bench with the statuettes]


Chuck:
Was this really an act of kindness?  Me, here?  Were you really trying to do something good for no other reason to help me?


Ned:
I was being selfish. [Chuck’s face falls] I’d love to tell myself I was being unselfish, but I know deep down in my primal sweet spot I was being unselfish for selfish reasons.  I just thought my world would be a better place if you were in it.


Chuck:
[smiles at his unselfish selfishness] Is there anything else I should know?


Narrator:
The Pie Maker wanted to tell Chuck about that fateful afternoon when he inadvertently killed her father, but instead, he said:


Ned:
No.


Chuck:
[picks up the statuette monkey] Well, I figured since it cost me my life, I should get to keep at least one.  And seeing as I wouldn’t be alive if it weren’t for you … [gives Ned the other monkey] I want you to have the other one.


Ned:
It’s like those little half-heart pendants except with monkeys.


Chuck:
Thanks for bringing me back to life.


Ned:
You’re welcome. [they bring the monkeys together for a kiss; Ned hefts the statuette] Oh, these are heavy … [both get it at the same time, then smash the monkeys together to reveal gold underneath]


Narrator:
The monkeys’ value was significantly more than sentimental: they were golden.  The man who killed Chuck was killed by Aunt Lily. [DAYLIGHT OUTSIDE THE CHARLES’ HOME: The aunts open the front gate, take each other’s arms, smile at one another and step out] After collecting the $50,000 reward, Vivian and Lily had a renewed interest in the world on the other side of their fence: they retreated from their retreat and took the plunge.

[MORGUE: Ned, Chuck and Emerson are in front of an open drawer with a corpse] Emerson Cod was plunged into something else altogether: a three-way split.

Chuck: Y’know this whole thing is sort of like reincarnation but more immediate.


Ned:
Sort of.


Chuck:
[to Emerson] Do you believe in reincarnation?


Emerson:
Hell, no.  The planet’s falling apart: right now, it’s the children’s

problem, we reincarnate, it’s our problem. [Coroner enters; Emerson smiles at him] Afternoon.


Coroner:
[to Chuck] You the toxicologist?


Chuck:
Yes.


Coroner:
[suspiciously to Ned] Aren’t you the dog expert?


Ned:
[eye twitches] No.


Coroner:
Mmm-hmm. [Coroner leaves; Ned starts his watch and touches the corpse]


Narrator:
The facts were these: one Matthew Miltinberger, 37 years, 6 hours and 45 minutes old, was found stabbed to death in a public restroom.  Before Mr. Miltinberger could get into the specifics of his demise, Chuck thought it would be nice to ask:


Ned:
Hi.


Chuck:
[to Mr. Miltinberger] Do you have any last words or thoughts or requests? [Emerson stops short, irritated; Ned looks up curiously] What?

Ned: Just something I never thought to ask.


Narrator:
As he stared at her, he reached around and held his own hand, pretending he was holding hers.  And at that very moment, she was pretending to be holding his.


FIN.

Fait par Lucas62

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chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

CastleBeck, Aujourd'hui à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

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