80 fans | Vote

#104 : Pigeonnade

Un accident d'avion survenu dans un appartement d'un building laisse le trio perplexe : le pilote s'est-il suicidé ? Pendant que Ned et Emerson enquêtent, Chuck tombe sous le charme du seul survivant du crash, ce qui éveille la détresse de Ned. Pendant ce temps, Olive s'occupe d'un pigeon blessé servant de messager et demander de l'aide aux tantes Lily et Vivian.

Titre VO
Pigeon

Titre VF
Pigeonnade

Première diffusion
24.10.2007

Vidéos

Sneak Peek (VO)

Sneak Peek (VO)

  

Photos promo

Chuck goûte à une des tartes

Chuck goûte à une des tartes

Ned (Lee Pace) est triste

Ned (Lee Pace) est triste

Ned (Lee Pace) est triste

Ned (Lee Pace) est triste

Ned voit Chuck avec un autre homme

Ned voit Chuck avec un autre homme

Ned et Chuck discutent

Ned et Chuck discutent

Chuck et Lemuel (Dash Mihok) déjeunent ensemble

Chuck et Lemuel (Dash Mihok) déjeunent ensemble

Chuck rentre avec un ami, Lemuel 'Lefty Lem' Weinger (Dash Mihok)

Chuck rentre avec un ami, Lemuel 'Lefty Lem' Weinger (Dash Mihok)

Elsa (Jayma Mays) s'occupe de ses fleurs

Elsa (Jayma Mays) s'occupe de ses fleurs

Elsa (Jayma Mays) accueille d'une drôle de façon

Elsa (Jayma Mays) accueille d'une drôle de façon

Lemuel va voir Elsa (Jayma Mays)

Lemuel va voir Elsa (Jayma Mays)

Plus de détails

Écrit par : Rina Mimoun 
Réalisé par : Adam Kane 

AvecSy Richardson (Médecin légiste) 

Guests :

  • Dash Mihok ..... Conrad/Lewis/Lefty 
  • Vince Cefalu ..... Bradan 
  • Karly Rothenberg ..... Becky 
  • E.J. Callahan ..... Jackson 
  • Pamela Kosh ..... Femme 
  • Jayma Mays ..... Elsite/Elsa 
  • Victor Z. Isaac ..... Livreur 
  • Dan Glenn ..... Jeune Jackson 

 

Trivia

> Il y a une erreur de frappe sur le pamphlet du moulin VonRoenn. Il y est écrit  “ The VonRoenn Mill has been preserved as a hisorical landmark.”

> Quand le narrateur parle du pilote décédé, Bradan Caden, sa photographie est montrée sur un dossier officiel intitulé “Policy Adjustments”, censé être son contrat d’assurance-vie. Cependant, le texte du document est en fait un contrat pour un téléphone Nokia.

 

Références culturelles

> La scène où un corbeau mort tombe du ciel fait référence au célèbre film d’Hitchcock, Les Oiseaux.

> Dans la version originale, quand Olive ouvre les rideaux de la maison des Charles, elle dit « A bird that stalks down his narrow cage/Can barely see through his bars of rage. » C’est une citation d’un poème de Maya Angelou, “I Know Why the Caged Bird Sings”.

> Dans la version originale, Ned dit qu’il pourrait éviter une conversation sur ses nombreux problemes à lui et Chuck, mais “like the cat, it will come back”  [comme le chat, il reviendra]. Il fait référence à une vieille chanson du folklore américain appelé « The Cat Came Back » sur un fermier qui possédait un chat entêté qui ne voulait pas partir, et ne cessait de revenir.

Quand il était à l'école pur garçons de Longsburrow, Ned n'avais pas d'amis, et était toujours seul. Alors qu'il s'amusait à envoyer un ballon contre un arbre, il repensait à des souvenirs heureux. Quand il lança son ballon un peu trop loin, une surprise l'attendait : son chien, Digby, avait retrouvé son maître et était venu jusqu'à lui, lui rapportant son ballon. Digby avait parcouru le chemin qui le séparait de Ned, et ils ne s'étaient plus jamais séparés depuis.

Au Pie Hole, Ned regarde Chuck qui est en train de préparer une tarte pour ses tantes. Il la rejoint dans la cuisine et Chuck remarque plusieurs piqûres d'abeilles sur le visage du pâtissier. Il l'emmène sur le toit de l'immeuble où se trouvent plusieurs ruches d'abeilles afin que Chuck puisse continuer à récolter du miel comme elle le faisait dans sa vie d'avant.

Ils redescendent au moment où Olive arrive au restaurant. Ned sort la tarte de Chuck du four et elle la prépare pour être envoyée. Olive s'apprêtait à aller livrer la tarte à Lily et Vivian lorsqu'un bruit venant d'une vite se fit entendre : un pigeon venait de s'écraser conte la fenêtre. Elle sort avec Ned pour voir l'oiseau, mais celui-ci était mort. Ils sont vite rejoints par Chuck et Emerson, qui venait d'arriver. Emerson dit à Olive de se débarrasser de l'oiseau, qui devait, selon lui être porteur de maladies. Quand Olive approcha le pigeon d'Emerson, celui-ci le repoussa et l'oiseau toucha Ned, qui fut ainsi réanimé. Pendant qu'Olive pensait à un miracle, Ned regardait sa montre, se demandant quel autre animal de même taille aurait à payer de cette vie. Il vit un écureuil sur le trottoir et pensa donc que ce serait cet animal qui mourrait, jusqu'à ce qu'un autre pigeon tomba mort juste à côté d'eux. Pendant ce temps, Olive dit à Chuck qu'elle amènerait l'oiseau a des personnes dont elle venait de faire la connaissance et qui aimaient les oiseaux, faisant référence aux tantes Lily et Vivian.

Ned, Chuck, Emerson et Olive ne furent pas très longtemps attirés par ce nouvel oiseau mort puisque leur attention fut attirée par un bruit d'avion. Ils levèrent le tête au moment où cet avion alla s'écraser contre l'immeuble d'en face.

C'était un avion agricole hors-de-contrôle qui venait de s'écraser le nez le premier dans un complexe d'appartements luxueux de Broadview. Le pilote fut tué sur le coup. L'appartement dans lequel l'avion avait «atteri» appartenait à un certain Conrad Fitch. Ned, Chuck et Emerson s'y rendirent pendant que les secours emmenaient le corps. Chuck fut déséquilibrée par un morceau de bois et Ned dut se mettre à l'écart pour ne pas la toucher. Elle fut rattraper de justesse par Conrad, le propriétaire de l'appartement. Il s'excusa pour le désordre et Ned lui demanda de la déposer par terre. Il proposa de suivre l'ambulance mais Chuck préfèra rester avec Conrad. Emerson en fut plus que ravi et demanda à Ned de le suivre.

La victime s'appelait Bradan Caden. Il était aviateur agricole et était âgé de 53 ans, 21 semaines, 5 jours, 6 heures et 19 minutes quand son avion entra en collision avec le complexe d'appartements luxueux de Broadview. 17 minutes après l'accident, l'agent d'assurances de Bradan Caden rejeta la demande d'assurance avant même que celle-ci ne soit faîte.

Emerson et Ned arrivèrent à la morgue où se trouvait le femme de M. Caden, Becky. Elle était certaine que son mari n'était pas suicidaire. Emerson lui proposa son aide.

Pendant qu'Emerson discute avec le médecin légiste dans le couloir, Ned en profite pour aller réanimer la victime afin d'en savoir plus. Il apprend qu'une personne avait sauté sur l'avion pour le détourner. Un personne habillée d'une combinaison orange était monté à bord et il avait survécu.

De son côté, Olive se rend chez les tantes Lily et Vivian avec la tarte de Chuck et le pigeon blessé. Lily lui annonce que c'est un pigeon voyageur qui avait un message à livrer. Une fois que Vivian lui ait assuré que le pigeon pourrait guérir, Olive proposa aux tantes de célébrer la guérison du pigeon en allant au Pie Hole.

Ned et Emerson retournent dans l'appartement où s'est écrasé l'avion. Chuck et l'homme qui l'a rattrapé ne s'y trouvent pas. Ned aperçoit daux tasses posées sur une caisse. Ned l'ouver et y découvre un corps. Ned le réanime et la victime lui apprend que cet appartement est en fait le sien. Il porte d'ailleurs une veste sur laquelle est écrit «Conrad». L'homme qui a rattrapé Chuck est donc certainement celui qui a détourné l'avion.

Chuck, qui ne se doute de rien, invite cet homme au Pie Hole. Celui continuer de raconter ses mensonges à Chuck pendant qu'ils mangent une part de tarte. Il se permet de lui prendre sa main, puis il s'excuse de son geste. Elle lui demande de lui reprendre la main, de ne rien dire puis elle ferme ses yeux. Elle s'imagine alors un instant que l'homme qui est assis en face d'elle et qui lui tient la main est Ned. Lorsqu'elle rouvre les yeux, elle aperçoit Ned de l'autre côté de la fenêtre, en train de les observer. Le pirate de l'air essaye de s'enfuir pendant que Ned explique à Chuck la situation. Une fois terminé, il se lance à sa poursuite. Il l'attrape par le bras mais celui-ci se détache, s'agissant d'une prothèse. Le meurtrier arrive ainsi à s'enfuir.

Emerson rejoint Ned et Chuck qui étaient en train de discuter à une table. L'un de ses contacts en prison lui a appris plusieurs choses. Premièrement, l'homme qui se faisait passer pour Conrad Fitch s'appelait Lemuel Winegard, un employé d'une compagnie appelée Ornan Energy. Deuxièmement, Ornan était une société d'énergie à la base qui était connue pour plusieurs types de commerce : plastiques, aciers et délit d'initié. Lemuel paya cette dernière de sa main droite. Il fut ensuite mis en prison. Troisièmement, durant son incarcération, Lemuel fut connu sous le nom de «Lem le gacher», nom donné par son compagnon de cellule, Jackson Lucas, un voleur de diamants, dont la dernière escapade eût pour résultat l'enterrement d'un trésor qui ne fut jamais retrouvé, même après sa mort. Il fut enterré avec son secret dans le cimetière de la prison.

C'est justement à cet endroit que se rendent Ned, Chuck et Emerson. Il creusent jusqu'à ce qu'ils puissent ouvrir le cercueil et Ned réanima Jackson. Ce dernier leur annonce qu'il a caché son butin dans un vieux moulin à vent dans la ferme Vonroenn, en bas des escalier et, qu'avant de mourir, il avait dit à Lemuel l'endroit où il se trouvait.

Pendant que Lily et Vivian s'occupent de soigner le pigeon en compagnie d'Olive, Ned, Chuck et Emerson essayent de trouver ce fameux moulin à vent. Ils apprennent que ce moulin est toujours comme il l'était il y a des années, préservé aujourd'hui comme repère historique. Cependant, Lemuel avait également obtenu ces informations.

Pendant ce temps, à Couer d' Couers, le pigeon s'enfuit par la fenêtre de la maison des tantes. Olive se mit à sa poursuite tout en demandant de l'aide à Lily et Vivian.

Non loin de là, dans un moulin à vent, une jeune femme prénommée Elsita cuisinait lorsque quelqu'un frappa à sa porte. Derrière la porte, se trouvait Lem le gaucher. Il se présenta comme faisant partie de la société historique du comté de Papen. Elsita savait qu'il mentait mais elle le laissa entrer, n'ayant pas vu que Lem cachait derrière lui une hâche.

Lily, Vivian et Olive suivaient en voiture le pigeon qui se rendait au moulin. Olive et Vivian passaient le temps chanter.

Ned, Chuck et Emerson étaient eux aussi sur la route menant au moulin. Chuck confie à Ned qu'elle a appris plusieurs choses sur lui, notamment qu'il est romantique et jaloux.

Au moulin, Lem attacha Elsita à une chaise (avec des neouds comme s'il attachait ses baskets). Lem se mit à taper sur l'escalier en bois pour essayer de trouver les diamants. Il les trouva en bas de l'escalier et donna aussitôt un coup de hache sur l'escalier.

A travers la vitre de la voiture, Olive encourageait le pigeon. Quelques secondes plus tard, celui-ci s'écrasa contre le carreau du moulin à vent. Elsita reconnut son oiseau et se détacha les mains pour aller le chercher. Lem lui assura qu'il s'agissait de son oiseau à lui et qu'il peut le prouver grâce au mot qu'il a écrit. Olive entra et demanda à ce qu'ils lui rendent l'oiseau car il avait un message à livrer. Elsita se rendit compte que le message qu'Olive tenait dans les mains était pour elle. En fait, Lem et Elsita s'écraivaient chacun des messages que le pigeon livrait. Elsita faisait croire qu'elle était Elsa, et Lem lui faisait croire qu'il était Jackson. Pour comprendre, il faut revenir des années en arrière : en cavale depuis 5 jours, Jackson Lucas était recherché par la police. Il avait caché les diamants volés en bas de l'ecalier du moulin qui appartenait autrefois à Elsa, la mère d'Elsita, pour espérer qu'il puisse un jour réaliser son rêve, ouvrir une gallerie d'art à Mexico. Alors qu'il croyait le moulin abandonné, Elsa apparut en haut des escaliers, un petit oiseau dans les mains, pendant qu'il cachait son trésor. Le coup de foudre fut immédiat. Il s'embrassa et c'est à ce moment que la police entra. Il fut arrêté et envoyé en prison. Elsa lui avait promis de lui écrire et elle avait tenu sa promesse. Ils s'écrivèrent pendant 20 ans et les lettres furent envoyées avec l'aide de son pigeon voyageur. Avant de mourir, Jackson demanda à Lem de continuer à écrire à Elsa en se faisant passer pour lui.

Tout en continuant à écrire à Elsa, Lem préparait son évasion. Il avoua à Elsita continuer à lui écrire tout d'abord par loyauté, puis il a commencé à avoir des sentiments envers elle.

La mère d'Elsa lui avait fait promettre de continuer à écrire à Jackson parce-qu'il aurait eu le coeur brisé s'il avait su qu'elle était morte.

Concernant Pidge, elle a perdu son aile quand Lem l'a pris avec lui lorsqu'il s'est échappé de prison. Elle est passée par la fenêtre après le décollage et est allée droit dans l'hélice.

Quand Lem demanda à Elsita ce qu'elle a fait des diamants, elle souleva sa jupe qui découvrit une jambe de bois. Les diamants étaient à l'intèrieur de cette jambe. A cet instant, quelqu'un frappa à la porte. Olive leur demanda de ne pas paniquer. Elle pensait qu'il s'agissait sûrement d'un postier ou un vendeur. Elle s'approcha de la porte et ragarda de qui il s'agissait par l'intermédiaire de l'oeil-de-boeuf. Derrière la porte se tenaient Ned, Chuck et Emerson.

Sa première idée fut d'ouvrir la porte afin que Lily et Vivian sachent enfin que leur nièce est toujours vivante. Cependant, se souciant du traumatisme que pourraient subir les tantes en apprenant la vérité la fit réfléchir. Elle décida alors d'entrouvrir la porte pour quelle puisse sortir, sans que personne ne sache ni ne voie de qui il s'agit.

Ned, Chuck et Emerson furent très étonnées de voir Olive au moulin. Emerson lui demanda ce qu'elle faisait ici, elle répondit qu'elle avait une tarte à livrer, tout en regardant Chuck. Cette dernière comprit ainsi que ses tantes se trouvaient de l'autre côté de la porte. Olive leur demanda de patienter 2 minutes avant d'entrer. Elle s'empressa de faire sortir les tantes par derrière puis elles prirent le chemin du retour. Mais Lily aperçut brièvement Chuck devant la porte à l'aide du rétroviseur. Elle crût cependant à une hallucination et continua son chemin.

Ned, Chuck et Emerson entrèrent, ce dernier pointant une arme sur Lem et Elsa. Les policiers arrêterent Lem et le ramenèrent en prison. Elsita lui promit de lui écrire pendant qu'Emerson comptait ses billets.

Chuck se chargea d'apprendre à la femme de Brada Caden, Becky, que son mari ne s'était pas suicidé mais qu'il avait trouvé la mort à cause d'un pigeon.

De leur côté, Elsita et Lem le gaucher continuaient leur romance longue distance.

Sur le toit de l'immeuble, où se trouvaient les ruches, Ned, vêtue de sa combinaison de protection tout comme Chuck, invita cette dernière à danser. Le pâtissier réalisa ainsi que bien que certains obstaces ne disparaîtraient jamais, il y avait toujours un moyen de les contourner. 

Fait par lucas62

[COUR DE RECRE DE L'ACADEMIE: Ned joue seul dans son coin, lançant une balle contre un arbre]

Narrateur: À cet instant précis, dans la ville de North Thrush, le jeune Ned était...seul. Incapable de se faire des amis à l'école pour garçon de Longburrow, il se retrouvait souvent à jouer seul, avec rien d'autre que les souvenirs des jours heureux pour lui tenir compagnie. Ce que le jeune Ned n'avait pas réalisé, c'est qu'au delà du pré, et sous le même ciel orange, quelqu'un qu'il aimait pensait à lui. [Ned rate l'arbre et la balle rebondit plus loin dans un champs]

[ANCIENNE MAISON DE NED: Il y a un panneau "A vendre" devant la maison qui semble abandonnée, Digby est allongé sur la pelouse]

Narrateur: Son chien, Digby. En fait, trois jours auparavant, Digby avait pris une décision. Las de sa propre solitude après son retour à Coeur d'Coeurs, et sentant la tristesse de son maître,  [Digby se lève et sort dans la rue] Digby se mit en route. Incertain quant à son exacte destination, il se lança dans l'inconnu, avec son seul coeur pour le guider.  Malgré de nombreuses distractions, Digby était déterminé à trouver le jeune Ned, le garçon qui lui avait donné une seconde vie... et qui était son meilleur ami.

[COUR DE RECRE DE L'ACADEMIE: Ned cherche sa balle et aperçoit Digby courant vers lui, la balle à la gueule; Ned sourit et court vers lui]

Narrateur: En faisant cela, Digby prouva que l'amour surpassait tous les obstacles. La réunion devint cependant amère, quand ils se rappelèrent les restrictions de leur amitié. Ils ne pouvaient se toucher... où Digby mourrait.  [Ils s'arrêtent tous les deux et se regardent, heureux; Digby lâche la balle. Ned ramasse un bâton et caresse Digby avec, puis lance la balle en l'air] C'était quand même suffisant. Ce jour là, Digby jura qu'il ne serait jamais plus séparé de son maître.

[PIE HOLE: Digby attrape une balle, pendant que son maître jette un oeil dans la cuisine et sourit en voyant Chuck]

Narrateur: Le pâtissier ne souhaitait pas être séparé de Chuck, qui, à son tour, ne souhaitait pas être séparée de ses tantes, Lily et Vivian, sans cesse mises au défi par leurs phobies sociales. Au nez et à la barbe du pâtissier, Chuck cuisinait secrètement pour ses tantes des tartes aux vertus homéopatiques exaltantes, espérant qu'une part par jour soulagerait naturellement leurs esprits.[Chuck place la tarte dans le four au moment où Ned entre dans la cuisine; il a des boutons d'insectes sur le visage qu'il essaye de couvrir avec sa main]

 

Ned: Tu es déjà levée...

Chuck: Je n'arrivais pas à dormir.

Ned: Mauvais matelas ?

Chuck: Mauvais rêves. Ils sont bien plus présents qu'avant ma mort. N'est-ce pas intéressant ? Juste une de ces... petites choses. Qu'est-ce que c'est ?

Ned: J'ai... été mordu.

Chuck: Ce sont des piqûres d'abeille. Comment peux-tu en avoir tant ? Et après qu'elles t'aient attaqué ? Elles meurent en principe.

Ned: Pas avec moi. Elles me piquent, meurent, et s'envolent à nouveau, et d'autres abeilles meurent.

Chuck: Tu crois que leur miel a un goût différent, parce qu'elles sont mortes ? Ce serait pas intéressant ? Juste... une de ces petites choses.

Ned: Je veux te montrer quelque chose.

 

[TOIT: Ned emmène Chuck sur le toit de l'immeuble, où se trouvent une douzaine de rûches]

Chuck: Des abeilles !

Ned: Tes abeilles.

Chuck: Mes abeilles ? Tu veux dire...

Ned: Non, pas celles-là... De nouvelles abeilles. Techniquement, toujours tes abeilles, juste pas celles que tu connaissais. Mais je suis sûr qu'elles sont aussi gentilles.

Chuck: Tu te rends compte que garder des abeilles dans l'enceinte de la ville est complètement illégal ?

Ned: Et je suis presque sûr de m'en ficher.

Chuck: Dans ce cas, on est deux. On peut planter des fleurs sauvages sur les toits et devenir des pionniers païens de l'apiculture urbaine ! Merci. Merci. Merci. Si je pouvais te prendre dans mes bras, je sais que je peux pas, mais... sache juste que je le voudrais.

Ned: Je le sais.

Narrateur: Alors que Chuck songeait à son futur en tant que pionnière païenne de l'apiculture urbaine...

 

[PIE HOLE: Olive se bat avec la porte verrouillée]

Narrateur: ...Olive Snook songeait au fait que l'homme qu'elle aimait semblait être amoureux d'une autre. Son affection pour le pâtissier n'avait pas changée, malgré la concurrence d'une fille morte, qui n'était pas morte. [Digby déverouille la porte avec ses pattes; Olive ouvre la porte et sourit]

Olive: J'ignorais que tu pouvais faire ça.

Narrateur: Au contraire, la determination d'Olive n'avait qu'augmenté quand elle avait réalisé que Chuck devait en fait être morte.

[Ned et Chuck entrent par la porte de derrière]

Narrateur: Olive supposait que Chuck avait feint sa mort. Elle garderait son secret pour l'instant, tout comme Chuck garderait le sien.

Ned: Il y a une tarte dans mon four. [la sort]

Chuck, mentant: C'est la mienne, je m'entraînais.

Ned: Ça sent le fromage. C'est une quiche ?

Chuck: J'ai ajouté du gouda dans la pâte, fourrée à la pomme. Je me suis dit que j'essaierais ça.

Olive: Tu sais ce qui serait délicieux ? De la poire avec une pâte au gruyère. Je parie que ce serait très bon.

Chuck: Oui, sûrement.

Narrateur: Sans que Chuck s'en doute, Olive savait que le gruyère avec la poire était délicieux... [Chuck donne la boîte à tarte pour les tantes au livreur]

Chuck: Merci.  [Olive prend la boîte à tartes en secret]

Narrateur: ... parce qu'elle avait secrètement livré la première tarte aux vertus exaltantes aux tantes Lily et Vivian, tout comme elle livrerait celle-là... [Bam!]  Mais pas avant... qu'une collision ait lieu.

 

[DEVANT LE PIE HOLE: Olive court dehors pour voir qu'un oiseau s'est écrasé dans une fenêtre, suivit par Ned]

Olive, tenant l'oiseau: Je pense qu'elle est morte ! Tu peux sentir le pouls ?

Ned: Je ne... prends pas le pouls.

Olive: Ils sentent comme ça. Viens ici. [attrape la maine de Ned (à son horreur) et la place sur sa poitrîne imitant des battements de coeur] Pump, pump ... pump, pump ...pump, pump. [Emerson et Chuck sortent; Ned retire sa main rapidement d'un air coupable]

Emerson: C'est un oiseau mort ? Pourquoi vous touchez ça ? Jetez-le. C'est infesté de maladies, et vous servez à manger.

Olive: Ne soyez pas si dramatique. En plus, il n'a pas l'air malade.

Emerson: C'est mort, et c'est un oiseau. C'est malade. [Emerson pousse l'oiseau contre Ned; l'oiseau revient à la vie]

Olive: C'est un oiseau miraculé ! Il est miraculé, pas malade.

Ned: Je devrais peut-être le prendre.

Chuck: [l'arrêtant] Vraiment, il le faut ? Elle a déjà beaucoup souffert. Elle a l'air vraiment heureuse d'être ici.

Narrateur: Ayant ramené une chose morte à la vie le pâtissier tremblait en pensant à qui, ou quoi, paierait pour cette vie, de la sienne. [Ned remarque un écurueil sur le trottoir, pendant qu'Emerson regarde sa montre; Digby les observe au travers de la fenêtre]

Chuck: Comment a-t-elle perdu son aile ?

Olive: Elle ne semble pas souffrir.

Ned: Elle ne souffre... sûrement pas. Mais je suis pas un oiseau.

Chuck: Un pigeon.

Ned: Un pigeon. Je marchais comme un pigeon* étant jeune, mais rien que des chaussures orthopédiques ne puisse résoudre.

Emerson: [prend Ned à part] Quel est le prix pour la vie d'un oiseau ? Si c'est autant ou plus que la mienne, je dois retourner dans ma voiture.

Ned: Je suis plus inquiet pour cet écureuil.[regarde sa montre et essaye d'éloigner l'écurueil]

Olive, s'adressant au pigeon: Ne t'inquiète pas. Je sais exactement quoi faire de toi. J'ai rencontré dernièrement un couple d'amoureux des oiseaux. Je vais les consulter.

Narrateur: Olive faisait allusion aux tantes Lily et Vivian.

Chuck: Vraiment ? J'en ai aussi connu dans le temps.

Narrateur: Chuck faisait aussi allusion aux tantes Lily et Vivian.

Olive: Dans le temps ? Sont-ils morts ?

Chuck: Il y a eu une mort.

Olive: Quel dommage...

Narrateur: Elles étaient tellement occupées à faire des allusions, qu'elles ne s'aperçurent pas que 60 secondes étaient passées. Le pâtissier ne pouvait, lui, se permettre un tel luxe. [un corbeau tombe par terre, mort]

Ned: Il pleut des oiseaux morts ! [au-dessus de leurs têtes, un avion passe en faisant beaucoup de bruit, ils lèvent tous la tête]

Olive: Qu'est-ce qu'il se passe là-haut ?  [un avion s'écrase dans un immeuble]

Narrateur: Voilà ce qu'il se passait là-haut... Un avion d'épandage fou s'était écrasé la tête la première dans la baie vitrée d'un luxueux appartement, tuant le pilote sur le coup. Son corps fût catapulté hors du cockpit dans le salon d'un certain Conrad Fitch.

 

[APPARTEMENT DE CONRAD FITCH: Ned, Chuck et Emerson entre alors qu'une équipe d'urgence emmène le corps du pilote. Le propriétaire de l'appartement, Conrad Fitch, se tient au milieu des débrits, abasourdi]

Chuck: Ce n'est... Ce n'est pas du racolage ? Je demande sans juger du tout.

Emerson: Si tu demandes sans juger, alors, oui, ç'en est. Cherchons des morts.

Ned: Ce n'est pas ce qu'on fait.

Emerson: Toi, tu réveilles les morts. Moi, je trouve des morts pour que tu les réveilles. Oh ! En voilà un.

Chuck: Pourquoi ne serait-on pas de simples citoyens soucieux des autres ?

Emerson: Parce que Big Daddy a besoin d'affaires fraîches.

Ned: Avoir un cadavre ne veut pas dire que tu vas être payé.

Emerson: Avoir de la vodka dans mon frigo ne veut pas dire que je dois la boire. Attends, en fait, si.

Chuck: Il n'a pas tort. Le crash d'un avion sur une tour peut entraîner une procédure civile, une procédure pénale, des dommages et intérêts...

Narrateur: Chuck s'était trouvé une passion pour le droit en étant bénévole comme jury à domicile pour un juge paraplégique. [FLASHBACK: Chuck est dans le salon de ses tantes, en pyjama; elle parle au téléphone]

Chuck: Nous, le jury déclarons l'accusé coupable.

 

[APPARTEMENT: alors que les paramédics emmènent le corps, Chuck se pousse pour les laisser passer mais se prend les pieds dans les débris et commence à tomber]

Narrateur: Ne pouvant rattraper Chuck dans sa chute, le pâtissier dû reculer, permettant ainsi à un autre homme de la rattraper. [Ned recule rapidement pour éviter de la toucher et le propriétaire de l'appartement la rattrape]

Chuck: Merci.

Conrad Fitch: Excusez le désordre. La bonne vient demain. Je devrais peut-être l'annuler.

Chuck: Vous vivez ici ?

Conrad: Jusqu'à présent.

Ned: Pouvez-vous la lâcher, s'il vous plaît ? [Chuck remarque une collection d'asiettes accrochée au mur]

Chuck: Au moins votre collection d'assiettes en porcelaine a survécu. [les assiettes s'écrasent par terre]

Conrad: C'était des Franklin Mint.*

Chuck: Je suis désolée.

Ned: Non, ça va. Ça va aller. J'avais besoin de simplifier ma vie, de toutes façon.

Narrateur: Le coeur de Chuck s'emballa pour l'homme avec un avion dans son salon, bien que le pâtissier ne désirait son coeur que pour lui seul. Tout à coup, racoler ne semblait pas être une si mauvaise idée.

Ned: Ahem! L'ambulance s'en va.

Chuck: Vas-y, toi. Je reste ici, pour voir si je peux aider.

Ned: Je suis sûr que ça va. Statistiquement, ça ne peut que s'améliorer. Par contre, le pilote mort a sûrement plein de derniers voeux.

Emerson: Des regrets tu veux dire...

Chuck: Tu n'as pas besoin de moi pour ça.

Emerson: Là, elle a raison.

Ned: Mais...

Emerson: Ne discute pas avec la dame. On a un cadavre à qui parler. [Il part avec Ned. MONTAGE: on peut lire sur le dossier posé sur le bureau d'un agent de l'assurance: "Assurance d'aviation des aviateurs, détails du contrat, police d'assurance à $500k, bénéficiaire Rebecca Caden"]

 

Narrateur: Voici les faits... Un certain Bradan Caden, pilote d'avion agricole, était âgé de 53 ans, 21 semaines, 5 jours, 6 heures et 19 minutes, quand son avion entra en collision avec la baie vitrée d'un luxueux appartement. 17 minutes après la collision, les agents d'assurance de M. Caden avait déjà rejeté la demande d'indemnisation sur son assurance vie avant même que cette demande ne soit faite. [l'agent tamponne "SUICIDE" sur le dossier]


 
[COULOIR DE LA MORGUE: Emerson et Ned marchent vers le bureau de légiste.  Ned est toujours bloqué sur l'incident avec Chuck]

Ned: Tu as vu comment il lui est rentré dedans ?

Emerson: Ouais, et alors ?

Ned: Moi, je suis pas un dragueur.

Emerson: C'était un peu m'as-tu-vu.

Ned: Carrément même. Un toit rempli d'abeilles n'est rien comparé à celui pouvant la rattraper. [distrait] Je ne le peux pas la rattraper !

Emerson: Ni lui sucer les orteils. Certaines femmes aiment ça.

Narrateur: La femme de Bradan Caden, Becky, pensait que son mari n'était pas sucidaire et était, en fait, un homme heureux.

 

[BUREAU DU LEGISTE: Becky Caden, nouvellement veuve, est en train de parler au légiste]

Becky Caden: C'était un homme heureux. Ces assureurs, ils font des suppositions sur les états d'âmes des gens.

Légiste: On ne devrait jamais supposer. [la porte s'ouvre; Emerson et Ned entrent]

Emerson: Un assureur ne sait rien de l'état d'esprit d'un défunt. Ils ne connaissaient pas le défunt. Vous, si. Excusez-moi. J'ai entendu votre conversation par accident. Je crois pouvoir vous aider.

Légiste: Je peux te parler ? [emmène Emerson dehors et ferme la porte]  Pourquoi déranges-tu cette pauvre femme ? Toi et ce blanc bec vous préparez un coup tordu ? Je ne sais pas quoi, mais vous êtes tordus.

Emerson: Je ne suis qu'un simple citoyen soucieux des autres.

Légiste: Tu fais de l'oseille, citoyen soucieux ?

Emerson: De quoi joindre les deux bouts.

Légiste: Bien... Si les mouches se posent sur moi, elles payent le loyer.

Ned: Excusez-moi. Je... vais juste. [dans la morgue, Ned ouvre le tiroir contenant le corps de Braden Caden: des tessons de verre sont enfoncés dans son visage.  Ned démarre sa montre et touche sa poitrine]

Ned: Salut.

Braden Caden: T'es celui qui a sauté sur mon avion ?

Ned: Non. On a sauté sur votre avion ?

Braden: J'ai été attaqué.

Ned: C'est pour ça que votre avion s'est écrasé ?

Braden: Oh, oui, monsieur.

Ned: M. Caden...

Braden: Je pulvérisais le soja, ou je m'apprêtais à le faire, quand un dément en combinaison de prisonnier est monté à bord.

Ned: Le dément était à bord lors du crash ? Mais vous étiez le seul dément... défunt... qu'ils ont trouvé.

Braden: Alors le dément n'est pas mort. Le veinard. [à la fin de la minute, Ned le touche alors que le légiste, Mme Caden et Emerson arrivent]

Légiste: C'est quoi ce bordel ?

Ned: L'avion a été attaqué.

Légiste: Comment vous avez appris ça ?

Ned: L'ADN... plus ou moins...

Narrateur: Olive Snook arriva à Coeur d'Coeurs, une cage dorée abritant l'oiseau à une aile dans une main, et une tarte dans l'autre bien décidée à révéler que Charlotte Charles aussi appelée "Chuck", simulait sa mort.

 

[SALON DES CHARLES: Lily est en train d'examiner le pigeon avec une loupe alors que Vivian et Olive l'observe par-dessus son épaule]

Tante Lily: C'est un pigeon voyageur.

Olive: Porteur de maladies ou de messages ?

Tante Lily: Les deux. [elle retire un petit tube accroché à sa patte]

Tante Vivian: Un oiseau à potins. Comme c'est excitant ! [elle tend la main pour prendre le mot mais Lily l'écarte]

Tante Lily: Est-ce que tu ouvres le courrier des gens ?

Olive: Qui sont ces gens et à quel point est-ce difficile à ouvrir ?

Tante Vivian: [elle laisse échapper un petit rire mais s'arrête immédiatement] Je ne sais pas d'où c'est venu.

Tante Lily: Qu'est-ce qui te prend ?

Tante Vivian: Qu'est-ce qui te prend ?

Narrateur: Ce qu'elles avaient pris, c'est de la tarte homéopathique de leur nièce. Comme avec les antidépresseurs, l'humeur était légèrement changeante au début. [Olive fait des signes au pigeon]

Olive: Vous pensez pouvoir la soigner ?

Tante Lily: Elle va juste sortir et se blesser à nouveau.

Tante Vivian: Les coyotes vont se régaler avec elle.

Olive: Son destin était de voler. Elle doit accomplir sa destinée et délivrer ce message. "L'oiseau piégé dans son étroite cage peut rarement voir à travers les barreaux de sa rage." [Olive ouvre les rideaux théâtralement, puis tousse à cause de la poussière remuée par les rideaux]

Tante Vivian: Ça ne ferait pas de mal d'essayer.

Olive: Voilà le bon esprit ! Et dès que Pidge sera guérie, on pourra célébrer ça en allant faire un tour au Pie Hole. C'est un chouette endroit avec plein de gens intéressants. Vous pourriez y rencontrer quelqu'un par hasard...

Narrateur: De la sorte, Olive Snooke venait de mettre son plan à éxécution.

Tante Lily: Pourquoi on sortirait pour une tarte alors que vous venez d'en amener une ?

Olive: Je trouverai une raison.

Narrateur: Pendant qu'Olive Snooke songeait à un moyen de sortir Lily et Vivian de leur routine, le pâtissier songeait aux pires scénarios.

 

[APPARTMENT DE CONRAD FITCH : Ned et Emerson passent sous le ruban de la police et entrent]

Narrateur: Non seulement pour le pirate de l'air, que Becky Caden lui avait demandé de retrouver, mais pour Chuck et cet homme la portant comme le pâtissier ne pourrait jamais.

Ned: Il ne sont pas là. C'est mauvais signe.

Emerson: Ils sont peut-être allés se balader.

Ned: Ça n'arrangerait rien.

Emerson: Qu'est-ce qui serait pire... Qu'ils soient enfermés dans le coffre d'un pirate de l'air, ou sirotant des Mimosas dans une chambre d'hôtel ?

Ned: Je n'aime aucun des deux scénarios,  c'est quoi cette odeur ?

Emerson: Je pensais à ton eau de cologne.

Ned: Qui pourrait mettre un truc pareil ?

Emerson: Moi, j'en mets ! [Ned remarque deux mugs posés au-dessus d'un coffre servant de table basse]

Ned: Regarde. Ils ont pris un café. Il y'a quelque chose là-dedans. [Ned ouvre le coffre et découvre le corps d'un homme; Ned et Emerson reculent d'horreur] C'est le pirate de l'air ?

Emerson: Quel genre de stupide pirate de l'air se cache lui-même dans un coffre de salon ? [Ned touche le corps et démarre sa montre, pendant que le pauvre homme s'étire du coffre]

Vrai Conrad Fitch: Fichu rhumatisme. Je me sens si à l'étroit, comme si j'étais coincé dans un coffre.

Ned: C'est le cas.

Vrai Conrad Fitch: C'est irrespecteux de contredire un vieil homme.

Ned: Vous avez attaqué cet avion ?

Vrai Conrad Fitch: Quel avion ? Par les feux de l'enfer. Cet avion a atterri dans mon appart.

Ned: C'est votre appartement ?

Vrai Conrad Fitch: Je viens de dire quoi ? J'étais là, à déguster mes pruneaux quotidiens, et la poudre de psyllium*, espérant que ça allait marcher. Et soudain, j'ai vu ce truc volant vers moi.

Emerson: Si c'est votre appartement, qui est Conrad alors ?

Vrai Conrad Fitch: Mais enfin... Vous êtes la brigade des idiots ?  [pointe du doigt le nom inscrit sur sa tenue "Conrad"]  Coucou!

Ned: Oh...[Ned touche le vrai Conrad; les deux hommes se posent de questions sur le jeune homme qu'ils ont rencontré un peu plus tôt...]


 
[PIE HOLE: Chuck et le Faux Conrad entrent]

Chuck: Vous aimez la tarte ?

Faux Conrad: Ce serait criminel de ne pas l'aimer. Tout ce que je suis, tout ce que j'étais, tout ce qui faisait de moi la personne que je suis, était dans cet appartement. Je dois repartir de zéro.

Chuck: J'ai déjà tout perdu une fois. Et vous savez quoi ?

Faux Conrad: Un avion a atterri dans votre salon ?

Chuck: Non.

Faux Conrad: Un incendie volontaire ?

Chuck: Autre chose, mais j'ai ressenti un étrange frisson de plaisir à cette idée.

Faux Conrad: D'avoir de nouvelles affaires ?

Chuck: De laisser tomber tout ce que je n'aimais pas de moi, et garder tout ce que j'aimais.

Faux Conrad: Je viens juste de vous rencontrer, mais je n'imagine pas quelque chose de vous qu'on ne puisse pas aimer. [il prend sa main et Chuck fixe sa main du regard]

Narrateur: La première pensée de Chuck fut de vite enlever sa main. La seconde fut que c'était agréable... que quelqu'un lui tienne la main.

Faux Conrad: [remarque son incomfort et retire sa main] Pardon. C'était votre petit ami tout à l'heure, celui qui a reculé pour vous laisser tomber ?

Chuck: Il ne m'a pas laissée tomber. On dirait pas, mais c'était un geste d'affection.

Narrateur: Si seulement c'était la main du pâtissier.

Chuck: Je peux vous demander une faveur ? Vous pourriez tenir ma main, juste un moment, mais sans rien dire ? Je vais fermer les yeux.

Faux Conrad: D'accord. [MONTAGE: Chuck ferme ses yeux et les rouvre pour voir Ned. Il porte des les mêmes vêtements que le Faux Conrad]

Narrateur: Alors Chuck tenait la main du pâtissier... mais seulement par substitution.  [Faux Conrad s'éclaircit la gorge et Chuck ouvre ses yeux.  Soudain, on entend un bang! contre la fenêtre: Ned est dehors, les deux mains contre la vitre, attéré]  C'était le substitut qui inquiétait le pâtissier.

Faux Conrad: Je vais aux toilettes. [il s'éloigne rapidement et Emerson s'empresse de rejoindre Chuck]

Chuck: Comment ça s'est passé ?

Emerson: Où est-il passé ?

Chuck: Conrad ? Aux toilettes.

Ned: Ce n'est pas Conrad. [Ned se retourne et voit le Faux Conrad se diriger vers la porte de derrière]  C'est le pirate de l'air. Il va aux toilettes dans ma cuisine.

Chuck: Voilà, je rate un voyage à la morgue...

 

[CUISINE DU PIE HOLE : Alors que le pirate de l'air tente de s'enfuire par la porte de derrière, Ned attrape son bras droit et tire ... jusqu'à ce que le bras sort de la manche du pirate de l'air et assome Ned ; le pirate de l'air s'enfuit, Emerson à ses talons. Ned tend le bras en bois vers Chuck]

Ned: C'est cette main que tu tenais ?

 

[ALCOVE DU PIE HOLE : Ned et Chuck sont assis face à face, le bras en bois entre eux]

Chuck: Eh bien, c'est donc un sacré menteur ?

Ned: Un sacré menteur, à qui tu tenais la main. Ça veut dire quoi ?

Chuck: C'était... Je... Si tu veux savoir... Je faisais semblant de te tenir la main.

Ned: C'est censé me rassurer ?

Chuck: Ben... Oui.

Ned: D'un côté, ça me rassure. D'un autre côté, te voir à ceux d'un autre, non.

Chuck: Ned, c'est un fugitif.

Ned: Tu le savais pas en lui tenant la main. Et pour information, en plus d'être un fugitif, c'est un pirate de l'air qui a empêché des centaines de cultures d'être fertilisées par les airs. Et il a caché un vieil homme mort dans un coffre.

Chuck: Je ne dis pas qu'il n'est pas coupable, et je ne dis pas que je le suis. Je dis juste que ça n'a rien à voir avec lui.

Ned: Non, ça a à voir avec Becky Caden, l'épouse de Bradan Caden, que ton homme de main a rendue veuve en réduisant son salon en poussière. [Emerson revient]

Chuck: Vous l'avez attrapé ?

Emerson: Ce salaud de manchot était rapide. Mais j'ai contacté mes hommes à la prison.

Chuck: Vous avez des "hommes" ? C'est mignon.

Ned: T'as trouvé un truc intéressant ?

Ned: Oui. Et on aura besoin de pelles.

Narrateur: Emerson Cod avait appris trois choses. Primo, celui qu'ils pensaient être Conrad Fitch était en fait Lemuel Winegard. Un modeste employé d'une compagnie nommée Ornan Energy. [MONTAGE: Un Lemuel sans lunettes se faufile dans une salle de fournitures et retire un dossier confidentiel de sa veste ] Deuxio, Ornan était une société spécialisée dans la vente de divers produits : plastique, acier... et informations confidentielles. [Lemuel passe le dossier dans une déchiqueteuse, mais il est tellement occupé à regarder l'entrée de la pièce qu'il ne voit pas son bras droit passer dans la déchiqueteuse]  Ces dernières coûtèrent sa main droite à Lemuel, ainsi que sa liberté. [CELLULE DE PRISON : la porte de la cellule se referme] Tertio, en prison, Lemuel fut appelé "Lem le Gaucher", un surnom donné par Jackson Lucas, son compagnon de cellule, un célèbre voleur de diamants, dont la dernière opération s'était soldée par un trésor qui demeura caché... [Lemuel se retourne et laisse apparaître un vieil homme en sous-vêtements.  FLASHBACK: Jackson Lucas, jeune, cache des diamants à un emplacement inconnu.  De retour dans le présent, Lemuel tend son bras droit et Jackson y plante une fourchette]  même après sa mort. [Jackson disparaît] Il emporta le secret dans sa tombe, au cimetière de la prison.

 

[CIMETIERE DE LA PRISON : Ned et Chuck sont en train de creuser, pendant qu'Emerson les regarde]

Chuck: Oh, Lem le Gaucher était donc un criminel en col blanc... Je comprends mieux. [elle tend une pelle à Emerson et il s'appuie dessus]

Emerson: Oh, merci. On sera d'abord payés par la veuve du pilote, quand on aura prouvé que ce n'était pas un suicide... Les morts nous mènent toujours à une cagnotte.

Chuck: Ouais, ouais, "la vodka au frigo"...

Emerson: On sera ensuite payé par le FBI en récompense d'avoir remis le Gaucher en prison, à sa place.

Ned: J'ai hâte de voir ça.

Emerson: Et une troisième fois avec le trésor de Jackson. [Chuck laisse tomber de la terre sur les chaussures d'Emerson] Hé !  [La pelle de Ned finit par tomber sur le cercueil]  Hé... Viens voir papa...

Ned: Attention, âme sensibles s'abstenir. C'est possible qu'il ne soit plus très frais.

Emerson: Bordel, je déteste ça.

Chuck: Tu m'en veux ?

Ned: Pourquoi je t'en voudrais ?

Chuck: Pour avoir tenu une autre main que la tienne.

Emerson: Vraiment ? Dans un cimetière ? C'est là que vous voulez en discuter ?

Ned: Essayez de... respirer par la bouche.  [ouvre le cercueil et regarde dedans]  J'aurais préféré qu'il y ait un peu plus d'yeux.

Emerson: Touche-le qu'on en finisse.

Chuck: Non, attends.

Emerson: Quoi ?

Chuck: Un peu de dignité. [elle place ses lunettes de soleil sur le cadavre]

Ned: Merci. [Ned démarre sa montre et touche Jackson]

Jackson Lucas: Je vois rien ! Je suis aveugle ?

Ned: Bonne nouvelle : c'est pas le cas. La mauvaise : vous êtes mort.

Chuck: Être aveugle, c'est des clopinettes à côté, hein ?

Emerson: Il est où ton butin, Jack ?

Jackson Lucas: Pourquoi je parlerais ?

Ned: Le karma. C'est une bonne monnaie d'échange après la mort.

Jackson Lucas: Dans le moulin de la ferme Vonroenn, au pied des escaliers. Combien je gagne ?

Emerson: Beaucoup. Et le Gaucher ?

Ned: Vous lui avez dit où c'est caché ?

Jackson Lucas: Bien sûr que oui. Je lui devais bien ça.

Chuck: En quel honneur ?

Jackson Lucas: Il a repris le flambeau... [Ned le touche et Jackson retombe, mort]

Emerson: Bon, on a un moulin à trouver.

Narrateur: Le flambeau ne vivait plus entre Chuck et ses tantes Lily et Vivian mais Olive faisait de son mieux pour le rallumer.

 

[SALON DES CHARLES: Lily a une lampe sur son cache-oeil; elle est en train d'opérer le pigeon; Vivian et Olive l'assistent]

Tante Lily: Agrafes.

Olive: [les lui tend] Agrafes...

Tante Vivian: Ruban.

Olive: [le lui tend] Ruban...

Tante Lily: Machine à décorer.

Tante Vivian: [la lui tend] Machine à décorer... Je peux en faire un ?

Tante Lily: Le dernier, peut-être.

Tante Vivian: Si vous voulez, on pourrait décorer la cage de Pidge quand on aura fini.

Olive: Pidge ne restera pas longtemps. Ça ne servirait à rien de décorer sa cage.

Tante Vivian: C'est tellement triste, une cage vide. Quand un de nos oiseaux meurt, on l'empaille aussitôt, pour le remettre sur son perchoir.

Tante Lily: Vivian fait des merveilles, avec du sable et de la ficelle.

Tante Vivian: Et des petites billes, pour les yeux. C'est comme si l'oiseau était toujours parmi nous.

Tante Lily: [pensant à Chuck] On ne peut pas tout remettre sur son perchoir...

Olive: Cela a dû être atroce quand Charlotte est partie.

Tante Lily: Elle n'est pas partie. Elle est morte.

Tante Vivian: Et du sable, de la ficelle ou des petites billes ne pourront pas nous la rendre.

Narrateur: Mais Olive n'aura besoin ni de sable, ni de ficelle ou de petites billes, pour faire revenir Chuck. Elle avait besoin d'une série d'événements...

Tante Lily: Aile.

Narrateur: ... et celle-ci allait bientôt commencer.

Olive: Aile. Je peux faire le dernier ?

Tante Lily: Trop tard. [le pigeon se relève et tend sa nouvelle aile]

Olive: Qu'est-ce que t'en penses, Pidge ?

Narrateur: Et tandis qu'Olive, les tantes, et Pidge se préparaient à la prochaine étape de leur aventure...

 

[MUSEE DU COMTE DE PAPEN: Le trio entre dans le bureau et y trouve une vielle dame, la Conservatrice, les yeux et la bouche ouverts]

Narrateur: ... une autre aventure rencontrait une impasse.

Chuck: Elle est morte ?

Emerson: C'est officiel, le Gaucher est loin devant nous.

Chuck: Vous pensez que le faux Conrad l'a tuée ?

Ned: Le rasoir d'Occam*, toutes choses égales par ailleurs, la solution la plus simple est souvent la meilleure.

Chuck: J'y croyais avant que tu ne me ramènes des morts... Ça fout la théorie en l'air.

[Ned démarre sa montre et touche son menton: rien ne se passe. Surpris, il la retouche: toujours rien]

Emerson: Ton doigt a peut-être besoin d'une nouvelle pile. Laisse-moi voir. [Emerson attrape la main de Ned et gifle la Conservatrice, qui se réveille en ronflant]

Emerson & Ned: [se pointant l'un l'auter du doigt] C'est lui.

Conservatrice: [avec un accent britannique] J'ai dû à nouveau m'assoupir. Comment puis-je vous aider ?

Emerson: On recherche un moulin, du style des Vonroenn.

Conservatrice: C'est drôle, un jeune homme était justement là, posant des questions sur ce moulin.

Chuck: Il n'avait pas qu'un seul bras par hasard, si ?

Conservatrice: À vrai dire, si.

Ned: Occam !

Conservatrice: À vos souhaits.

Ned: Merci.

Emerson: Le moulin... Qu'est-il advenu ? Rasé, détruit, reconstruit, enlevé ?

Conservatrice: À la retraite! Plus de ferme, donc inutile. Il a été transféré à l'AMA il y a environ 20 ans.

Ned: Des lamas ? Quels rapports avec des moulins ?

Chuck: L'AMA, l'Administration des Moulins Anciens.

Conservatrice: Le moulin des Vonroenn est préservé en tant que patrimoine historique. J'ai une carte ici.

Emerson: Ça c'est narcoleptique. Nécrophile, c'est l'autre.

Ned: Ouais...

Narrateur: Avec un nouveau plan, le pâtissier et ces associés laissèrent la conservatrice narcoleptique à ses rêves. Pendant ce temps, de retour à Couer d'Couers, un petit animal planifiait sa propre évasion. Le mépris d'Olive à l'égard de Chuck était partagé... Soit voler le coeur du pâtissier, soit briser celui des tantes.

 

[SALON DES CHARLES: Vivian regarde tristement la cage vide de Pidgin, pendant qu'Olive monte un plan]

Olive: On sait que vous voulez lire le message de Pidge.

Tante Vivian: Lily serait si mécontente. Il y a eu un incident. J'ai lu quelque chose que je n'aurais pas dû, et nos vies sont allées totalement de travers. Lily ne m'a jamais pardonnée. Elle dit le contraire, mais... c'est faux.

Olive: Cette histoire m'intéresse pas mal.

Tante Vivian: [essayant de changer le sujet de la conversation] Remettons Pidge dans sa maison.

Olive: Pidge a quitté la maison. Je suis désolée. Je suis désolée que sa cage vide ne vous rende triste. Vous pourriez la remplir avec toute votre tristesse pour Charlotte et la mettre à une place spéciale de votre âme.

Tante Vivian: C'est très triste comme cage pour une âme.

Tante Lily: Mets-la quelque part où tu n'aies pas à la voir.

Olive: Ça ne sera pas toujours triste. Ça deviendra le nid le plus heureux quand vous serez prêtes. Faites un nid dans votre âme.

Tante Lily: Ne l'encouragez pas. Je la trouve sublime. [Pidge s'envole par une fenêtre]  Enfoiré.

Olive: Attends ! Tu as oublié ton message ! Pidge ! [court après Pidge; les tantes hésitent, arrivées au portail, incapable d'aller plus loin]

Narrateur: Tandis que les tantes regardaient Olive crier à l'aide... Elles pensèrent à leur propre cage et se demandèrent si elles étaient prêtes à la quitter. [MONTAGE: Au milieu des douzaines de moulins colorés, la caméra s'arrête sur un moulin vert à hélices rouges; à la fenêtre se trouve une belle jeune femme rousse, Elsita, coupant les légumes à l'aide d'un couperet ] Quelques kilomètres plus loin... Regardant à travers champs et collines, une magnifique femme du nom d'Elsita attendait l'homme qu'elle aimait pour se sentir complète. Ce qu'elle ignorait, c'est que Lem le Gaucher était déjà sur le chemin. [quelqu'un frappe à la porte; Elsita ouvre, le couperet à la main]

Elsita: Qu'est-ce que vous voulez bordel ? [Lem Le Gaucher est à la porte]

Lem LE Gaucher: Je fais partie du Club des Historiens du Comté de Papen. Nous voudrions photographier ces lieux pour notre 87ème calendrier annuel sur les moulins.

Elsita: Où est votre appareil ?

Lem LE Gaucher: Dans la voiture.

Elsita: Vous mentez. Mais je m'ennuie. [elle le fait entrer; il a une hâche derrière son dos]

 

[VOITURE DES CHARLES: Suivant Pidge, Lily conduit avec Digby à l'avant, Olive et Vivian sont à l'arrière, chantant "Birdhouse in Your Soul"]

Tante Lily: Peu importe que vous chantiez. Mais gardez un oeil sur cet oiseau.

Ned: Tu connais notre problème.

Chuck: Si tu veux parler du toucher, je le vois plus comme un obstacle.

Ned: Plutôt grand l'obstacle.

Chuck: Pas comparé aux autres problèmes.

Ned: On a d'autres problèmes ?

Emerson: Je vais me tirer une balle.

Chuck: J'en apprends tellement sur toi.

Ned: Comme ?

Chuck: Tu es romantique.

Ned: Quand le coeur m'en dit.

Chuck: Et tu es jaloux, quand le coeur t'en dit. Comme tout le monde.

Ned: Tout le monde est un peu jaloux; if t'es pas jaloux, t'es peut-être - [soupire]  On peut éviter d'en parler ?

Emerson: La réponse à ta requête est "oui".

Ned: Non, en fait, je veux en parler. Je peux laisser couler, mais tel un chat, ça reviendrait, pas que ce soit ennuyeux, mais je n'ai pas de mots pour "demi-ennuyeux", et ça l'est... un peu.

Chuck: Tu vois ? C'est pas mignon ? On pensait n'avoir qu'un gros problème, alors, qu'en fait, on en a des centaines plus petits que l'on doit résoudre avant d'arriver au plus gros, donc... on est comme tout le monde.

Ned: Sauf que je ne peux toujours pas te rattraper.

Emerson: On prendra deux voitures la prochaine fois.

 

[MOULIN: Lem essaye d'attacher le poignet d'Elsita à la chaise avec ses dents, tenant la hache en même temps]

Elsita: C'est une grande hache.

Lem LE Gaucher: Je ne vais pas vous blesser. Promis. C'est... juste par précaution.

Elsita: Ça serait pas plus simple de poser la hache pour serrer la corde ? C'est drôle... Vous êtes littéralement un bandit manchot. Vous ne vous appelez pas "Applaudit", si ? Comme dans "Le son d'une seule main" ?

Lem LE Gaucher: No.

Elsita: Car les noms sont le signe du destin. Si vous croyez que Marc Bouché ne deviendra jamais plombier, réfléchissez-y à deux fois. Oh, non, vous avez utilisé du ruban pour m'attacher ? Vous attachez vos otages comme vous nouez vos lacets !

Lem LE Gaucher: C'est quoi votre problème ?

Elsita: Ben, je suis née dans le monde des moulins. Vous écoutez ou vous allez continuer à taper ?

Lem LE Gaucher: J'écoute. Vous êtes née dans le monde des moulins.

Elsita: Toujours à attendre le vent, pour pouvoir travailler,  mais je n'aime pas attendre. Ça me fatigue.

Lem LE Gaucher: Vous êtez sûre que c'est le vent que vous attendiez ?

Elsita: Vous m'imitez ? Si vous vous moquez de mon accent, je me détacherais plus vite qu'un serpent sortant de l'herbe !

Lem LE Gaucher: Je n'ai pas réfléchi et je m'excuse. c'est juste, j'ai beaucoup de choses en tête, et je suis un peu pressé.

Elsita: Où allez-vous ?

Lem LE Gaucher: Je ne sais pas encore.

Elsita: Vous devriez d'abord trouver ça. Recommencez à taper

.

[VOITURE DES CHARLES: Olive crie par la fenêtre]

Olive: Allez, Pidge ! Tu peux le faire ! Même pas une brise pour aider la pauvre Pidge, C'est assez ironique, vu les environs. Pidge ! Vas-y !

Narrateur: Le pigeon, de plus en plus fatigué par son aile rafistolée, savait quelque chose que les autres ignoraient. Son voyage était presque terminé. [Pidge les mène au moulin VonRoenn quand splat! Pidge s'écrase contre une fenêtre.  Lem et Elsita se retournent et voient Pidge à la fenêtre]

Lem LE Gaucher: C'était quoi ?

Elsita: C'est mon oiseau ! [elle se libère de ses lien et prend l'oiseau]

Lem LE Gaucher: C'est mon oiseau.

Elsita: De quoi parlez-vous ? C'est mon oiseau.

Lem LE Gaucher: Je vais le prouver. J'ai écrit le mot. [Regarde les pattes du pigeon] Où est le mot ?

Olive: Bonjour ! Je pourrais récupérer mon oiseau ?

Lem le Gaucher & Elsita: Le vôtre?

Olive: Oui, le mien.  C'est un pigeon voyageur. Elle voyage en portant un message. C'est son métier. [tient le mot]

Elsita: C'est mon message. [Elsita et Lem attrapent le mot en même temps et se regardent ]

Lem LE Gaucher: Elsa ?

Elsita: Je suis Elsita. Jackson ?

Lem LE Gaucher: Je suis Lem.

Elsita: Elsa était ma mère.

Lem LE Gaucher: Jackson était mon copain de couchette.

Tante Vivian: C'est une expression pour dire que...?

Lem LE Gaucher: Non, pas dans ce cas, madame.

Narrateur: Il faisait un froid glacial la nuit où Jackson Lucas... trouva refuge au moulin de Vonroenn. Il était en cavale depuis 5 jours et il savait que la police le talonnait. Pour garder intacts ses rêves de posséder une galerie d'art à Mexico, Jackson décida d'enterrer son trésor volé dans l'escalier... d'une propriété apparemment abandonnée. Son coeur s'arrêta pourtant, quand il vit une créature angélique descendre les escaliers. Elle s'appelait Elsa, et c'était son moulin. [alors qu'il verse les diamants dans le trou des escaliers, il lève la tête et aperçoit une magnifique femme rousse tenant un bébé pigeon-voyageur]

Elsa: Je m'appelle Elsa. C'est mon moulin.

Narrateur: Ce fut un coup de foudre. Sachant le peu de temps lui restant il l'embrassa. Ce moment fut parfait. Celui d'après... ne le fut pas. [la police arrive et l'emmène]

 

Jackson: Je t'écrirai.

Narrateur: Elsa tint sa parole. Pendant 20 ans, Jackson et elle continuèrent leur histoire d'amour par correspondance, de lettres en lettres, avec l'aide d'un pigeon voyageur indétectable. [un vieux Jackson lit une lettre d'Elsa, puis regarde Lem] Jusqu'au jour où Jackson comprit... qu'il ne serait plus capable de tenir sa promesse. Quelqu'un d'autre devrait le faire pour lui.

 

[MOULIN: Lem raconte l'histoire aux femmes]

Lem LE Gaucher: Quand Jackson est mort, j'ai commencé à préparer mon évasion. Ça m'a pris 2 ans. Et pendant tout ce temps, je continuais d'écrire à Elsa. Au début, j'écrivais par loyauté...  pour l'homme m'ayant enseigné les ficelles en prison, mais... au bout d'un moment, j'ai... senti se développer...

Tante Lily: Un état ?

Lem LE Gaucher: Pour Elsa... Du moins, je pensais que c'était Elsa.

Elsita: Et ma mère m'a fait jurer sur son lit de mort d'écrire à Jackson, elle disait que ça lui briserait le coeur d'apprendre sa mort. Mais chaque lettre était plus belle que la dernière, et je me surprenais à les attendre avec impatience.

Lem LE Gaucher: Tes lettres était tout aussi belles.

Tante Lily: On va en faire tout un fromage ?

Tante Vivian: Pidge les a réunis.

Olive: Comment a-t-elle perdu une aile ?

Lem LE Gaucher: Je l'ai prise avec moi en quittant la prison. Elle s'est envolée par la fenêtre et a terminé sa course dans l'hélice. Le pigeon a fait s'écraser l'avion.

Olive: Oh, Pidge a crashé l'avion !

Lem LE Gaucher: Où sont les diamants ?

Tantes Lily & Vivian, et olive: Diamants ?!

[Elsita sourit et tire sur sa jupe afin de révéler une fausse jambe avec un compartiment secret contenant les diamants]

Tantes Lily & Vivian: Bon sang de bois ! [quelqu'un frappe à la porte et Lem attrape sa hâche]

Olive: Non, non, ne paniquons pas. Je suis sûre que c'est juste le postier ou... un vendeur de moulin à moulin. Je m'en occupe.

Narrateur: Tandis qu'Olive lorgnait dans le judas, il lui vint à l'esprit que, si le pigeon voyageur était sauf dans le moulin à vent, ce n'était pas le cas pour l'oie blanche* en train d'attendre sur le pas de porte. [Olive voit Chuck, Ned et Emerson; ses yeux s'écarquillent de surprise, puis se rencentrent.  Sa main atteint la poignée de la porte et la tourne] C'était le moment qu'Olive Snook avait attendu. Elle n'avait qu'a ouvrir la porte pour révéler la tromperie de Chuck, et le pâtissier serait à elle. C'était tout ce que voulait Olive... et pourtant... [s'arrête et regarde les tantes; ses yeux se ferment alors que son animosité la quitte] Elle savait que les tantes seraient traumatisées par la découverte que feu Charlotte Charles était encore de ce monde. À ce moment, Olive sentit dans son coeur une légère brise éteindre l'ardente colère. Elle appréciait de plus en plus Lily et Vivian et elle ne pouvait se résoudre à les blesser. [elle ouvre suffisament la porte pour pouvoir s'y faufiler et aller dehors]

Olive: Salut, les potes !

Ned: Olive?

Emerson: Qu'est ce que tu fous là ?

Olive: Livraison de tarte. Tartes aux pommes, je crois.

Narrateur: Avec ces deux mots, Chuck sut. Ses tantes étaient à l'intérieur. [Chuck se tourne et voit la voiture de ses tantes, puis regarde Olive avec peur]

Chuck: Olive...?

Olive: Si tu sais ce qui est bon pour toi, ce que je crois, tu me donnes deux minutes.

Emerson: Quoi ?

Ned: Pourquoi ?

Chuck: Okay !

Olive: Super, alors ! [elle retourne à l'intérieur]

Lem LE Gaucher: Qui c'était ?

Olive: Pas le bon moulin. Ça doit arriver souvent par ici, hein ? Bref, je me sens gênée d'avoir pris autant de temps de votre journée. On devrait vraiment s'en aller. Ça ne vous dérange pas qu'on passe par derrière ? Je voulais juste jeter un oeil sur votre jardin en partant. Merci ! Bye !

 

[DEVANT LE MOULIN: Le trio attend toujours]

Chuck: Ned. Tu te rappelles quand je t'ai dit tout ce que j'avais appris sur toi ?

Ned: Jaloux, romantique, jaloux. Je devais le dire deux fois.

Chuck: Oui. Bien, c'est peut-être le bon moment de mettre par écrit tout ce que tu sais sur moi.

Ned: Pourquoi ?

Chuck: Comme ça, s'il arrive quelque chose... rappelle-toi de la liste.

Emerson: C'est fini.

 

[VOITURE DES CHARLES: Olive et ses tantes s'en vont]

Olive: Alors, n'était-ce pas une sortie sympathique ?

Tante Lily: J'ai besoin d'un verre.

Tante Vivian: Les jeunes dépriment Lily parce qu'elle a peur de mourir.

Narrateur: Alors que Lily se demandait si elle avait peur de mourir ou si tout simplement elle ne se sentait pas vivante, elle s'autorisa à prendre une bouffée d'air frais de la campagne.

Tante Lily: Je pense pas qu'on soit sorti depuis... [regarde dans le rétroviseur et voit Chuck se dirigeant vers le moulin] Charlotte ?!

Tante Vivian: Pas besoin d'hurler son nom. Je pense que le paradis est plus proche qu'on le pense.

Olive: Je suis d'accord.

 

[MOULIN: Emerson débarque, pistoler à la main]

Emerson: Haut la main ! [la police arrête Lem. Emerson compte l'argent de la récompense, heureux]

Elsita: Lemuel, je t'écrirai !

Narrateur: Le pâtissier et la fille qu'il appelait Chuck s'émerveillèrent du pouvoir de l'amour pour surmonter tous les obstacles le temps et l'espace...

 

[SALON DES CHARLES: Les tantes mangent une tarte et regardent une photo de Chuck et d'elles-mêmes]

Narrateur: ...les privations et la douleur...

 

[PIE HOLE: Olive regarde Ned rêveusement]

Narrateur: ...Quand ça n'est pas réciproque... [Ned, à son tour, regarde Chuck rêveusement]  ...Même la mort.

Chuck: Votre mari était un bon pilote. Il ne s'est pas suicidé. Un pigeon l'a tué, par accident.

 

[CELLULE DE PRISON: Lem est en train d'écrire pendant que Pidge attend patiemment]

Narrateur: Avec l'aide de Pidge, l'amour long courrier du Gaucher et d'Elsita continua de planer. Et le pâtissier réalisa, que si certains obstacles ne risquent pas de disparaître...

 

[TOIT: Chuck est e tenue d'apicultrice, admirant ses abeilles quand une main gantée lui tapote l'épaule : c'est Ned dans sa propre tenu d'apiculteur ]

Ned: Une danse ?

Chuck: Oui, s'il te plaît.

Narrateur: ... on peut toujours trouver un moyen de les contourner.

Chuck: Tu m'as rattrapée.

 

[FIN]

Fait par Elixir88

[ACADEMY PLAYING FIELD: Boys are playing kickball together, while Ned is off to the distance, bouncing an orange ball off a tree]

Narrator: At this very moment, at town of Northrush, young Ned was lonely.  Unable to make friends at the Longborough School for Boys, he often found himself playing alone, with nothing but memories of happier times to keep his company.  What young Ned did not realize was that beyond the meadow under the same orange sky, someone he loved was remembering him. [Ned misses the tree and it bounces away deeper into a field]

[NED'S OLD HOME: There is a "For Sale" sign out front and appears abandoned ... except for Digby lying patiently on the front porch]

Narrator: His dog, Digby.  In fact, three days prior, Digby had made a decision: wearied by his own loneliness back in Coeur d'Coeurs and sensing his master's sorrow, Digby set out on a mission. [Digby perks up, runs off the porch and down the street] Uncertain as to his exact destination, he ventured into the great unknown and guided only by the compass of his heart. [Digby trots through the town when he looks up and sees an apartment on fire.  He goes to a fire box and pulls the trigger; a fire truck soon arrives and he continues his journey] Despite numerous distractions, Digby was determined to find young Ned - the boy who had given him a second chance at life.  And who was his best friend.

[ACADEMY FIELD: Ned looks around for his orange ball and sees Digby running toward him, holding the ball in his mouth; Ned smiles and runs toward him]

Narrator: Upon doing so, Digby proved that love can overcome any obstacle.  The reunion was bittersweet, however, as they instantly remembered the restrictions of their friendship: they could not touch or Digby would die. [both stop and stare happily at one another; Digby drops the ball in for his master.  Ned picks up a stick and pets Digby with it, then throws the ball in the air] Still, it was enough.  That day, Digby vowed he would never allow himself to separated from his master.

[THE PIE HOLE: Digby catches an orange ball in his mouth, while his master looks off into the kitchen and smiles upon seeing Chuck]

Narrator: The Pie Maker did not wish to be separated from Chuck, who, in turn, did not wish to separated from her aunts, Lily and Vivian, who continued to be challenged by social phobias.  Unbeknownst to The Pie Maker, Chuck secretly baked homeopathic mood-enhancers into pies for her aunts, hoping that a slice a day would herbally lift their spirits. [Chuck places the pie into the oven just as Ned comes in; there are welts on his face and he tries to cover them with a hand]

Ned: Oh, you're up early.

Chuck: Oh, I couldn't sleep.

Ned: Lumpy mattress?

Chuck: Lumpy dreams.  Which are a lot more vivid now than before I died, isn't that interesting?  Just one of those little things - [notices his face] What are those?

Ned: Oh, I, uh, got bit.

Chuck: Those are bee stings!  How did you get stung by so many bees, and what happened to the bees that stung you?  That's a suicide attack.

Ned: Not in this case: they sort of stung me, died, then they flew away again, and some other bees died.

Chuck: Do you think their honey tastes different ‘cause they died?  Wouldn't that be interesting?  Just one of those little things ...

Ned: I wanna show you something.

[ROOFTOP: Ned leads Chuck up the stairs to the buzzing of bees; there are a dozen hive-shaped apiaries]

Chuck: Bees!

Ned: Your bees.

Chuck: My bees?  You mean - ?

Ned: No, not those bees: new bees.  Technically, still your bees; not the bees that you knew. [ducks from a few stray bees] But I'm sure they're equally nice!

Chuck: You do realize that beekeeping within the city limits is completely illegal?

Ned: Yes.  And I'm almost sure I don't care.

Chuck: I can not care for the both of us!  We can plant wild flowers on rooftops and be unorthodox, urban honey pioneers!  Thank you, thank you, thank you: if I could hug you right now, I know that I can't, but just know that I want to.

Ned: I do.

Narrator: As Chuck considered her future as an unorthodox, urban honey pioneer ...

[THE PIE HOLE: Olive is struggling with the locked door]

Narrator: ... Olive Snook considered how the man she loved seemed to be in love with someone else.  Her affection for The Pie Maker had not wavered, despite the romantic threat of a dead girl who wasn't dead. [Digby unlocks the door with his paw; Olive opens the door and smiles]

Olive: I didn't know you could do that.

Narrator: On the contrary, Olive's resolve had only increased since the realization that Chuck indeed was supposed to be dead. [Ned and Chuck enter through the back door]

Chuck: [waving at Olive] Good morning!

Narrator: Olive had assumed that Chuck faked her own death: she would keep the secret for now.  As Chuck kept her secret from The Pie Maker.

Ned: There's a pie in my oven. [takes it out]

Chuck: [lying] Oh, that's mine: I was practicing.

Ned: [sniffing] Smells like cheese.  Is it quiche?

Chuck: I baked monastery gouda into the crust with tart apple filling.  I thought I'd try it.

Olive: [brightly] You know what'd be delicious?  Pear with gruyère crust!  Bet that'd be real good.

Chuck: [innocently] Yeah, it would.

Narrator: Unbeknownst to Chuck, Olive understood the deliciousness of pear and gruyère ... [Chuck gives the pie box for the aunts to the Deliveryboy]

Chuck: Thank you! [Olive secretly takes the piebox]

Narrator: ... Because she delivered that first mood-enhancing pie to Aunts Lily and Vivian.  As she would deliver this one. [Bam! followed by a squawk!] But not before a collision occurred.

[OUTSIDE THE PIE HOLE: Olive rushes outside to see that a bird collided with a window, followed by Ned]

Olive: [holds the bird] Oh, I think she's dead!  Can you feel a heartbeat?

Ned: [cringing back] I don't ... do heartbeats!

Olive: They feel like this - come here! [grabs Ned's hand (to his horror) and places it on her chest imitating a heartbeat] Pump, pump ... pump, pump ...pump, pump. [Emerson and Chuck come out; Ned quickly takes his hand away guiltily]

Emerson: Is that a dead bird?  Why you touching a dead bird?  Throw that thing away!  It's swimming with disease and you serve food!

Olive: Don't be such a drama queen!  Besides, it doesn't look diseased.

Emerson: It's dead and it's diseased and it's a bird. [Emerson shoves the bird into Ned and it comes alive again]

Olive: Ahh!  It's a miracle bird!  It's swimming in miracles, not disease!

Ned: Maybe I should hold it -

Chuck: [stopping him] No, really, do you have to?  She's obviously been through a lot and she seems really happy to be here.

Narrator: Having brought a dead thing back to life, The Pie Maker fretted over who or what would pay for that life - with its own. [Ned spots a squirrel on the sidewalk, while Emerson checks his watch; the two women fuss over the bird; oblivious to all, Digby is watching them through the window]

Chuck: I wonder how she lost her wing?

Olive: She doesn't seem to be in any pain.

Ned: It's probably not in any pain, but what do I know?  I'm not a bird.

Chuck: Pigeon.

Ned: Pigeon!  I was pigeon-toed as a child, but orthopedic shoes solved that.

Emerson: [takes Ned aside] What is the rate of exchange on the life of a bird?  ‘Cause if it's equal to or greater than mine, I need to get back to my car.

Ned: [pointing] I'm more concerned for that squirrel. [stares at his watch and tries to shoo it away]

Olive: [to the pigeon] Don't you worry: I know just what to do with you.  I recently made the acquaintance of a pair of bird lovers: I'll consult them.

Narrator: Olive was referring to Aunts Lily and Vivian.

Chuck: Really?  I used to know a pair of bird lovers!

Narrator: Chuck also referred to Aunts Lily and Vivian.

Olive: Used to?  Did they die?

Chuck: Death was involved.

Olive: How unfortunate.

Narrator: They were both so busy referring and inferring, they failed to notice that 60 seconds had passed.  The Pie Maker could not afford such a luxury. [a crow falls to the ground dead]

Ned: It's raining dead birds! [overhead, a plane buzzes loudly; they all look up]

Olive: What's going on up there? [a plane crashes into an apartment building]

Narrator: What was going on up there was this: an out of control crop duster crashed headfirst into the Broadview Luxury Apartment Complex, killing the pilot instantly.  His body was catapulted out of the cockpit and into the living room of one Conrad Fitch.

[CONRAD FITCH'S APARTMENT: Ned, Chuck and Emerson enter while an emergency crew takes away the pilot's body.  The handsome apartment owner, Conrad Fitch, stands in the middle of the mess, jaws agape]

Chuck: Does this qualify as ambulance chasing?  I'm asking without judgment at all.

Emerson: If you're asking without any judgment, then, yes, it does.  Look for body bags.

Ned: That's not our thing.

Emerson: [to Ned] Your thing is waking up dead people: my thing is finding dead people for you to wake up. [lights up] Ooh, found one!

Chuck: Why can't we just be here as concerned citizens of the world?

Emerson: Because Big Daddy needs some new yarn.

Ned: Just because there's a dead body doesn't mean you're going to get paid.

Emerson: Just because there's vodka in my freezer doesn't mean I have to drink it.  Wait, yes, it does!

Chuck: It's not wrong: plane crashes into a building it could mean a civil suit; criminal suit; negligence, pain and suffering ... [Ned and Emerson stare as she recites legalese]

Narrator: Chuck fostered her love of the law by volunteering as a stay-at-home juror for a paraplegic judge. [FLASHBACK: Chuck is in her aunts' living room, dressed in pajamas and speaking into a phone]

Chuck: We, the jury, find the defendant: guilty!

[APARTMENT: as the paramedics remove the body, Chuck steps out of their way but trips on debris and begins to fall]

Narrator: Unable to catch Chuck when she fell, The Pie Maker was forced to step aside - allowing another man to catch her. [Ned flies back to avoid touching her and the handsome apartment owner catches her]

Chuck: [to Conrad] Thank you!

Conrad Fitch: Forgive the mess.  The maid comes tomorrow.  Guess I should cancel that.

Chuck: Do you live here?

Conrad Fitch: Until very recently.

Ned: [upset/jealous] Can you put her down, please? [Chuck notices a plate collection on the wall]

Chuck: At least your collection of nautical plates survived. [predictably, they crash to the floor]

Conrad Fitch: Those were Franklin Mint.

Chuck: Sorry.

Conrad Fitch: [blasé] No, it's okay, I'll be okay.  I was feeling like I needed to simplify my life anyway.

Narrator: Chuck's heart went out to the man with a plane in his living room, despite The Pie Maker wanting her heart for himself.  Suddenly, ambulance chasing didn't seem like a bad idea.

Ned: Ahem!  The ambulance is leaving.

Chuck: Oh, you go ahead: I'm going to stay here, see if there's anything I can do.

Ned: I'm sure he's fine: statistically, his day can only improve.  Dead pilot on the other hand, probably has lots of last wishes.

Emerson: Yeah, like maybe he wished he shoulda turned left.

Chuck: You don't need me for that.

Emerson: She's got a point.

Ned: But -

Emerson: Don't argue with the woman: we got a dead guy to talk to. [he leaves with a reluctant Ned in tow. MONTAGE: Insurance agent's desk with a file that reads: "Aviator's Aviation Insurance, policy adjustments, life insurance policy $500k, beneficiary Rebecca Caden"]

Narrator: The facts were these: one Braden Caden, an agricultural aviator, was 53 years, 21 weeks, 5 days, 6 hours and 19 minutes old, when his crop duster collided with the Broadview Luxury Apartment Complex.  It was 17 minutes after the collision, and Mr. Caden's insurance agent had already rejected the claim on his life policy before the claim was even made. [the agent stamps "SUICIDE" on the file]
 
[CITY MORGUE HALLWAY: Emerson and Ned walk toward the Coroner's office.  Ned is still dwelling on the incident with Chuck]

Ned: Did you see the way he just swept in there?

Emerson: Yeah, so?

Ned: He sweeped: I'm not a sweeper.

Emerson: Yeah, it's a little showy.

Ned: It's a lot showy.  And what's a rooftop full of bees when someone can just catch her when she falls?  [distraught] I can't catch her, Emerson!

Emerson: Can't suck on her toes, neither.  [off Ned's look]  Some women like that.

Narrator: Braden Caden's wife, Becky, believed her husband was not suicidal, and was, in fact, a happy man.

[CORONER'S OFFICE: a dour and newly widowed Becky Caden is speaking to the Coroner]

Becky Caden: He was a happy man: the insurance people making assumptions about a person's disposition.

Coroner: One should never assume. [the door opens; Emerson and Ned enter]

Emerson: [smoothly] An insurance agent can't speak to the deceased's state of mind.  They didn't know the deceased: you did.  Pardon me, but I couldn't help but overhear your conversation, I believe I could be helpful.

Coroner: May I have a word with you? [leads Emerson outside and shuts the door] Why you bothering this poor woman?  You and that white boy got something kind of shifty going on?  I don't know what, but you're shifty.

Emerson: I'm just a concerned citizen of the world.

Coroner: You makin' a dime, Concerned Citizen?

Emerson: Maybe one or two to rub together.

Coroner: Well, then: flies land on me, they pay rent. [inside the office, Ned nervously gestures toward the morgue]

Ned: Excuse me, I'm just gonna ... [inside the morgue, Ned opens a drawer containing Braden Caden: his face has many shards of glass sticking out.  Ned starts his watch and touches his chest]

Ned: Hello.

Braden Caden: You the fella that jumped on my plane?

Ned: No!  A fella jumped on your plane?

Braden Caden: I was hijacked.

Ned: Is that why your plane crashed?

Braden Caden: Oh, yessiree. [from his point of view, it's as if he has the segmented vision of a fly; he stares as his hand in fascination]

Ned: Mr. Caden ...

Braden Caden: I was dusting soybeans, or getting ready to, when a deadbeat in a bright orange jail jumpsuit climbed aboard.

Ned: Was that deadbeat aboard?  Because you're the only body they found.

Braden Caden: Then Deadbeat's not dead: lucky him. [the minute up, Ned touches him just as the Coroner, Mrs. Caden and Emerson file in]

Coroner: What in the hell?

Ned: The plane was hijacked.

Coroner: How'd you come by that?

Ned: DNA.  -Ish.

Narrator: Olive Snook came to Coeur d'Coeurs on a wing and a prayer.  With a gilded cage housing the mono-winged bird in one hand and a pie box in the other, she set out to expose Charlotte Charles, also known as Chuck, as a faker of deaths.

[CHARLES' SITTING ROOM: Lily is examining the pigeon with a magnifying glass while Vivian and Olive hover]

Aunt Lily: Mmm-hmm: it's a carrier pigeon.

Olive: Diseases or messages?

Aunt Lily: Both. [she extracts a tightly wrapped tube from a band around its leg]

Aunt Vivian: A bird with gossip, how exciting! [she reaches for the note but Lily chastises her]

Aunt Lily: Do you open other people's mail?

Olive: Who's the people and how hard is it to open?

Aunt Vivian: [she lets out a giggle but stops immediately] I don't know where that came from!

Aunt Lily: What's gotten into you?

Aunt Vivian: What's gotten into you?

Narrator: What had gotten into the both of them was their niece's homeopathic pie.  As with any mood stabilizer, moods were a bit inconsistent at the start. [Olive gestures at the pigeon]

Olive: Do you think you can fix her?

Aunt Lily: It'll only go out and get hurt again.

Aunt Vivian: Coyotes will have their way with her.

Olive: She was meant to fly: she needs to fulfill her destiny and deliver that message.  A bird that stalks down his narrow cage can seldom see through his bars of rage! [Olive dramatically opens the curtains, then coughs from the dust]

Aunt Vivian: It wouldn't hurt to try!

Olive: That's the spirit!  And once we fix Pidge, we can celebrate by taking a trip to The Pie Hole!  It's a nifty spot with lots of interesting folks.  You never know who you might run into!

Narrator: With that, Olive Snook set her plan into motion.

Aunt Lily: Why would we go out for pie when you just brought us one?

Olive: I'll think of a reason.

Narrator: While Olive considered how to get Lily and Vivian out of their rut, The Pie Maker was considering worst case scenarios.

[CONRAD FITCH'S APARTMENT: Ned and Emerson duck under the yellow police sticker tape and enter]

Narrator: Not only for a rogue hijacker who he had been hired to find by Becky Caden, but for Chuck and the man who had been caught in a way The Pie Maker never could.

Ned: They're not here.  This is bad.

Emerson: Maybe they went for a stroll.

Ned: That would not make it better.

Emerson: Well, what's worse?  The two of them locked up in the trunk of a hijacker's car or drinking mimosas in a hotel room?

Ned: I'm not a fan of either scenario, and what's that smell?

Emerson: I thought it might be your cologne.

Ned: Who wears cologne?

Emerson: [defensively] I wear cologne! [Ned spots two mugs sitting on top of a trunk serving as a coffeetable]

Ned: Look: they had coffee. [takes a whiff and grimaces] Ooh, there's something bad in there. [Ned opens the trunk to reveal a scrunched up male corpse; the men cringe in horror] Is that the hijacker?

Emerson: What kind of a fool hijacker hides himself in a damn coffeetable? [he gestures at Ned to touch the corpse; he does so and starts his watch, while the poor man unfolds himself from the trunk]

Real Conrad Fitch: Ow!  Crap!  Feels like I'm stuffed in a trunk!

Ned: You are stuffed in a trunk.

Real Conrad Fitch: Don't contradict an old man: it's disrespectful.

Ned: Did you hijack that plane?

Real Conrad Fitch: What plane?  Oh, hell's fire, that thing flew into my apartment!

Ned: This is your apartment?

Real Conrad Fitch: What'd I just say?  There I was - enjoying my daily prunes in cilium powder and hoping for the best - and suddenly I see that thing flying at me!

Emerson: If this is your apartment, then who is Conrad?

Real Conrad Fitch: What is this, the idiot brigade? [points to his monogrammed shirt with the name "Conrad"] Hello!

Ned: Oh. [Ned touches the real Conrad and he dies; the two men wonder about the young man they met earlier ...
 
[THE PIE HOLE: Chuck and the Fake Conrad enter]

Chuck: Do you like pie?

Fake Conrad Fitch: Be criminal not to like pie. [they sit at a booth eating pie] Everything I am ... everything I was ... everything that represented me as a human being was in there.  I have to start over.

Chuck: I lost everything once: and you know what?

Fake Conrad Fitch: Did a plane fly into your living room?

Chuck: No.

Fake Conrad Fitch: Well, was it arson?

Chuck: No, it was something else, but I felt a queer thrill of opportunity.

Fake Conrad Fitch: To get new stuff?

Chuck: To let go everything about me that I didn't like and to hold onto everything about me that I did.

Fake Conrad Fitch: I just met you, but I can't imagine there isn't something about you that isn't something to like. [he takes her hand and Chuck stares at his hand]

Narrator: Chuck's first thought was to quickly pull her hand away; her second thought was how nice it felt to have someone hold her hand.

Fake Conrad Fitch: [notices her discomfort and pulls away] Oh, I'm sorry.  Was it your boyfriend back there, who took back a step to let you fall?

Chuck: He didn't let me fall: it was actually a very affectionate gesture.  In context.

Narrator: If only it was The Pie Maker's hand.

Chuck: Can I ask you a small favor?  Would you hold my hand for a moment, but don't say anything?  I'm just gonna close my eyes.

Fake Conrad Fitch: All right. [MONTAGE: Chuck closes her eyes and reopens to see Ned.  He is wearing the same clothes as the Fake Conrad]

Narrator: In that moment, Chuck was holding The Pie Maker's hand ... if only by proxy. [Fake Conrad clears his throat and Chuck opens her eyes.  Suddenly, there is a bang! against the window: Ned is outside, with both hands flat against the glass, aghast] It was the proxy that concerned The Pie Maker.

Fake Conrad Fitch: I gotta pee. [he takes off quickly and Emerson rushes in]

Chuck: How did it go?

Emerson: Where did he go?

Chuck: Conrad?  He was going to the bathroom.

Ned: He's not Conrad: he's the hijacker. [Ned turns to see the hijacker running for the back door] And he's going to the bathroom in my kitchen!

Chuck: Boy, you miss one trip to the morgue ...

[THE PIE HOLE KITCHEN: As the Hijacker tries to run out the back door, Ned grabs his right arm and pulls ... until the arm pops out of the Hijacker's sleeve and smacks Ned upside the head; the Hijacker takes off with Emerson hot on his heels.  Ned holds up the wooden arm to Chuck]

Ned: [accusingly] Is this the hand you were holding?

[THE PIE HOLE BOOTH: Ned and Chuck sit across each other with the arm between them]

Chuck: Well, he was a great big fibber, wasn't he?

Ned: A great, big fibber whose hand you were holding.  What was that about?

Chuck: I was - if you must know, I was pretending I was holding your hand.

Ned: Is that supposed to make me feel better?

Chuck: Well, yeah.

Ned: Well, on one hand it does make me feel better; on the other hand, the hand you were holding, it doesn't!

Chuck: Ned, he's an escaped convict!

Ned: You didn't know that when you held his hand!  And P.S., not only is he an escaped convict, he's also a hijacker who prevented thousands of crops from being aerially fertilized.  And he stuffed a surly, old dead guy in a trunk.

Chuck: I'm not saying that he isn't guilty and I'm not saying I am.  I'm just saying that it's not about him.

Ned: No, it's about our client, Becky Caden, wife of Braden Caden, the woman your handyman widowed when he decided to crop dust somebody's living room! [Emerson walks back in]

Chuck: Did you catch him?

Emerson: That one-armed bitch was speedy.  But I checked in with my people at the prison.

Chuck: You got people?  That's so neat!

Ned: Did you find out anything good?

Emerson: Yes!  And we're gonna need shovels.

Narrator: Emerson Cod had learned three things: first, the man they knew as Conrad Fitch was actually one Lemuel Weinger, a low-level employee of a company called Ornan Energy. [MONTAGE: A bespectacled Lemuel sneaks into a supply office and removes a confidential file from his jacket] Second, Ornan was an energy-based corporation known for several types of trading: plastics, steel and insider. [Lemuel puts the file through a shredder, but he is so busy looking over his shoulder, the shredder eats his right arm] The latter cost Lemuel his right hand.  It also cost him his freedom. [PRISON CELL: the cell door slams shut] Third, during his incarceration, Lemuel became known as "Lefty Lem".  A name given to him by his cellmate, Jackson Lucas, an infamous diamond thief whose final escapade resulted in a buried treasure that was never recovered. [Lemuel turns around to reveal an old man in his underwear.  FLASHBACK: Jackson Lucas as a young man is stashing diamonds in an unknown location.  Back in the present, Lemuel holds out his right hand and Jackson stabs it with a fork, then shakes it] Even after he died. [Jackson disappears] He ended up in a prison graveyard with his secret.

[PRISON GRAVEYARD: Ned and Chuck are digging, while Emerson watches]

Chuck: Oh, so Lefty Lem was a white-collar criminal!  That makes much more sense. [she hands Emerson a shovel and he leans on it]

Emerson: Thank you. [onto his favorite subject] I get paid once by the pilot's widow when we prove her husband's death wasn't a suicide - dead bodies always lead to paydays ...

Chuck: Yeah, yeah, vodka in the freezer.

Emerson: ... Get paid twice by the Feds once the reward for kicking Lefty's ass back to the clink where he belongs.

Ned: Looking forward to that.

Emerson: ... And we get paid thrice by finding Jackson's buried booty. [Chuck shovels dirt on his shoes] Hey! [Ned's shovel finally hits the coffin] Hey ... come to Papa.

Ned: You might want to avert your eyes: there's a good chance he's on the dewy side.

Emerson: Damn, I hate dewy.

Chuck: [to Ned] Are you mad at me?

Ned: Why would I be mad?

Chuck: For holding someone's hand that wasn't yours.

Emerson: Seriously: in a prison graveyard?  That's where you're gonna have this conversation?

Ned: You should, uh, breathe through your mouths. [opens the coffin and peers inside] I'd prefer a little more eyeball.

Emerson: Just touch the damn thing!

Chuck: No, wait!

Emerson: For what?

Chuck: A little dignity. [she puts her sunglasses on the corpse]

Ned: Thanks. [Ned starts his watch and touches Jackson, who immediately pops up feeling the air]

Jackson Lucas: I can't see!  Am I blind?

Ned: Good news is you're not blind.  Bad news is you're dead.

Chuck: Makes blind seem like a walk in the park, doesn't it?

Emerson: Where'd you bury your loot, Jack?

Jackson Lucas: Hah!  Why should I tell you?

Ned: Good karma: it's like currency in the afterlife.

Jackson Lucas: In the windmill on the old VonRoenn Farm, bottom of the stairs.  How much that worth?

Emerson: Plenty.  Ask him about Lefty.

Ned: Did you tell him where you buried it?

Jackson Lucas: Of course I did.  I owed him that much.

Chuck: What did you owe him for?

Jackson Lucas: Keeping the fire alive. [Ned touches him and Jackson falls back dead]

Emerson: All right, we got a windmill to find.

Narrator: Chuck's fire may not be alive as far as her Aunts Lily and Vivian were concerned, but Olive was doing her best to reignite it.

[CHARLES' SITTING ROOM: Lily has a light on her eyepatch performing surgery on the pigeon, while Vivian and Olive assist]

Aunt Lily: Brackets.

Olive: [hands it to her] Brackets.

Aunt Vivian: Ribbon.

Olive: [hands it to her] Ribbon.

Aunt Lily: Bejeweler.

Olive: [hands it to her] Bejeweler.  Can I do one?

Aunt Lily: Maybe the last one.

Aunt Vivian: If you'd like, we can bejewel Pidgin's birdhouse when we're done!

Olive: Pidgin's house is only temporary: no sense in bejeweling an empty home, is there, Pidge?

Aunt Vivian: There's something so sad about an empty birdhouse ... when one of our birds dies, we taxidermy it immediately, put it right back on its perch!

Aunt Lily: Vivian does wonders with sand and thread.

Aunt Vivian: And little marble eyes: it's like the little birds never left us at all!

Aunt Lily: [thinking of Chuck] Can't put everything back on its perch.

Olive: Must've been all kinds of horrible for you when Charlotte left.

Aunt Lily: She didn't leave: she died.

Aunt Vivian: And no amount of sand or thread or little marble eyes will ever bring her back.

Narrator: But Olive didn't need any sand or thread or little marble eyes to bring Chuck back: she needed a confluence of events.

Aunt Lily: Wing.

Narrator: And she was about to get one. [Olive plucks a wing from a taxidermied parrot and hands it to Lily]

Olive: Wing.  Can I do the last bejewel?

Aunt Lily: I already did it. [the pigeon stands up and flexes its new mismatched wing]

Olive: [pets it] Ohh!  What do you think, Pidge?

Narrator: And while Olive, the aunts and Pidge looked forward to their next step in their journey ...

[PAPEN COUNTY HISTORICAL SOCIETY MUSUEM, GIFT SHOP & OFFICE: The trio enter the office to find an older woman, the Curator, slumped at her desk, eyes and jaws open]

Narrator: ... Another journey had reached a dead end.

Chuck: Is she dead?

Emerson: Lefty Lem has officially taken the lead.

Chuck: Do you think Fake Conrad killed her?

Ned: Occam's Razor: "All thing's being equal, the simplest solution tends to be the best one."

Chuck: I used to believe that until you brought me back from the dead: that kinda screws the theory.

[Ned starts his watch and touches her chin: nothing happens.  Surprised, he touches her again: still nothing]

Emerson: Maybe your finger needs a new battery.  Here, lemme try. [Emerson grabs Ned's hand and slaps the Curator, who awakens with a snort]

Curator: Ow!

Ned & Emerson: [pointing at one another] He did it!

Curator: [in a British accent] I must've dozed off again!  Can I help you?

Emerson: We're looking for a windmill?  A VonRoenn Mill variety windmill?

Curator: Oh, that's funny: a young man was just in here asking about the VonRoenn Mill.

Chuck: He didn't happen to have one arm, did he?

Curator: As a matter of fact, he did!

Ned: [sneezing the phrase] Occam's!

Curator: Bless you.

Ned: Thank you.

Emerson: The windmill, what happened to it?  Razed, wrecked, rebuilt, removed?

Curator: Retired!  No farm, no use!  Got shipped off to N.A.R.M. some twenty years ago! [with her accent, sounds like "nahm"]

Ned: Why'd they send it off to ‘Nam?  Do the Vietnamese need windmills?

Chuck: N.A.R.M.!  National Area of Retired Mills.

Curator: VonRoenn Mill has been preserved for a historical landmark.  I have the map here! [holds up a brochure then immediately and suddenly passes out on her desk]

Emerson: [pointing] Now that's narcoleptic.  Necrophiliac's the other one?

Ned: Yeah.

Narrator: Armed with a new plan, The Pie Maker and Associates left the narcoleptic curator to her dreams.  Meanwhile, back in Coeur d'Coeurs, a tiny friend was planning her own escape.  Olive's disdain for Chuck was split in two: one for stealing The Pie Maker's heart and the other for breaking the aunts.

[CHARLES' SITTING ROOM: Vivian is looking sadly at Pidgin's empty cage, while Olive plots]

Olive: You know you want to read Pidgin's message.

Aunt Vivian: Lily would be so displeased.  There was an incident: I read something that I shouldn't have and life went horribly awry.  Lily never forgave me; she said she did, but she didn't.

Olive: Wow.  Now I'm more interested in that story.

Aunt Vivian: [trying to change the subject] Let's put Pidge back into her house.

Olive: Pidge has left the building.  I'm sorry: I'm sorry her empty birdhouse makes you sad.  Maybe you could fill it with all your Charlotte-sadness and hang it in a special place in your soul.

Aunt Vivian: It's an awfully sad birdhouse to have hanging in one's soul.

Aunt Lily: [wobbling in with a Martini] Hang it someplace you don't have to see it.

Olive: It won't always be sad: it'll be the happiest little birdhouse when you're ready!  Make a little birdhouse in your soul.

Aunt Lily: [to Olive] Don't encourage her. [admiring Pidge] I think she looks divine. [Pidge flies out an open window]  Son of a bitch!

Olive: Wait, you forgot your message!  Pidge! [dashes off and out to the front gate chasing after Pidge; the aunts hesitate at the front door, unable to go further]

Narrator: As the aunts watched Olive scream for help, they considered their own birdcage and wondered if they were ready to leave it behind. [MONTAGE: Across dozens of brightly-colored windmills, the camera stops at a bright green one with red sails; at the window is a lovely red-haired young woman, Elsita, chopping vegetables with a cleaver] A few miles away, looking out across the fields and hills, a beautiful woman named Elsita waited for the man she loved to make her heart complete.

Narrator: Little did she know that Lefty Lem was already on his way. [door knocks; Elsita answers with cleaver in hand]

Elsita: [unfriendly] What the hell do you want? [reveal Lefty Lem in stolen clothes]

Lefty Lem: I'm from the Papen County Historical Society?  We'd like to photograph these premises for our 87th Annual Mills of the Wind Papen County Collector's Calendar?

Elsita: Where's your camera?

Lefty Lem: [lying] It's in the car.

Elsita: You're lying.  But I'm bored. [she lets him in; he has an ax behind his back]

[CHARLES' CAR: Following Pidge, Lily is driving with Digby in the front, Olive and Vivian are in the back singing "Birdhouse in Your Soul"]

"I'm your only friend

I'm not your only friend

But I'm a little glowing friend

But really I'm not actually your friend

But I am

 

Blue canary in the outlet by the light switch

Who watches over you

Make a little birdhouse in your soul

Not to put too fine a point on it:

Say I'm the only bee in your bonnet

Make a little birdhouse in your soul"

Aunt Lily: [irritated] Never mind your singing: keep your eye on that bird.

[NED'S CAR: Chuck & Emerson heading toward the windmill]

Ned: [to Chuck] Y'know what our problem is?

Chuck: If you're referring to the touching thing, I see it more as an obstacle, not a problem.

Ned: It's a pretty big obstacle.

Chuck: Not compared to our other problems.

Ned: We've got other problems?

Emerson: [under his breath] I'm gonna kill myself.

Chuck: There's so much I'm learning about you.

Ned: Such as?

Chuck: You're romantic.

Ned: When the mood strikes.

Chuck: And you're jealous when the mood strikes!

Ned: Everyone's a little jealous; if you're not jealous, you're probably - [exhales] Can we not talk about this?

Emerson: The answer to your query is yes.

Ned: No, actually, I want to talk about this!  I could let it go, but like a cat, it will come back.  Which I really wouldn't call annoying, but there's no great way of saying half-annoying, which it is.  A little bit.

Chuck: See?  Isn't this neat?  Here we were thinking all we had is one big problem, when in actual fact we have hundreds of little problems that we gotta sort out before we even get to the big problem!  Which means, we're like everybody else in the world!

Ned: Except I still can't catch you.

Emerson: We'll be taking two cars next time.

[WINDMILL: Lem is trying to tie Elsita's wrist to the chair with his teeth and holding the ax at the same time]

Elsita: That's a big ax.

Lefty Lem: Oh, I'm not gonna hurt you, I promise.  This is just a precautionary measure.

Elsita: Wouldn't it be easier if you put down the ax down, then tied the rope? [he does so] It's funny: you really are a one-armed bandit.  You're name's not McClappen, is it?  As in the sound of one hand?

Lefty Lem: No. [goes about tapping the staircase]

Elsita: ‘Cause names are destiny: if you think Dwayne Cloggin ain't gonna grow up to be a plumber, then you just think again.  Oh, no, you didn't use bows to tie me up, did you?  You take a hostage like you tie your sneakers!

Lefty Lem: What is your problem?

Elsita: Well, I was born into the life of windmillery ... are you gonna listen or are you gonna keep knocking?

Lefty Lem: I'm listening: you were born into the life of windmillery ...

Elsita: Always waiting on the wind so you can start work, only I'm no good at waiting.  Tired of it.

Lefty Lem: You sure it was the wind you were awaitin' for?

Elsita: [squints] Did you just say "awaitin'?  ‘Cause if you are mimickin' me, I will be out of these girly bows faster than a snake through weeds!

Lefty Lem: I wasn't thinking and I apologize.  It's just, I have a lot on my mind and I'm in a bit of a rush.

Elsita: Oh, where you rushin' to?

Lefty Lem: [slyly] Well, I don't really know yet.

Elsita: Well, maybe you'd better figure that out. [they share a flirtatious moment] Go back to your knockin'. [Lem goes about kicking the steps and plunges the ax]

[CHARLES' CAR: Olive is shouting out the window]

Olive: C'mon, Pidge: you can do it!  Hoping for a breeze to help poor Pidge, which is kind of ironic given the surroundings.  Pidge, come on!

Narrator: The pigeon, growing fatigued with each flap of her taxidermy wing, knew something the others did not: her journey was almost complete. [Pidge leads them to the VonRoenn windmill when splat! Pidge flies directly on the window.  Lem and Elsita turn to see Pidge at the window]

Lefty Lem: What was that?

Elsita: It's my bird! [she easily gets out of her bindings and goes to hold Pidge]

Lefty Lem: That's my bird!

Elsita: What're you going on about?  It's my bird!

Lefty Lem: I'll prove it: I wrote the note. [checks the leg] Where's the note?

Olive: [entering] Hello!  Can I get my bird back, please?

Lefty Lem & Elsita: Your bird?

Olive: Yes, my bird: she's a carrier pigeon.  She has a message and she has to carry it: it's what she does. [holds up the note]

Elsita: That's my message. [Elsita and Lem grab the note at the same time and look at each other]

Lefty Lem: Elsa?

Elsita: I'm Elsita.  Jackson?

Lefty Lem: I'm Lem.

Elsita: Elsa was my momma.

Lefty Lem: Jackson was my prison bunkmate.

Aunt Vivian: Is bunkmate a euphemism for - ?

Lefty Lem: [to Vivian] Not in this case, ma'am.

Narrator: There was a bitter chill in the air the night that Jackson Lucas found refuge in the VonRoenn Windmill. [FLASHBACK: Night outside the windmill.  A young Jackson Lucas is flees inside] Already five days on the lam, he knew the police were closing in.  To preserve his dreams of one day owning an art gallery in Mexico, Jackson decided to bury his stolen treasure in the staircase of the seemingly abandoned property.  His heart stopped however when he saw an angelic creature descending the stairs.  Her name was Elsa and this was her windmill. [as he pours diamonds into the hole in the staircase, he looks up to see a beautiful red-haired woman holding a baby carrier pigeon]

Elsa: My name is Elsa.  This is my windmill.

Narrator: It was love at first sight.  Knowing he had very little time left, he kissed her.  It was a perfect moment ...[entranced, they kiss] The next moment was not. [the police burst in and take him away]

Elsa: I'll write you!

Narrator: Elsa kept true to her word.  For the next twenty years, she and Jackson kept up their love affair by correspondence: letters sent to and fro with the help of her virtually untraceable carrier pigeon. [an old Jackson reads a letter from Elsa, then looks to Lem] Until the day Jackson knew he could no longer keep his promise.  Someone else would have to do it for him.

[WINDMILL: Lem is telling the story to the women]

Lefty Lem: After Jackson died, I started to plan my escape; took me two years, and during all that time, I kept writing to Elsa.  I mean, at first, I was writing out of loyalty to the man who taught me the ropes in prison, but after a while, I started to develop ...

Aunt Lily: [bored] A condition?

Lefty Lem: For Elsa!  At least I thought it was Elsa ...

Elsita: Momma made me swear on her deathbed that I never stop writing to Jackson, said it would break his heart to learn that she died, but each letter was more beautiful than the last.  And I found myself looking forward to them.

Lefty Lem: Your letters were beautiful, too.

Aunt Lily: What's the big whoop?

Aunt Vivian: Pidge brought them together.

Olive: How did she lose her wing?

Lefty Lem: Took her with me on the plane when I busted out of prison; she flew out the window after take-off and went right through the propeller.

Olive: Oh!  Pidge crashed the plane!

Lefty Lem: What happened to the diamonds?

Lily, Vivian & Olive: Diamonds?

[Elsita smiles and pulls back her skirt to reveal a false leg with a trapdoor containing the diamonds]

Aunt Lily & Vivian: Holy crap! [door knocks and Lem grabs his ax]

Olive: No, no, let's not panic: I'm sure it's just the mailman.  Or a windmill-to-windmill salesman.  Lemme handle it.

Narrator: As Olive peeped through the peephole, it occurred to her that while the carrier pigeon was safe inside the windmill, the same could not be said for the sitting duck currently waiting on the doorstep. [sees Chuck, Ned and Emerson; her eyes widen in surprise, then narrow.  Her hand reaches for the knob and turns it] This was the moment Olive Snook had been waiting for: she need only to open the door to expose Chuck's deceit to the aunts and The Pie Maker could be hers.  It was everything Olive wanted.  And yet ... [stops and looks at the aunts; her eyes close as her animosity leaves her] she knew that the aunts would be traumatized by the discovery that the late Charlotte Charles was late no more.  In that moment, Olive felt that angry fire extinguished in her heart by a light breeze.  She had grown fond of Lily and Vivian and could not bring herself to hurt them. [she opens the door just enough for her to squeeze through and goes outside]

Olive: [cheerfully] Afternoon, gang!

Ned: Olive?

Emerson: What the hell are you doing here?

Olive: Pie delivery. [to Chuck] Tart apple, I believe.

Narrator: With those two words, Chuck knew her aunts were inside. [Chuck turns and sees her aunts' car, then back at Olive in fear]

Chuck: Olive - ?

Olive: If you know what's good for you and I think you do, you'll give me two minutes.

Emerson: Why?

Ned: What for?

Chuck: Okay!

Olive: Goody then! [she goes back in]

Lefty Lem: Who was it?

Olive: Wrong mill!  Must happen a lot around here, huh? [starts to gather up the aunts and quickly drags them out the back door] Anyway, I feel just awful that we've taken up so much of your day: we should really be going!  Do you mind if we just use the back door?  I wanted to take a peek at your garden on the way out.   Thanks!  Bye!

[OUTSIDE WINDMILL: The trio is still waiting]

Chuck: [nervously] Ned, do remember before when I said all the things I learned about you?

Ned: Jealous.  Romantic.  Jealous.  I felt I had to say it twice.

Chuck: Right, well, I think it's time for you to write down all the things you learned about me.

Ned: Why?

Chuck: Well, that way, if stuff happens ... just remember the list.

Emerson: [pulls out his gun] Time's up.

[CHARLES' CAR: Olive and the aunts are driving away]

Olive: Well, now wasn't that a nice outing?

Aunt Lily: I could use a drink.

Aunt Vivian: Young people depress Lily because she's afraid of dying.

Narrator: As Lily wondered if she was afraid of dying or simply missed feeling alive, she allowed herself one deep breath of fresh country air.

Aunt Lily: [takes a breath] I don't think we've been out since - [glances in the rear view mirror and sees Chuck going in the windmill] Charlotte?! [a red sail obscures her view for a moment and Chuck disappears; she blinks hard]

Aunt Vivian: [to Lily] No need to yell her name. [then to Olive] I think Heaven's closer than we think.

Olive: I agree.

[WINDMILL: Emerson bursts in with his gun drawn]

Emerson: Hand up! [the police haul Lem away in handcuffs, although since he only has one hand, the futility is apparent.  Emerson counts his reward money with glee]

Elsita: [walks after the police] Lemuel, I'll write you!

Narrator: The Pie Maker and the girl he called Chuck marveled at the power to conquer all obstacles - distance and time ...

[CHARLES' SITTING ROOM: The aunts are eating pie and looking at a portrait of Chuck and themselves]

Narrator: ... hardship and pain ...

[THE PIE HOLE: Olive looks dreamily at Ned]

Narrator: ... the lack of reciprocation ... [Ned, in turn, is staring dreamily at Chuck, who is sitting with Mrs. Caden] ... even death.

Chuck: Your husband was a great pilot, he didn't kill himself: a pigeon did by accident.

[PRISON CELL: Lem is writing while Pidge patiently waits]

Narrator: With Pidge's help, the long distance love affair of Lefty and Elsita continued to soar.  And The Pie Maker realized that while some obstacles may never disappear ...

[ROOFTOP: Chuck is in a beekeeper outfit, admiring her bees when a gloved hand taps her shoulder: it's Ned in his own beekeeper outfit]

Ned: Care to dance?

Chuck: Yes, please.

Narrator: You can always find a way to work around them. [he puts on a phonograph; they dance and when he swoops her ... ]

Chuck: You caught me.

FIN.

Fait par lucas62

Kikavu ?

Au total, 30 membres ont visionné cet épisode ! Ci-dessous les derniers à l'avoir vu...

Neelah 
19.02.2021 vers 18h

bibifanser 
11.03.2019 vers 15h

jujume80 
22.01.2018 vers 14h

Helsinki 
04.07.2017 vers 21h

France8181 
03.09.2016 vers 19h

coldu93 
Date inconnue

Derniers commentaires

Avant de poster un commentaire, clique ici pour t'identifier.

Sois le premier à poster un commentaire sur cet épisode !

Contributeurs

Merci aux 4 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

diana62800 
Elixir88 
stella 
stephe 
Activité récente
Actualités
CBS commande la comédie Smallwood avec Chi McBride !

CBS commande la comédie Smallwood avec Chi McBride !
CBS a commandé une nouvelle comédie intitulée Smallwood, dans laquelle Chi McBride (Emerson Cod dans...

Staff - Départ

Staff - Départ
Chers membres, C'est avec un grand pincement au coeur que je vous annonce mon départ de mon poste de...

Trial & Error I Kristin Chenoweth

Trial & Error I Kristin Chenoweth
Il y a quelques semaines, je vous annonçais que Kristin Chenoweth avait obtenue un rôle dans la...

Hawaii 5-0  I Diffusion FR - Chi McBride

Hawaii 5-0 I Diffusion FR - Chi McBride
Ce soir, M6 propose cinq épisodes de la série Hawaii 5-0 avec Chi McBride. * 21h00 : ONI KALALEA KE...

The Hollywood Reporter I Sammi Hanratty

The Hollywood Reporter I Sammi Hanratty
The Hollywood Reporter a mis en ligne une vidéo de Sammi Hanratty où elle parle de son rôle dans la...

Newsletter

Les nouveautés des séries et de notre site une fois par mois dans ta boîte mail ?

Inscris-toi maintenant

HypnoRooms

Locksley, 25.03.2024 à 20:10

Pas beaucoup de promo... Et si vous en profitiez pour commenter les news ou pour faire vivre les topics ? Bonne soirée sur la citadelle !

choup37, 26.03.2024 à 10:09

La bande-annonce de la nouvelle saison de Doctor Who est sortie! Nouvelle saison, nouveau docteur, nouvelle compagne, venez les découvrir

Sas1608, Avant-hier à 18:25

Pour les 20 ans de la série, le quartier de Desperate Housewives change de design ! Venez voir ça !

mnoandco, Hier à 19:49

Nouveau design sur Discovery of Witches, n'hésitez pas un faire un p'tit détour même sans connaître la série.

Sas1608, Aujourd'hui à 07:38

Nouveau design saison 20 sur le quartier de Grey's Anatomy. Venez donner vos avis . Bonne journée !

Viens chatter !