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#103 : Croque la mort

Une nouvelle mort étrange a lieu au Schatz Funeral ce qui amène Ned à l'endroit où il a redonné la vie à Chuck. De son côté, cette dernière veut rendre la vie de ses tantes Lily et Vivianmeilleure. Olive devient malgré elle le messager dans le plan de Chuck grâce à des pillules anti-dépressive.

Titre VO
The Fun in Funeral

Titre VF
Croque la mort

Première diffusion
17.10.2007

Vidéos

Promo (VO)

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Photos promo

Ned (Lee Pace) réfléchit

Ned (Lee Pace) réfléchit

Ned et Emerson ne sont pas d'accord

Ned et Emerson ne sont pas d'accord

Ned et Emerson discutent

Ned et Emerson discutent

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Écrit par : Bryan Fuller 
Réalisé par : Paul Edwards 

Avec : Field Cate (Jeune Ned), Sy Richardson (Médecin légiste)

Guests :

  • Eddie Shin ..... Wilfred Woodruff
  • Raul Esparza ..... Alfredo
  • Sam Pancake ..... Donald Funk
  • Brad Grunberg ..... Louis et Lawrence Schatz
  • Victor Z. Isaac ..... Livreur
  • Howard Mann ..... Homme âgé
  • Kristin Dos Santos ..... Femme de la trentaine

 

Trivia

Le nom de la ville d'origine de Ned, qui a été mal écrit dans le pilot, est désormais "Coeur d'Coeurs", et non "Couer d'Couers", comme on peut le voir sur les lettres haineuses envoyées aux frères Schatz et sur la boîte de la tarte faite par Chuck pour ses tantes.

Le nom de la maison funéraire a également changé. Dans le pilot, elle s'appelle "Couer d'Couers Funeral Home". Dans l'épisode 103, elle se nomme "Schatz Brothers Funeral Home".

Chi McBride a eu une "doublure de fesses" pour la scène où son personnage se retrouve coincé dans la fenêtre du sous-sol de la maison funéraire.

Le jeune Ned est en train de regarder des lucioles regroupées autour d'une lampe. A cet instant, il est âgé de 9ans, 34 semaines, 12 heures et 54 minutes. Il réanime l'une des lucioles qui vient de mourir, puis se remet à les observer. Peu de temps après, c'est une araignée qui meurt. Il trouvait que la conséquence qui résulte de son don à chaque qu'il l'utilise était au-dessus de son contrôle. Il ne sentait donc pas responsable. Mais il voulait comprendre. C'est pourquoi il fit une expèrience : chronomètre en main, il réanima plusieurs lucioles. Un peu plus tard, d'autres lucioles se mirent à tomber, mortes. A l'aide de son chronomètre, il put enfin découvrir que s'il réanimait des êtres vivants plus d'une minute, d'autres mouraient à leurs places.

Nous revenons dans le présent. Ned et Chuck sont au Pie Hole, en train de préparer les fruits pour les tartes. Elle demande à Ned quel anniversaire elle doit célébrer : le premier jour où elle était en vie ou le premier jour où elle était de nouveau en vie. Ned lui conseille celui qui requiert le moins d'explication. Elle se remémore le jour de son huitième anniversaire où Ned lui avait offert un T-shirt avec un castor dessus. Elle continue en ajoutant qu'elle devrait célébrer chaque minute maintenant. Elle en vient à cette fameuse minute : pourquoi Ned ne doit réanimer les morts qu'une seule minute ? Il cherche diverses explications : beaucoup de choses peuvent arriver en une minute ; plus longtemps quelqu'un reste alors qu'il ne devait rester, plus il est probable que quelque chose arrive... Il continue de parler mais Chuck l'interrompt en mettant un sac plastique sur son visage pour l'embrasser.

Olive, qui les avait vus, resta figée sur place, oubliant même de respirer. Un client demande du espresso. Elle lui propose un café puisque la machine à espreso est en panne. Elle lui apporte du sucre et lui demande s'il a déjà ressenti que tout l'oxygène avait quitté la pièce. Ce client s'appelle Alfredo Aldarisio. Il vivait dans la constante peur que l'oxygène quitte la pièce. Il était hanté par la notion qu'à n'importe quel moment, la Terre pouvait perdre son atmosphère et qu'il serait aspiré dans le vide spacial. Il est commercial dans la vente d'alternatives médicales qu'il utilise lui-même pour gérer sa pathologie.

Emerson Cod arrive au restaurant et commande une glace. Elle lui confie qu'elle n'aime pas Chuck.

Lui non plus ne l'aime pas. Et quand il demande à Ned d'avoir une conversation privée avec lui pour lui parler d'un meurtre, il ne veut rien dire en présence de Chuck et ne leur cache pas. Ned dit qu'il peut parler en présence de Chuck car elle fait partie de son privé. Emerson refuse et donne rendez-vous à Ned à la morgue le lendemain, en précidant que Chuck n'a pas interêt à venir.

 

Le lendemain, Emerson est à la morgue et discute avec le médecin légiste de crèmes hydratantes pour mains lorsque Ned arrive... avec Chuck. Lorsque le pâtissier découvre la personne qui est morte, il s'enfuit sans la toucher. Il s'agit de Lawrence Schatz, le patron des pompes funèbres qui est mort à la place de Chuck quand Ned l'a ramenée à la vie. Chuck lui demande pourquoi il s'est enfuit sans le toucher. Emerson dit qu'il sait qui est le tueur et Chuck demande qui c'est. Ned avoue à Chuck que c'est lui. C'est ainsi qu'il décida de tout lui dire : quand il réanime une personne plus d'une minute, une autre personne se trouvant à proximité meure à sa place.

 

Au Pie Hole, Alfredo Aldarisio propose à Olive toute sorte d'anti-dépresseurs quand Ned, Emerson et Chuck reviennent. Elle en veut à Ned de lui avoir redonné la vie à la place de celle de quelqu'un d'autre. Ned dit à Emerson qu'il n'y est pour rien, que c'est un homicide involontaire par accident. Mais le frère de Laurence Schatz a engagé Emerson pour trouver le meurtrier. Emerson a pris cette affaire afin que personne d'autre ne la prenne. Il doit donc parler à Laurence Schatz avant qu'il soit enterré pour lui demander où sont les souvenirs familiaux qu'il a volés sur les corps au funérarium. Ned refuse mais quand il sort pour retrouver Chuck, elle lui dit qu'elle veut lui parler pour le remiercier et demande à Ned de faire pareil afin de s'excuser.

 

Ils se rendent donc tous les trois le lendemain au funérarium. Ils y retrouvent Louis Schatz, le frère de Lawrence. Chuck remarque qu'il porte un T-shirt des Darling Mermaid Darlings, le duo que forme ses tantes Lily et Vivian. Elle apprend ainsi qu'elles ont annulé leur tournée car elle ont fait une sorte de rechute émotionnelle après avoir reçu une carte qu'elle leur avait envoyée avant de se faire assassiner.

Louis n'a aucun doute sur le fait que son frère s'est fait assassiner. En effet, après avoir pris sur le fait son frère en train de dépouiller le corps d'une femme, des lettres assassines et des menaces de mort lui furent envoyées, ce qui poussa Lawrence à tout avouer, sans pour autant dévoiler où il avait cacher son butin.

Ned réanime Lawrence et s'excuse. Emerson lui demande où il caché les objets qu'il a volé mais Lawrence lui dit que c'est son frère qui les a en sa possession car ils faisaient ça ensemble. Il ajoute que Louis a tout pris sauf la montre que Lawrence à sur lui. Chuck la reconnaît : c'est celle que son père lui avait offerte. Lawrence lui avoue qu'il lui a volé quand elle était au funérarium. Furieuse, elle reprend la monter et ferme le cercueil... qui reste coincé alors qu'il ne reste que 29 secondes. Emerson s'enfuit en courant pendant que Ned et Chuck essaient de rouvrir le cercueil. Ils y arrivent à la dernière seconde et ned peut ainsi toucher Lawrence une seconde fois.

Ils s'asseoient et Chuck confie se à Ned la tristesse qu'elle ressent à cause de la rechute de ses tantes.

 

De retour au restaurant, Ned, Emerson et Chuck lisent les centaines lettres de menace que Lawrence Schatz a reçu. Emerson veut anquêter sur Louis Schatz afin de découvrir om il a caché les objets volés et les récupérer. Mais Chuck n'est pas d'accord : pour elle, prendre et garder des objets volés à celui qui les a volés, c'est du vol.

Plus tard, alors que Chuck est toujours en train de lire les lettres et après avoir avouer que c'est déprimant, Alfredo Aldarisio s'asseoit à sa table aprsè avoir entendu le mot «déprimant». Il lui montre sa collection d'anti-dépresseurs et lui en donne quelques échantillons. Elle prépare alors une tarte en y mettant quelques gouttes d'anti-dépresseurs et la reangea avec les autres tartes qui devaient être envoyées.

 

Le lendemain, dans la cuisine, le livreur refusa de prendre la tarte car la livraison aavait lieu en dehors de sa zone. Olive, malgrès que c'était son jour de repos, décida d'aller la livrer elle-même. En partant, elle ne vit pas le cadavre de Louis Schatz qui était dans le freezer.

Un peu plus tard, Lee se retrouve dans cette cuisine pour faire des tartes. Il est rejoint par Chuck qui ne lui en veut plus. Alors qu'il s'apprête à mettre une tarte au freezer, il découvre le corps de Louis Schatz.

Pendant ce temps, à Couer d'Couers, Olive livre la tarte à Lily et Vivian. Lily l' invité à déguster cette tarte avec elle. Olive les reconnaît quand Lily lui dit que ce fut une invasion la dernière fois qu'elles ont eu de la visite : elles avaient arrêté le meurtrier de Chuck et ils en avaient au JT. Lily et Vivian se mettent à parler du garçon qui était le voisin de Chuck quand ils étaient enfants, qui voulait devenir pâtissier et qui se faisait appeler Castorboy. Olive comprit : Castorboy qui est l'amour d'enfance de leur nièce, Charlotte Charles, qui est morte. Elle venait de découvrir la vérité au sujet de la morte, qui ne l'est pas.

 

Dans son bureau, Emerson se préparait à épier tous les faits et geste de Louis Schatz quand son téléphone sonna. C'était Ned qui lui appris que Louis se trouvait dans son freezer, mort. Il pense que qu'on veut le piéger et que la police ne devrait pas tarder puisue quelqu'un sait quelque chose. Il a vu juste : la police est devant la porte du restaurant.

Ned réanime Louis afin de le faire sortir du restaurant par la porte de derrière, où Emerson les attend. Arivés dans la voiture, Louis leur apprend qu'il est mort après s'être étouffé avec un morceau de langue quand quelqu'un est entré dans la pièce où il se trouvait et qui avait mentionné un souvenir de la guerre civile. Mais il n'a pas le temps de leur dire où se trouvent les objets volés car la minute est écoulée. Emerson propose de remettre Louis à l'endroit où il est mort est de piéger celui qui a essayé de les piéger. Ned leur dit qu'ils ne savent pas qui c'est mais Chuck a découvert une menace de mort particulière qui fut écrite par un certain Wilfred Woodruff. Celui-ci a réclamé un héritage de la guerre de Céssession qui devait être enterré avec son grand-père mais qui s'est retrouvé en vente sur un site de vente aux enchères qui a été relié aux frères Schatz. Dans sa lettre, Wilfred Woodruff a clairement formulé qu'il le tuerait.

 

Le trio se rend au funérarium mais tout est fermé. Ils décident de passer par une petite fenêtre mais Emerson ne passe pas et se retrouve coincé les jambes à l'intèrieur, la tête à l'extèrieur. Il n'arrive pas à se décoincer malgré l'aide de Ned et Chuck. Il reste donc ainsi pendant que Ned est à l'intèrieur. Après avoir touché plusieurs corps sans le faire exprès, il aperçoit l'un des morts bouger sous son drap. Il soulève ce drap et touche la personne qui se trouve en dessous. Rien ne se produit. Et pour cause : il n'est pas mort, juste caché. Il s'agit de Wilfred Woodruff. Il menace Ned avec une épée, celle qui avait été volée et qu'il a apparemment retrouvé.

 

Dans un flashback, on en apprend un peu plus sur les ancêtres de Wilfred Woodruff. En 1863, son grand grand grand-père, Phan Bing Wu, posait des rails pour la Central Pacific Railroad. Pendant la guerre de Céssession, les hommes décidèrent d'aller au nord-ouest, mais lui se dirigea vers le sud-est, sans vraiment savoir pourquoi. Il fut obligé de prendre les vêtements d'un ancien soldat, qui avait pour nom Woodruff. Habillé désormais en soldat, il rencontra sur son chemin de vrais soldats qui le saluèrent. Il fut décoré pour sa bravoure lors de la bataille du missionnaire Ridge et pour la deuxième bataille de Murfreesboro. Il s'en alla ensuite afin de trouver sa propre branche sur l'arbre généalogique des Woodruff.

 

Le combat s'engage entre Ned et Wilfred Woodruff. Ce dernier accuse Ned d'avoir tué Lawrence Schatz. Il dit même qu'il l'a vu. En fait, lorsque Wilfred Woodruff s'approcha de Lawrence Schatz pour lui parler de l'épée de grand grand grand-père, il découvrit son corps. Il a vu le pâtissier s'enfuir de l'endroit où Lawrence Schatz est mort. C'est pourquoi il croit que Ned est le meurtrier.

Le combat entre les deux hommes se poursuit. Ned profite de l'inattetion de Wilfred pour sauter du haut des escaliers et se rattraper à un grand rideau rouge. Wilfred descend mais quand il aperçoit Chuck en haut, il remonte pour s'en prendre à elle. Mais il n'arrivera pas en haut des marche : Ned lance son épée qui se prend dans les pieds de Wilfred et qui le fait tomber juste derrière Emerson. Wilfred se relève mais Emerson lui donne un coup de pied qui le met à terre. Derrière Ned, le rideau rouge se décrocha pour découvrir une étagère sur laquelle étaient posés les objets volé.

 

Olive retourne au Pie Hole après avoir fait sa découverte au sujet de Chuck. Elle y trouve la machine à espresso réparée, et s'en verse un. On aperçoit, devant la porte du Pie Hole, Alfredo Aldarisio. C'est lui qui a fait réparer la machine mais Olive n'en sait rien et ne le vit pas derrière la porte, trop occupée à boire son espresso.

Ned et Chuck d'emballer des paquets. Chuck faisait correspondre les lettres haineuses avec les héritages pour les retourner aux ayant-droits. Ned lui confie qu'il referait toujours le même choix, même s'il a laissé mourir Lawrence Schatz. Il ajoute qu'il est confiant du fait que ce soit le bon choix qu'il a effectué. Chuck lui répond qu'elle aime bien son choix et le fait qu'il l'ait fait exprès. 

Fait par lucas62

[ACADEMIE POUR GARCONS, LE SOIR: Ned regarde les lucioles voler autour d'un éliminateur électrique à lucioles. Une luciole se fait électrocuté et tombe morte sur un banc; il la touche et elle s'envole. Cependant, non loin de là, une araignée meurt soudainement et tombe de sa toile]

Narrateur: A ce moment précis, le jeune Ned était âgé de 9 ans, 34 semaines, 12 heures et 54 minutes. C'était un garçon doué...ni intellectuellement, ni physiquement. Il était doué comme aucun autre garçon ne l'était. Le jeune Ned pouvait ramener à la vie des choses mortes en les touchant, mais s'il les touchait une seconde fois, elles mouraient à  nouveau... pour toujours... Et s'il ne les touchait pas une seconde fois, les conséquences étaient des plus cruelles, car ça signifiait... que quelque chose d'autre devait mourir. Le jeune Ned se justifiait par le fait de ne pas contrôler ces conséquences, il n'était pas coupable... Mais pour rester innocent, il devait comprendre.

[LABO DE SCIENCE: Ned place sept lucioles mortes sur un plateau et les recouvre avec un couvercle en verre, puis lance un chronomètre; sur un autre plateau, il touche sept autres lucioles mortes et les retouches une par une avant de les recouvrir]

Narrateur: Il réalisa que pour rendre la vie, il devait l'enlever. La mort, cependant, offrait une période de grâce, ce que le jeune Ned ignorait, c'était la durée de cette période. Une minute... Craignant les conséquences de ses actes, Ned jura de ne jamais plus ramener un mort à la vie plus d'une minute... jusqu'à ce qu'il recommence !

[Le 2ème pot de lucioles meurt alors que le 1er revient à la vie; il les relâche et les regarde s'envoler]

 

[CUISINE DU PIE HOLE: Ned lance en l'air une pêche abîmée avec sa main nue: la pêche redevient fraîche et il la rattrape avec son autre main gantée, puis la passe à Chuck qui la nettoie]

Narrateur: L'expression "Pie in the sky" devint populaire en 1911. Elle fait référence à un dessert si doux, qu'il ne peut être trouvé qu'au Paradis. Si vous avez un dernier souhait avant de mourir, je vous recommande l'endroit où le Pâtissier fait ses tartes. Mais si vous êtes comme Chuck, vous profiterez peut-être des tartes même après votre mort. Ses 60 secondes passèrent, et elle resta en vie, mais en échange, quelqu'un d'autre dut mourir. Il garda Chuck à l'abri de tout soupçon de ce fait, elle était de nouveau en vie, c'était tout ce qui comptait.

Chuck: Quel anniversaire devrais-je célébrer ?  J'en ai deux maintenant... Mon jour de naissance, mon jour de renaissance.

Ned: Celui qui requiert le moins d'explications.

Chuck: Tu te souviens de mes 8 ans, juste avant que mon père meure ? Tu te souviens de ton cadeau ?

Ned: [se remémore le moment; puis, penaud] Un tee-shirt.

Chuck: [naïvement] Avec un castor dessus, il avait du rouge à  lèvres sur la joue, et il tenait une pancarte disant : "Sois gentil avec les animaux, embrasse un castor". Je suppose que je devrais fêter chaque minute à  présent, non ? Je peux être n'importe qui à  présent, qui je veux, j'aime cette idée, je vais y réfléchir.

Narrateur: Le Pâtissier aimait aussi cette idée, tant que ses pensées ne l'amenaient pas à...

Chuck: Pourquoi seulement une minute ? Une minute, ça semble très arbitraire.

Ned: Une minute, c'est long. Il peut s'en passer des choses. D'autre part, plus ils traînent là  où ils ne devraient pas être, plus il y a de chances que quelque chose... se produise... Pas forcément leur faute, mais tu sais… les ailes de papillons, tout ça.

Chuck: Eh bien, quoi ?

Ned: Elles provoquent des ouragans.

Chuck: D'accord... et moi, je suis un ouragan ?

Ned: Un peu, mais je... j'aime bien les tempêtes. [Soudain, Chuck s'approche Ned avec une feuille d'emballage plastique, la place entre leur deux visages et lui donne un long baiser]

Ned: Tu ne devrais vraiment pas faire ça. [il continue de faire ça...]

Narrateur: Chuck n'était pas la seule tempête à  couver au Pie Hole ce soir-là ... Une petite dépression était en train de se former, qui deviendrait bientôt l'ouragan Olive. En voyant le Pâtissier embrasser une autre femme, Olive arrêta de respirer. C'était comme si tout l'oxygène avait quitté la pièce.

 

[SALLE DU RESTAURANT: Olive, un pot de café dans chaque tourtereaux, quand un client l'interpelle]

Alfredo Aldarisio: Un expresso, s'il vous plaît.

Olive: On a du café.

Alfredo Aldarisio: [pointe du doigt la machine à expresso située derrière Olive] Vous avez une machine expresso.

Olive: Qui est cassée. Elle est là  pour faire joli, mais personne ne la touche. Déca ou normal ?

Alfredo Aldarisio: Pas de parfums ? Noisette, vanille ?

Olive: [explose] Pourquoi? Du sucre ne suffit pas? [lui apporte un pot à sucre]  Voilà  votre sucre! [s'asseoit dans l'alcove et reprend sa respiration] J'ai oublié de respirer. Avez-vous déjà  eu l'impression de manquer d'oxygène ?

Alfredo Aldarisio: Grand Dieu, oui.

Narrateur: A ce moment, Alfredo Aldarisio reconnut son âme sœur en Olive Snook. Il vivait aussi dans la peur constante que l'oxygène quitte la pièce, mais sa pathologie était bien plus ancrée.  [MONTAGE: Alfredo imagine que la table tremble, puis lui-même, puis le restaurant, puis, le vent soufflant très fort, le toit est arraché et il est aspiré dans les airs]  Il était tourmenté par l'idée que, n'importe quand, la Terre pouvait perdre son atmosphère, et qu'il serait aspiré dans le grand vide intersidéral.

Alfredo Aldarisio: Excusez-moi.

Narrateur: Représentant commercial en tournée, M. Aldarisio vend des produits pharmaceutiques alternatifs, qu'il utilise aussi pour gérer ses problèmes. [Alfredo sort une petite bouteille de sa poche; il avale plusieurs pilules]

Alfredo Aldarisio: Médicaments... Vous avez raison pour l'oxygène, la planète perd en atmosphère, ça affecte la gravité, les volumes ne sont plus ce qu'ils étaient, ils ont du réajuster le kilogramme.

Olive: A mon avis, le kilogramme devrait être remis à sa place. Déca ou normal ?

Alfredo Aldarisio: Normal, avec beaucoup de sucre, plus que de raison...

[Emerson entre dans le Pie Hole et s'arrête au niveau de la porte d'entrée]

Narrateur: Emerson Cod, détective privé, gagnait sa vie grâce aux meurtres, mais avant de pouvoir passer aux choses sérieuses...

Emerson: J'ai envie d'une glace. [Au comptoir, Olive lui sert une coupe de glace]

Olive: Songer à  l'idée d'incendier quelqu'un ne veut pas dire qu'on veut vraiment l'incendier. C'est juste une pensée qui rend heureux une seconde, puis on se sent mal, mais là , ça peut être très amusant.

Emerson: Vous voulez incendier quelqu'un ?

Olive: Non, je parle au sens figuré, mais au sens figuré, on devrait vous incendier pour avoir jeté mon coeur sous un bus en disant qu'il ne me voulait pas.

Emerson: C'était le bus de la vérité.

Olive: C'est faux, c'était la ligne express grossière.

Emerson: "Grossière" comme "franche et honnête" ?

Olive: Si je veux du franc et de l'honnête... Bon, je veux pas de franc et honnête, je n'en ai jamais voulu, donc retirez-le du registre. Tant qu'on y est sur le franc et l'honnête, je n'aime pas cette fille, même pas un peu.  [Au travers de la fenêtre de la cuisine, Chuck leur fait signe de la main vigoureusement; ils lui sourient tous les deux]

Narrateur: Emerson Cod l'aimait encore moins, si peu... que ça garantissait une conversation privée avec le Pâtissier, mais pas assez privée... [Ned et Emerson s'assoient dans une alcôve; Chuck les rejoint au moment précis où Emerson ouvre sa bouche pour parler]

Chuck: Alors, quelqu'un est mort ? Comment est-il mort ?

Emerson: Il est mort mystérieusement.

Chuck: "Il" ou "elle" ?

Emerson: "Il"... J'ai dit que je voulais en discuter en privé.

Ned: Chuck en est... Elle fait partie de ma vie privée.

Emerson: Pas de la mienne, je ne la connais pas.

Chuck: Donc, en quoi c'est mystérieux, la façon dont il est mort, les circonstances ? On l'a trouvé avec une corde autour du cou et on ne sait pas... comment c'est arrivé, ou noyé dans son lit mais avec les draps secs ?

Ned: Tu es obsédée.

Chuck: C'est vrai ? Tu penses que mourir m'a rendue morbide ? [Ned secoue la tête] Allez... Comment est-il mort ?

Emerson: C'est comme... si la vie l'avait quitté, tout comme je vais vous quitter.

Chuck: Ca pourrait être un de ces poisons indétectables... ou ceux à  quatre étapes, où on doit toucher 4 objets avant que ça ne tue la personne, ça pourrait être ça.

Ned: Tu voulais dire quoi à part que c'est mystérieux ?

Emerson: Je n'ai pas encore pris la parole.

Ned: Tu pourrais le faire maintenant ?

Emerson: Je pense qu'il va te falloir un ticket pour cette conversation et te présenter une autre fois.

Ned: Je veux utiliser le ticket maintenant.

Emerson: Reviens demain.

Emerson: Il y a quelqu'un à la morgue du Comté à qui j'ai besoin que tu parles... En privé...  Ma vie privée... dont elle ne fait pas partie, donc elle ferait bien de ne pas venir.

 

[BUREAU DE LA MORGUE: Emerson et le légiste discutent]

Légiste: Je pourrais écrire un livre sur l'hydratation des mains. Personne ne souhaite que la dernière chose qui l'ait touché soit sèche. Jetez un œil. [tend sa main]

Emerson: Impeccables.

Légiste: Vous avez de sacrées crevasses sur les mains. Montrez-moi ça. [il vaporise un humidificateur sur la palme de la main d'Emerson; Ned et Chuck les observent faire]

Chuck: Salut.

Emerson: Je croyais que vous veniez dire bonjour.

 

[A L'INTERIEUR DE LA MORGUE: Le trio observe le corps recouvert d'un drap sur la table]

Chuck: Vous ne sentirez même pas ma présence.

Emerson: Parce que vous partez ?

Chuck: Non.

Ned: Allez... Ca lui fait plaisir.

Emerson: Tu te souviens à quoi ressemble ce plaisir ? Prépare ton coupon... [Ned s'approche du corps]  Maintenant, tu vas m'écouter. Non, je ne dirai pas un mot de plus.  "Le futur moi" par contre te couvrira de "Je te l'avais dit", mais le "moi présent" va juste s'asseoir et regarder. [Ned enlève le draps pour révéler le sacrifié, Lawrence Schatz, le directeur des funérailles de Chuck]

Ned: Oh, non.

Chuck: "Oh, non", quoi ?

Narrateur: Voici les faits : fourbe et corrompu, Lawrence Schatz était entrepreneur de pompes funèbres et gagnait sa vie grâce aux morts, dans tous les sens du terme. 2 jours, 8 heures et 43 minutes avant sa mort, il avait été découvert en train de piller les cadavres.

[FLASHBACK: Lawrence Schatz est en train de récupérer les bijoux d'un défunt quand un parent le surprend]

Légiste: Je préparais juste le corps pour l'inhumation. Votre femme est superbe, comment vous vous êtes rencontrés ?

Narrateur: Mais avant qu'une action en justice puisse être menée et avant que le butin de ses pillages de cadavres soit découvert, Lawrence Schatz s'était trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Il était âgé de 44 ans, 17 mois, 10 jours, 6 heures et 9 minutes... quand il s'est trouvé à  proximité du Pâtissier. Mais pour garder en vie sa belle au bois dormant... un autre devait mourir.

[FLASHBACK: Ned réveille d'abord Chuck]

Ned: Et si tu n'étais pas obligée de mourir ?

Narrateur: Une minute plus tard, le Pâtissier prit une vie...  et la donna à quelqu'un d'autre.

 

[DEVANT LA MORGUE: Ned part se réfugier dans la voiture, Chuck et Emerson le suivent]

Chuck: Pourquoi tu t'enfuis ?

Ned: Vertiges, étourdissements, la pièce commençait à tourner et... Ce sont mes chaussures, elles sont... étroites et elles me serrent, je... Je crois qu'elles me coupent la circulation. C'était abject, c'était très méchant de faire ça.

Emerson: Ah bon ? Parce que "futur moi" est là et il a quelque chose à te dire.

Chuck: Mais tu ne l'as pas touché, comment trouver qui l'a tué si tu ne le touches pas ?

Emerson: On sait déjà qui l'a tué.

Chuck: Donc le mystère, c'est comment il est mort ?

Emerson: On le sait déjà  aussi.

Chuck: OK, comment il a été tué et par qui ?

Emerson: Ouais, qui est donc le meurtrier ?

Narrateur: L'œil du Pâtissier se crispa... à  l'idée du mensonge qu'il allait dire, mais finalement, il dit la vérité.

Ned: Moi.

Chuck: Pardon ? Tu as tué quelqu'un ? Pourquoi l'avoir tué ?

Ned: Je n'ai pas... Oui, c'est pourquoi il est mort...

Emerson: Arrête de parler, s'il te plaît.

Chuck: Tu n'as pas quoi ?

Emerson: Ecoutez, il faut un ticket pour ce voyage, s'il est déjà poinçonné, il faut alors prendre celui d'un d'autre.

Ned: Pourquoi tu continues ?

Emerson: J'arrache le pansement.

Ned: Je ne suis pas un boucher, je l'enlève petit à petit... en le passant sous l'eau chaude, c'est comme ça.

Emerson: Arrache-le.

Ned: Je n'ai pas tué activement, je ne suis pas un tueur actif, je ne suis pas un meurtrier.

Chuck: Tu as tué quelqu'un pour moi ?

Ned: Ce n'était pas ma faute. C'est dù au hasard de la proximité, je n'ai pas choisi à qui ça arriverait, c'est juste arrivé.

Chuck: Mais tu savais que ça arriverait.

Ned: J'étais dans l'incapacité totale de penser. Je ne pensais qu'à une chose, c'était toi et ça occultait toutes les autres pensées, y compris celle de te toucher à nouveau.

Chuck: Donc chaque minute que je célébrais n'était pas vraiment à moi.

Narrateur: Alors que Chuck comprenait que la vie qu'elle menait n'était pas la sienne... Olive pensait à  la vie qu'elle ne menait pas.

 

[PIE HOLE. Olive remplit un distributeur de sucre, quand une connaissance refait son apparition]

Alfredo Aldarisio: Puis-je faire une observation ?

Olive: Compliment ou critique ?

Alfredo Aldarisio: Je dirais une opinion neutre, ni un compliment ni une critique.

Olive: Allons-y pour la pause "opinion neutre".

Alfredo Aldarisio: Elle ne sera neutre que pour cette partie de la discussion, mais des observations élogieuses lors de la discussion qui suivra me permettront de me proposer pour réparer la machine à expresso.

Olive: Quelle est la pensée neutre ?

Alfredo Aldarisio: Vous avez l'air malheureux.

Olive: Ce n'est pas un choix !

Alfredo Aldarisio: Aucune anxiété, névrose, pathologie ?

Olive: Comme tout le monde... Vous êtes fort en quoi ?

Alfredo Aldarisio: Je suis fort en bonheur. Je l'ai soumis à ma volonté et mis en bouteille par commodité [sort une mallette à l'intérieur de laquelle se trouvent des douzaines de petites bouteilles] C'est homéopathique.

Olive: Vous voulez dire que ça rend gai...

Alfredo Aldarisio: Gai dans le sens où ça rend brillant et heureux. Vous n'aurez plus jamais à vous soucier de voir l'oxygène fuir la pièce.

Olive: N'allez pas ennuyer les clients avec ça. C'est la maison de la tarte ici, pas un refuge d'herboriste.

 

[CUISINE DU PIE HOLE: Chuck entre par la porte de derrière, Ned sur ses talons, Emerson les rejoint]

Ned: Chuck, dis quelque chose...

Chuck: Je passe ma vie à chercher, mais je ne sais que dire, oh, j'oubliais, ce n'est même pas ma vie, n'est-ce pas ? [Chuck part et Olive sourit, sentant une opportunité et le suit dans la cuisine mais Ned l'envoie faire autre chose]

Ned: Pas maintenant ! [Olive part; puis, à Emerson] Je me sens violé. C'était mon information.

Emerson: Il y a tes informations et il y a mes informations. C'était notre information. T'as laissé un homme mourir, en ma compagnie, ça aurait pu être moi.

Ned: Mais c'était pas toi.

Emerson: Mais ça aurait pu. C'était un associé de business, comment on a eu la mariée morte selon toi ?

Ned: Mais il volait des trucs sur les cadavres.

Emerson: Peu importe comment il gérait son business, il ne s'est jamais mêlé du mien, toi par contre, tu m'as rendu complice de meurtre.

Ned: Arrête de dire ça, je n'ai tué personne. Il n'y avait ni préméditation ni volonté, peut-être... un homicide accidentel, involontaire.

Emerson: Tu as accidentellement, involontairement laissé vivre une morte ?

Ned: Eh bien...

Emerson: Je me doutais de ta réponse. Lawrence Schatz a été assez tué pour décider son frère à m'engager pour trouver son meurtrier.

Ned: Pourquoi t'as pris cette affaire ?

Emerson: Ca t'arrange que j'aie pris cette affaire. Je m'assure que personne d'autre ne la résout. Ecoute, je ne voulais pas te suivre dans cette voie, je comprends ton expérience et que ce soit traumatisant, mais pour l'instant, je dois parler à Lawrence Schatz avant qu'on l'enterre, demain.

Ned: Je n'y retourne pas, ce serait retourner sur le lieu du crime, c'est stupide, et en plus, pour lui demander quoi ?

Emerson: Je veux savoir ce que Lawrence a fait de tous ces biens familiaux.

Ned: Pour pouvoir... les rendre aux familles et... les aider à faire leur deuil ?

Emerson: Oui... car une fois le deuil passé, place à la joie, et avec la joie vient l'argent... et Louis Schatz arrêtera de poser des questions sur la mort son frère.

Ned: Je ne toucherai pas Lawrence Schatz, c'est trop traumatisant. C'est un point sensible pour moi...

Emerson: C'est comme ça ?

Ned: Oui. C'est comme ça.

Emerson: A vos ordres... Meurtrier...

Narrateur: Le Pâtissier se justifiait en pensant que les circonstances de la mort de Lawrence Schatz étaient hors de son contrôle. Il n'était pas coupable... Justifier ces justifications à  l'homme qu'il avait tué par inadvertance était une chose qu'il préfèrerait ne pas faire.

 

[DEVANT LE PIE HOLE: Chuck est assise contre la voiture de Ned quand ce dernier sort]

Chuck: Je veux parler à Lawrence Schatz. Je veux que tu lui parles aussi.

Ned: Pourquoi je ferais ça ?

Chuck: Pour que tu t'excuses et que je le remercie.

Narrateur: Tandis que le Pâtissier se retrouvait sur la scène de son crime, Chuck se retrouvait là où sa seconde vie avait commencé, mais... sachant désormais comment ça avait commencé.

 

[MAISON FUNERAIRE SCHATZ: Le trio se tient devant le cercueil de Lawrence Schatz. Les yeux de Chuck s'écarquillent en voyant un homme identique au directeur des funérailles, mais portant un survêtement et une moustache]

Chuck: Vous êtes déjà venus ici ?

Ned: Lawrence Schatz ?

Louis Schatz: Louis. Lawrence est mort. Salut, Emerson.

Emerson: Salut, Louis.

Chuck: [sourit en voyant le T-Shirt de Louis avec le logo:] "Darling mermaid Darlings" !

Louis Schatz: On vient juste d'enterrer leur nièce, Charlotte Charles, c'est la tournée.

Chuck: Oui, c'est si excitant.

Louis Schatz: La tournée a été annulée. Elles sont dans l'ombre, un genre de retraite émotionnelle. On s'est déjà rencontrés ?

Chuck & Ned: Non.

Narrateur: La cause de la retraite émotionnelle des Darling Mermaid Darlings, la voici... Après la perte de Chuck, Tantes Lily et Vivian avaient une meilleure appréciation de la préciosité de la vie. Valises bouclées, bonnets attachés et écran total vigoureusement étalé, elles étaient enfin prêtes à commencer leur retour tant attendu, [MONTAGE: Une affiche annonçant les"Darling Mermaid Darlings: A Synchronized Swimming Extravaganza.  Coming Soon to a Body of Water Near You".  MAISON DES CHARLES: Lily et Vivian portant sacs avec des queues de sirènes, s'apprêtent à partir quand Lily ramasse le courrier et tombe sur une carte postale de Tahiti] mais pas aujourd'hui. A leur surprise, quelque chose les attendait au courrier du matin, entre les petites annonces et les annonces publicitaires.

Tante Lily: Ca vient de Charlotte.

Narrateur: A ce moment, juste un instant, tante Lily oublia que Chuck était morte... ou du moins, morte pour elle, puis, elle se souvint.

Tante Vivian: Pauvre, pauvre Charlotte.

Narrateur: Et du coup, les Darling Mermaid Darlings annulèrent leur retour.. [Lily se retourne pour monter les escalier, fait une pause pour soulever son cache-oeil afin de libérer quelques larmes]

Tante Lily: Je vais prendre un martini et aller me coucher.

Louis Schatz: Larry est mort le jour des funérailles de la touriste solitaire Charlotte Charles. On n'enterre pas souvent une célébrité.

Emerson: Célébrité...

Chuck: Enterrer une célébrité, même une pseudostar qui ne fut célèbre que par sa mort, ça doit être une pub pour les pompes funèbres, j'imagine.

Louis Schatz: Ca l'aurait été s'il n'y avait pas eu le scandale des vols de Larry... et son meurtre. Il est là . Je l'ai verrouillé pour que personne ne vienne salir son corps.

Ned: Vous êtes sùr qu'il a été assassiné ?

Louis Schatz: J'ai rassemblé toutes les pièces. Mon gars, j'ai une sacrée histoire à raconter.

Narrateur: Et voici l'histoire que Louis Schatz conta... Il détailla une série d'évènements qui commencèrent quand il surprit Lawrence en flagrant délit.

[FLASHBACK: Lawrence est surpris la main dans le sac par un parent. Louis apparait derrière le parent et secoue la tête, déçu]

Lawrence Schatz: Je préparais juste le corps pour l'inhumation. Votre femme est superbe comment vous vous êtes rencontrés ?

Louis Schatz: Larry... Comment as-tu pu ?

Narrateur: Quand la nouvelle de Lawrence pilleur de défunts  se répandit dans la communauté de Coeur d'Coeurs, ce fut un scandale public. [MONTAGE: Le bureau de poste est submergé par les lettre de haine adressées à la maison funéraire] Nombreux courriers haineux et menaces de mort par centaines rendirent Lawrence mort de peur de dire la vérité. D'après Louis, il ne confessa ses péchés qu'à la seule personne qui lui pardonnerait à  coup sùr. [Un Lawrence en pleurs se confesse à son frère, Louis]

Lawrence Schatz: J'ai tout enterré là où personne ne le trouvera.

Louis Schatz: Tu dois tout rendre.

Lawrence Schatz: Mais je les ai enterrés vraiment profondément.

Narrateur: Louis insista sur le fait que la seule chose que Lawrence n'avait pas révélée était l'emplacement où était enterré son butin. Il emporta ce secret dans sa tombe quand il mourut apparemment d'une crise cardiaque. [MONTAGE: Des douzaines de parents en colère hurlent en direction de Louis]  Mais alors que Louis était cerné de familles en colère, réclamant le retour de leurs biens familiaux, il commença à se demander... Et si ce n'était pas une crise cardiaque ? Et si son frère avait été assassiné ? Et si, parmi les centaines de lettres adressées à Lawrence Schatz, menaçant sa vie, l'une d'elles était une promesse ? Et si son frère avait été assassiné et qu'il était le suivant ?

[SALLE D'EXPOSITION DU DEFUNT: Louis regarde son frère, dans le cercueil]J'ai dit à Larry que c'était un mauvais karma.

Louis Schatz: Tout ça me rend malade... vraiment malade. Savez-vous ce que c'est de vivre dans la peur constante de pouvoir tomber raide mort là où vous vous tenez à cause de ce qu'un autre ferait ?

Emerson: Alors, on peut fumer un cigare ensemble, bienvenue au club.

Louis Schatz: Je ne fume pas, Larry fumait. [prend le cigare dans la veste de Lawrence et le donne à Emerson]  Voilà, prenez-le. Il le ferait.  C'est vrai ce qu'on dit sur les jumeaux, sa vie est ma vie. C'est étrange de partager une vie. La mienne est pourrie maintenant. Je voudrais tant rendre ce qu'il a pris.

Emerson: Nous pourrions lui dire adieu, pendant que vous nous rassemblez ces lettres d'insultes.

[Louis part et Emerson ferme la porte]

Narrateur: Alors qu'ils se tenaient devant l'homme mort pour l'un d'eux, et tué par l'autre, Chuck et le Pâtissier préparaient soigneusement leurs mots. [Ned lance sa montre-chronomètre et touche Lawrence]

Lawrence Schatz: Oui ?

Ned: Je m'excuse pour ce que j'ai fait. C'était surtout un accident, mais un peu voulu, même si par inadvertance, je suis désolé de l'avoir fait. C'est tout.

Chuck: Bonjour.

Lawrence Schatz: Touriste solitaire Charlotte Charles, vous êtes dans mon comité d'accueil ?

Chuck: Plus une bénéficiaire, car je suis en vie parce que vous êtes mort.

Lawrence Schatz: Je suis un sacrifice humain ? [regarde autour de lui] Salut, Emerson !

Emerson: Salut, Larry, qu'est-ce que t'as fait des trucs que t'as volés aux morts ?

Lawrence Schatz: Pourquoi tu demandes pas à Louis ?

Emerson: Louis dit que tu les as enterrés.

Lawrence Schatz: Et tu le crois ? Tu l'as vu ? Comment je suis mort ? On m'a tué ? C'est Louis qui m'a tué ?

Ned: Personne ne vous a tué... en soit.

Chuck: Si, ils vous ont tué, pour que je puisse vivre.

Ned: Rien de personnel, je ne vous ai pas choisi, la sélection est purement aléatoire, mais la proximité n'a pas aidé.

Emerson: C'est Louis qui a ce que t'as volé ?

Lawrence Schatz: Ce qu'ON a volé. C'est une affaire de famille. Louis a tout, sauf cette montre.  [montre une montre de poche dorée, suspendu à la poche de sa veste, portant les initiales "C.C."]

Chuck: Mon père m'avait offert exactement la même.

Lawrence Schatz: Elle était avec vous dans le cercueil. Vous me prenez la main dans le sac !

Chuck: Vous me l'avez volée ?

Lawrence Schatz: Elle ne vous servait plus à  rien. [elle attrape la montre et, en colère, referme le cercueil; les cris de Lawrence sont étouffés] Qu'est-ce que vous faites ? Qu'est-ce que vous faites ?

Ned: [essaie de soulever le couvercle du cercueil] C'est coincé.

Emerson: T'as pas intérêt à déconner !

Ned: 29 secondes.

Emerson: Alors là, non ! [il tourne les talons et sort en courant, les doigt croisés]

Narrateur: La minute était sur le point de se terminer. La sélection aléatoire commencerait bientôt.. [Ned et Chuck se démènent avec le couvercle; Ned prend une urne]

Ned: 5 secondes !

Chuck: Peut-être que je devrais lui rendre sa vie.

Ned: Ca marche pas comme ça. Donné, c'est... donné!  [il jette l'urne contre le mécanisme du cercueil et ce dernier s'ouvre]

Lawrence Schatz: C'est pas cool, les amis ! Regarde... [Ned le touche et il meurt à nouveau; Ned et Chuck se laissent tomber à terre]

Chuck: Je suis touchée que mes tantes aient pensé à m'enterrer avec. Mon père l'a portée, avant moi. Puis l'autre l'a portée, ce qui me met en colère.

Ned: Tu l'as reprise ?

Chuck: Oui. Ca fait plaisir de récupérer des choses. Mes tantes ont annulé leur tournée. J'étais impatiente d'aller les voir, cachée dans la foule, avec des lunettes de soleil et une ombrelle, les admirer dans leurs costumes de sirènes... Il a dit qu'elles n'allaient pas bien, il a dit qu'elles ont fait une rechute dans la dépression. On pourrait pas seulement...

Ned: Tu ne peux pas voir tes tantes. Désolé...

Narrateur: Si Chuck ne pouvait pas rendre la vie qu'on lui avait donnée, elle voulait au moins pouvoir la partager avec ses tantes Lily et Vivian.

 

[DEHORS: Ned et Chuck rejoignent Emerson qui est assis sur un banc, en train de fumer le cigare de Lawrence]

Emerson: Aucun mort à déplorer là-bas ?

Ned: Non.

Emerson: Chouette !

[MONTAGE: Le gros titre d'un journal annonce: "Dead Funeral Director Robbed from the Dead"]

Narrateur: Quand Lawrence Schatz fut accusé d'avoir volé les morts, les frères Schatz reçurent 1867 lettres d'insulte, énumérant chacune les objets volés.

 

[PIE HOLE: Le trio est assis dans une alcôve, submergée par les lettres de haîne]

Ned: Louis Schatz est un sale gros menteur. "Gros" en référence à ses mensonges, pas à son apparence physique.

Chuck: Je ne lui en veux pas d'avoir menti, si je pouvais rejeter une faute sur... un défunt de ma famille... surtout s'il est coupable, je pense que je le ferais.

Emerson: Il m'a pris pour Candide, à m'engager pour passer pour un innocent. Il sait depuis le début où le butin est enterré. Mais c'est pas grave, je vais suivre son gros cul de menteur jusqu'à ce qu'il m'y amène, puis, je vais l'empocher.

Chuck: Tu peux pas voler les morts.

Emerson: C'est pas moi qui les ai volés. Ils n'ont aucune excuse, mais maintenant, c'est fait. Je ne suis pas le pirate, je cherche juste le trésor.

Chuck: La métaphore du pirate est minable.

Emerson: Elle est adaptée. Je trouve un trésor de pirate mort au fond de l'eau, je le prends, peu importe à qui il appartient, car maintenant, c'est à moi.

Chuck: Ca, c'est pas une pièce d'or, c'est le bien de quelqu'un. Prendre à un pirate ce qu'il a volé, c'est voler, ce n'est pas sans conséquence.

Emerson: S'il est enterré avec un mort, c'est qu'ils n'en voulaient plus.

Chuck: Et si Lawrence Schatz avait été tué pour le trésor ? Avant que tu te t'occupes de son cas...

Ned: Tu peux pas le dire autrement ?

Chuck: Il y a beaucoup de haine dans ces lettres, il faut être très en colère pour en arriver à écrire une lettre. Ces gens sont furieux... L'un d'entre eux pourrait être le tueur.

Emerson: Lawrence Schatz n'a pas été tué. C'était un homicide involontaire, accidentel.

Ned: Je te remercie.

Emerson: Il n'y a pas de tueur.

Narrateur: Quoi qu'il en soit, quelqu'un pensait au meurtre...

 

[DEHORS: un homme mystérieux, caché dans l'ombre, observe le trio par la fenêtre du Pie Hole. Plus tard, Chuck parcourt les lettres, seule]

Narrateur: Alors que Chuck listait de nouveaux héritages volés, elle considéra ce que ses tantes avaient perdu et ne retrouveraient jamais.

Chuck: C'est déprimant.

Alfredo Aldarisio: Vous avez dit "déprimant" ? [Soudain, Alfredo Aldarisio apparait avec sa malette] Herboristerie médicale approuvée par la FDA.

Chuck: Comme un tyran pour émotions.

Alfredo Aldarisio: Elles doivent être brutalisées, du moins entretenues. Permettre une dépression, c'est comme gâter un enfant horrible et têtu. Si vous le laissez faire, vous ferez tout ce qu'il voudra. Alors, tyrannisez et faites-le bien.

Chuck: Tout le monde doit être brutalisé parfois... Vous avez un prospectus ?

Alfredo Aldarisio: J'ai une brochure, si vous voulez. Nos herbes contre la dépression contiennent des ingrédients bien dosés, prouvés et fabriqués avec un contrôle qualité très strict.

Chuck: "Herbes contre la dépression" sonne mieux qu'antidépresseurs.

Alfredo Aldarisio: Et moins d'effets secondaires.

Chuck: Je peux ?

Alfredo Aldarisio: Je ne peux pas vous les donner, c'est une substance contrôlée... mais j'ai des échantillons. [lui donne un lot de compte-gouttes; plus tard, seule dans la cuisine, Chuck fait une tarte, dépose quelques gouttes dans la préparation et finit en gratinant le dessus de la tarte]

Narrateur: Chuck ne pensait pas à elle, mais elle pensait à ses tantes. La vie qu'elle vivait n'étant pas la sienne, Chuck trouva le moyen pour que ce cadeau soit un cadeau qu'elle offrirait. Elle prit en charge le bonheur de Lily et Vivian, et elle intervint. Même après qu'elle soit morte et partie, Chuck trouva une solution pour faire ce qu'elle avait fait toute sa vie : prendre soin de ses tantes. [après que la cuisson soit terminée, elle dépose la tarte dans le frigo dédié aux livraisons. Le lendemain matin, Olive surveille le livreur]

Olive: Oh, vous en avez oublié un...

Apprenti: Hors de ma zone.

Olive: Ce n'est pas si loin. [sort la boîte du frigo]  Voulez-vous rester un apprenti ou devenir un homme ?

Apprenti: Apprenti, soyez donc l'homme. [il part]

Olive: Mais c'est mon jour de repos... et je suis une fille.

Narrateur: Dans son for intérieur, Olive s'identifiait au malheur de la tarte abandonnée. Elle était destinée à quelqu'un et sans un petit effort, elle ne serait jamais avec la personne à qui elle était destinée.  [Elle ferme la porte du frigo et part, ne remarquant pas le jumeau mort dans l'autre partie du frigo] Et malheureusement pour Louis Schatz, son destin était de finir avec son frère. [Plus tard, Ned est train de préparer une tarte quand Chuck le rejoint dans la cuisine]

Chuck: Je ne t'ai pas entendu partir ce matin.

Ned: Je ne t'ai pas entendue rentrer hier soir.

Chuck: Je me parlais à moi-même.

Ned: De quoi vous avez parlé ?

Chuck: Je me suis demandé, si je prenais d'assaut un château pour sauver la belle au bois dormant de la mort, et que dans la bataille, ma valeureuse épée agile et sûre, volait et tuait un infortuné hors-la-loi dans la foule alentour, comment je me sentirais ?

Ned: As-tu réussi à sauver la belle au bois dormant ?

Chuck: Dans ce scénario, ouais.

Ned: Et comment tu te sentirais dans ce scénario ?

Chuck: Je me sentirais heureuse puis mal, puis surtout heureuse et puis... j'y penserais trop, et puis je me sentirais mal à nouveau.

Ned: C'est en quelque sorte ce que je ressens/exactement ce que je ressens. Je ne veux pas que tu penses que je suis un tueur. [se dirige vers le frigo]

Chuck: Je ne veux pas le penser non plus,  je veux penser à toi comme le prince charmant. Je ne veux pas t'amener à un standard, mais c'est juste que...

Ned: C'est pas bon...[se décale pour que Chuck puisse voir le corps de Louis Schatz]

Chuck: As-tu...

Ned: Non. Non !

Narrateur: Tandis que Chuck et le Pâtissier trouvaient le frère Schatz mort dans le congélateur... Olive Snook examinait les conséquences d'avoir traversé plusieurs villes pour faire une livraison à une adresse qui ne faisait pas partie de la tournée habituelle.

 

[A L'EXTERIEUR DE LA MAISON DES CHARLES: l'imagination hyperactive d'Olive est lancée à plein gaz et elle se dirige d'un pas hésitante vers la porte d'entrée.]

Narrateur: Alors qu'elle se rapprochait de la porte d'entrée, Olive considérait le nombre effarant de crimes contre des livreurs et comme ce nombre augmentait. [arrive finalement sur le porche; sonne la sonnette, dépose la tarte sur une table et se dirige vers le portail, mais n'arrive pas à le rouvrir]

Olive: S.O.S.! S.O.S.! S.O.S.! S.O.S.! [Vivian apparait derrière elle portant une ombrelle et la boîte à tarte]

Tante Vivian: Cette tarte sent délicieusement bon.

 

[SALON DES CHARLES: Vivian sert une part de tarte à Olive]

Tante Vivian: Les tartes au petit déjeuner me font toujours penser à mère.

Tante Lily: Le vermouth me fait toujours penser à mère. Pourquoi avons-nous de la tarte et qui diable êtes-vous ?

Tante Vivian: Pardonnez Lily, lors de la dernière visite, il y a eu un cambriolage.

Olive: C'était dans tous les journaux du soir. Vous êtes les Darling Mermaid Darlings, Vivian et Lily Charles. J'ai vu votre spectacle au Callum County Country Fair quand j'étais petite fille. [s'arrête quand elle remarque que les tantes n'ont rien à faire de ses histoires]

Tante Vivian: Olive est dans la fabrication de tartes.

Tante Lily: Vraiment ?

Olive: Vous êtes les heureuses destinataires d'une tarte du Pie Hole, comme dans "ferme-la"...  Ou plutôt, dans ce cas, "ouvre-la", car elles sont vraiment bonnes.

Tante Vivian: Le Pie Hole... j'aime ça. C'est provocant...

Tante Lily: Vous devez aimer les tartes pour en faire votre travail.

Olive: Il y a beaucoup à aimer au Pie Hole.

Tante Lily: Il y a du gruyère grillé dans la croûte.

Olive: Je ne savais même pas qu'on faisait ça.

Tante Lily: Charlotte aimait le gruyère.

Tante Vivian: Nous avons récemment perdu notre nièce... La touriste solitaire, Charlotte Charles.

Olive: C'est dans tous les journaux. Toutes mes condoléances, je suis sûre que vous en avez assez de l'entendre, je ne veux pas en rajouter à m... Vraiment toutes mes condoléances.

Tante Vivian: Elle doit venir de ce jeune homme qui vivait à côté quand Charlotte était petite.

Tante Lily: Il avait un esprit obscène pour un enfant. Il avait offert à Charlotte un Tee-shirt avec un castor pour son huitième anniversaire. Comment on l'appelait ?

Tante Vivian: Castor boy.

Tante Lily: Castor boy...

Tante Vivian: Il semble être devenu un charmant jeune homme.

Tante Lily: Castor boy a bien dit qu'il était Pâtissier. J'imagine qu'il donne des tartes à beaucoup de gens.

Olive: Castor boy est pâtissier ? Celui qui était l'amour d'enfance de votre nièce, la touriste solitaire, Charlotte Charles... qui est morte... A présent ? [les tantes arrêtent de manger et fixent Olive du regard]

Narrateur: La vérité sur la fille morte, qui ne l'était pas brûla la langue d'Olive< Elle n'osa la laisser sortir, donc elle prit une autre bouchée. Ne sachant pas que Louis Schatz était mort et coincé entre la pâte fraîche et les oeufs d'hier, Emerson Cod se préparait à surveiller chacun de ses gestes, dans l'espoir de trouver le trésor caché.

 

[BUREAU D'EMERSON: Le téléphone sonne et il répond]

Ned: Salut... Un des frères Schatz...

Chuck: C'est Louis...

Ned: Louis est dans mon congélateur et je ne sais pas comment il y est arrivé, sûrement pas tout seul, vu qu'il est mort.

Emerson: Tu te fais piéger.

Ned: Il dit qu'on se fait piéger.

Chuck: Pourquoi voudrait-on nous piéger ?

Emerson: Non, tu es piégé.

Ned: Pourquoi voudrait-on me piéger ?

Emerson: J'en sais rien. Peut-être s'imaginent-ils que tu as tué l'autre...

Ned: J'ai été découvert ? Quelqu'un sait ?

Emerson: Quelqu'un sait quelque chose et cette personne a probablement déjà appelé la police. [quelqu'un frappe à la porte d'entrée du Pie Hole: la police tente de regarde rà l'intérieur par la fenêtre]

Ned: La police est ici. [Ned lance sa montre-chronomètre et touche Louis, qui revient à la vie]

Louis Schatz: Salut.

Ned: Tu dois nous suivre.

Louis Schatz: Où va-t-on ?

Chuck: Tu vas au paradis.

Louis Schatz: On m'a accepté ?

Chuck: Oui, et le paradis ferme dans cinq minutes.

Ned: Ou plutôt une, en fait.

Chuck: Le paradis ferme dans une minute.

Louis Schatz: Emerson, tu vas aussi au paradis ?

Emerson: Ouais, on y va tous.

Louis Schatz: C'est bizarre, on est morts en même temps.

Emerson: L'extase !

Louis Schatz: Pas possible.

Chuck: Si... possible.

Louis Schatz: Larry est là ?

Emerson: Ouais, il nous a dit de te demander ce que t'as fait de tout ce qui a été volé aux cadavres.

Chuck: Ouais, mais tu dois d'abord nous dire qui t'a tué. Dieu voudra le savoir.

Louis Schatz: C'est à cause de la langue.

Emerson: La tienne ou celle d'un d'autre ?

Narrateur: Dans le cas présent, la langue appartenait à une vache.  [FLASHBACK: Louis est dans son bureau à la maison funéraire, il mange son dîner, quand on voit une ombre apparaître: Louis commence à s'étouffer]  Bien que Louis Schatz réduisait ses portions, elles n'étaient pas assez petites pour ne pas bloquer sa trachée quand il se trouva confronté à un client enragé.

Louis Schatz: Il a parlé d'un héritage de guerre de Sécession, puis, j'ai perdu connaissance. D'habitude, je recrache avant de m'évanouir.

Ned: Cinq secondes.

Louis Schatz: Il n'y a pas de ceintures là-dedans.

Emerson: Attends ! Qu'as-tu fait de tout ce qui a été volé aux...  [Ned touche Louis, le faisant taire pour toujours]  cadavres ?

Ned: Désolé. Que va-t-on faire du corps ?

Emerson: On va remettre Schatz exactement où il est mort, ainsi le salaud qui cherche à te piéger, verra comment on se fait piéger.

Ned: On ne sait pas qui est ce salaud.

Chuck: Si... Wilfred Woodruff.

Narrateur: Dans la liste de Chuck concernant le butin volé par les professionnels, elle avait lu une menace de mort plus que violente, écrite par un certain Wilfred Woodruff. [FLASHBACK: Chuck, seule dans l'alcôve du Pie Hole, lit le courrier reçut par les frère Schatz. MONTAGE: Un corps portant un uniforme de soldat de la Guerre Civile et une épée] M. Woodruff déclara qu'un héritage de la Guerre de Sécession, prétendument enterré avec son grand-père, avait été proposé lors d'une vente aux enchères en ligne qui conduisait aux frères Schatz. M. Woodruff écrit noir sur blanc, que la sanction pour avoir insulté l'honneur de la famille Woodruff d'une telle manière... était la mort.

DANS L'ATTENTE DE VOUS TUER.

[MAISON FUNERAIRE SCHATZ - PORTE D'ENTREE: Chuck descend les escaliers]

Chuck: Tout est fermé.

Ned: Quoi ?

[DEVANT LA MAISON FUNERAIRE: Le trio essaie de trouver comment rentrer à l'intérieur. Ils s'arrêtent devant la fenêtre du cellier]

Emerson: Je passerai pas.

Ned: Bien sûr que si. C'est bien assez grand. [Emerson avait raison, il est bloqué à mi-chemin au travers de la fenêtre. A l'intérieur, Ned est face à la partie inférieure d'Emerson]

Ned: La fenêtre semblait plus grande de là-haut.

Chuck: Vous êtes coincé ?

Emerson: Non.

Chuck: Mais si, vous êtes comme Winnie l'Ourson. Donnez-moi vos pattes, Ourson. [Emerson abandonne et tend ses mains; Chuck tire, en bas, Ned tire aussi]

Emerson: Arrêtez de me tirer !

 

[CELLIER: Dans la lumière tamisée, Ned ne voit pas tous les cadavres... ]

Ned: C'est pas bon du tout... [Soulève le premier draps pour révéler un vieil homme]

Homme: Que ne comprenez-vous pas dans "Ne pas ressusciter" ? [touche l'homme et il meurt; Ned découvre un second corps, celui d'une jeune femme]

Femme: Chéri, t'as éteint le gaz ? [touche la femme et elle meurt; ses yeux s'habituant, Ned remarque un corps qui bouge sous un draps et révèle un jeune homme asiatique. Il touche l'homme mais rien ne se passe; jusqu'à ce qu'il s'éveille et dresse une épée devant lui...]

Ned: Wilfred Woodruff ?

Narrateur: Le Pâtissier examina les choix, qui l'avaient conduit jusqu'à cet instant, instant qui pourrait être le dernier. [Woodruff dirige l'épée vers Ned] L'ironie d'être terrassé par l'homme qui avait tué le jumeau de celui qu'il avait tué, n'échappait pas au Pâtissier. Autre chose ne lui avait pas échappé... son agilité.

[Ned bouge et Woodruff coupe le pied d'un corps à la place; le deux se font peur en même temps]

Ned: Oh, mon Dieu ! [Ned attrape une longue barre de métal pour se défendre]

Emerson: Qu'est-ce qu'il se passe ?

Ned: Wilfred Woodruff a trouvé son épée !

Wilfred Woodruff: Je propose de régler ça sur cette ligne si ça doit prendre tout l'été.

Ned: Quelle ligne ? C'est l'automne.

Wilfred Woodruff: Ulysses S. Grant a dit ça... Pas tout, juste la dernière partie. Malchance à la bataille de Chattanooga. Mon arrière arrière arrière arrière grand-père l'a fièrement combattu avec cette épée.

Ned: Vous avez été adopté ?

Narrateur: Wilfred Woodruff n'avait pas été adopté. [FLASHBACK:] Par une chaude journée d'été, en 1863, l'arrière arrière arrière arrière grand-père de Wilfred Woodruff, Phan Bing Wu, posait des rails pour la Central Pacific Railroad. Tous décidèrent qu'il leur fallait une meilleure vie. La guerre faisant toujours rage, les autres décidèrent d'aller au nord-ouest. Pourquoi Phan Bing Wu choisit d'aller au sud-est reste un mystère. Certains parlèrent de destinée, d'autres, d'un coup de chaleur. Par la suite, Phan Bing fut obligé de voler les vêtements d'un soldat mort.  Reprenant son voyage, il se rendit bientôt compte qu'il n'était pas seul. Phan Bing réalisa immédiatement qu'il n'appartenait pas à cet endroit ou cette époque. Mais cet endroit et cette époque semblaient plus qu'heureux de l'avoir. Décoré pour son courage lors de la bataille de Chattanooga et la seconde bataille de Murfreesboro, Phan Bing partit à la recherche de sa propre branche... de l'arbre généalogique des Woodruff.[de retour à la morgue, Ned se bat vaillamment avec Woodruff]

Wilfred Woodruff: Cette épée devait être enterrée avec mon grand-père, au lieu de ça, on la trouve aux enchères sur le net, ce qui... m'a offensé !

[DEHORS: Inconsciente de la bataille dans le cellier, Chuck essie toujours de sortir Emerson de son piège]

Chuck: Rappelez-vous, l'esprit rend l'Ourson moins gros.

Emerson: Je suis peut-être coincé... mais je peux quand même atteindre mon pistolet.

[CELLIER: Woodruff arrive à bloquer Ned dans les escaliers]

Je devrais te dire que j'ai été maître d'arme remplaçant 3 fois au régiment volontaire d'infanterie de reconstitution, du sud de la région.

Ned: Je voulais être un Jedi. Tu as tué Louis Schatz et tu l'as mis dans mon congélateur. Je mets de la nourriture dedans !

Wilfred Woodruff: C'est pas ma faute, c'est juste arrivé. Pas comme tu as tué Lawrence Schatz.

Ned: C'est faux !

Wilfred Woodruff: Je t'ai vu.

Ned: T'as vu que dalle.

Narrateur: Wilfred Woodruff avait vu plus que les dalles en allant voir Lawrence Schatz à propos de l'épée de son arrière arrière arrière arrière grand-père. [FLASHBACK: Woodruff s'approche de Lawrence Schatz après qu'il se soit effondré dans la salle de bain et voit Ned sortir de la salle en courant] Il avait vu le Pâtissier s'enfuir du lieu du meurtre de Lawrence Schatz.

Ned: Je ne l'ai pas touché, à part après sa mort, dans son cercueil.

Wilfred Woodruff: Je n'ai pas touché Louis Schatz, à part après sa mort, quand je l'ai emmené en camion.

Ned: Tout ça pour une lettre odieuse ?

Wilfred Woodruff: C'était une menace de mort. Puis quelqu'un est mort. C'est quelque chose qui a le pouvoir de te hanter.

Ned: A moins de piéger quelqu'un, sale con !

Wilfred Woodruff: Je n'avais pas le choix.

Ned: Bien sûr que si, chacun de nos actes est un choix. Avoine ou céréales, autoroute ou petites routes, l'embrasser ou pas ? On fait des choix et on doit vivre avec les conséquences. Si quelqu'un en est blessé, on demande pardon, c'est le mieux qu'on puisse faire.

Wilfred Woodruff: Je peux faire mieux !

Chuck: Ned ? [Woodruff la voit et commence à monter les escalier; Ned jette son "épée" verticalement dans un mur afin que Woodruff se prenne les pieds dedans et tombe à la renverse; Ned attrape l'épée de Woodruff]

Chuck: A l'aide ! Frappe, Ourson, frappe ! [Emerson kicks out his legs and knocks Woodruff out; Chuck sees Ned draped in the red curtain holding the sword]

Narrateur: A ce moment précis, Chuck vit le Pâtissier, peut-être pas tel qu'il était vraiment... mais tel qu'elle le verrait toujours... son prince charmant...

 

[AU PIE HOLE: Olive entre avec un nouvel espoir et de nouvelles connaissances]

Narrateur: Le sang d'Olive Snook bouillonnait par une opportunité de révélation. Elle voyait que Chuck avait maquillé sa mort pour des raisons malfaisantes.

Olive: Je sens les problèmes sur elle comme si elle avait marché dessus et qu'ils étaient coincés sous son talon.

Narrateur: Ce qu'elle ne voyait pas était la lueur distante de son propre prince charmant. [elle remarque que la machine à espresso a été réparée] La machine à expresso cassée, posée là, pour faire joli, sans personne pour la toucher, avait été touchée... remplie d'eau et de grains de café. [elle boit un espresso et ne voit pas Alfredo l'observer depuis l'extérieur du restaurant] Pour le moment, Olive ne voyait rien du geste romantique. Son expresso était bien trop amer, mais c'était loin d'être sa dernière tasse.

 

[BUREAU D'EMERSON: Il descend d'une échelle et se tapote le ventre, satisfait]

Narrateur: Emerson Cod n'était pas du tout amer, les frères Schatz lui avaient appris une leçon, pas ce qu'il avait gagné, mais ce qu'il voulait perdre... Il ne voulait pas vivre la même vie qu'eux... non pas qu'il ne voulait plus vivre des morts, mais il prit la décision de ne plus jamais être coincé, comme il l'avait été ce jour-là. . [SALON DES SOEURS CHARLES: Lily et Vivian sont en train de manger la tarte de Chuck et se sourient l'une l'autre] Au même moment, Lily et Vivian Charles profitaient d'un instant de plaisir avec du gruyère cuisiné dans la croûte.

 

[APPARTEMENT DE NED: à la TV:]

Présentatrice TV: Woodruff a été inculpé aujourd'hui pour sa participation dans la mort de Louis Schatz... Un personnage clé dans le scandale des pilleurs de tombes.

Narrateur: Cette vie offerte à Chuck était réellement un cadeau qu'elle continuait à offrir. Elle décida de faire le lien entre les héritages et les lettres pour les rendre à leurs héritiers légitimes, comme elle, elle avait été rendue au Pâtissier.

Ned: Je le referais.

Chuck: [regarde la boîte qu'elle est en train d'emballer]  Il est bien comme ça.

Ned: Non. J'ai fait un choix et je le referais. J'ai... laissé mourir Lawrence Schatz, et si je devais faire un choix à nouveau, je referais le même. Tu peux le mettre en boucle, je le referais à chaque fois.Voilà à quel point je suis confiant sur le bienfondé de ce choix. Je suis désolé si ça fait de moi une mauvaise personne, mais... Je ne suis pas désolé que tu sois vivante.

Chuck: Je suis contente de ton choix et que tu l'aies fait volontairement... C'est bien plus drôle que si tu l'avais fait par accident. [ils se sourient]

Ned: Je vais voir s'il me reste de l'emballage plastique.

 

[END]

Fait par Elixir88

[NIGHT OUTSIDE ACADEMY: Ned is watching fireflies hover around an electric bug zapper.  A firefly gets zapped and falls dead on a bench; he touches it and it flies off.  However, a nearby spider crawling expectantly toward a firefly suddenly dies and falls off its web]

Narrator: At this very moment, young Ned was 9 years, 34 weeks, 12 hours and 54 minutes old.  He was a gifted boy - not academically, nor athletically - he was gifted in a way no other boy was gifted.  Young Ned could touch dead things and bring them back to life.  But if he touched the dead thing twice, it died again forever.  The consequence of touching a dead thing twice was as cruel as any consequence, and that was something else had to die.  Young Ned rationalized this consequence was beyond his control: he was not to blame.  But to remain blameless, he had to understand.

[SCIENCE LAB: Ned places seven dead fireflies on a platter and covers it with a clear glass cover, then starts a stopwatch; on another platter, he touches seven more dead fireflies and touches each one before covering it]

Narrator: He realized to give life, he had to take it.  Death, however, had a grace period.  What young Ned did not know was how long that grace period was: one minute.  Fearing the consequences of his actions, Ned vowed to never, ever again bring the dead back to life for more than a minute.  Until he did it again. [the 2nd jar of fireflies die while the 1st jar comes to life; he releases them and watches them fly off.

[THE PIE HOLE KITCHEN.  Ned tosses over a moldy peach with a ungloved hand: it becomes fresh again and he catches it with the other gloved hand, then passes it to Chuck, who washes them off]

Narrator: The expression "Pie in the Sky" entered popular culture in 1911: it refers to a dessert so sweet that it can only be found in Heaven.  If you're craving something before you die, I recommend where The Pie Maker makes his pies.  But if you're like Chuck, you may enjoy the pie even after you die.  Her sixty seconds came and went, she stayed alive; and instead, someone else had to die. [the marigolds in the plant box withers and dies; Ned's face falls and Digby whines, but Chuck doesn't notice] He kept Chuck blissfully unaware of this fact: she was alive again - that was that.

Chuck: Which birthday do I celebrate?  I've got two of them now.  First day I was alive and first day I was alive again.

Ned: The one that requires less explanation.

Chuck: You remember my eighth birthday?  Right before my dad died?  You remember what you got me?

Ned: [remembers; then, sheepishly] A T-shirt.

Chuck: [innocently] With a beaver on it!  He had little lipstick kisses on his cheek and was holding a sign saying "Be Kind to Animals: Kiss a Beaver."  I suppose I should be celebrating every minute, shouldn't I?

Ned: Uh-huh.

Chuck: I can be anybody now, anybody I want.  I like that idea: I'm going to give that some thought.

Narrator: The Pie Maker liked that idea as well.  As long as her thoughts didn't fall on:

Chuck: Why is it only a minute?

Ned: Hmm?

Chuck: A minute seems awfully arbitrary.

Ned: A minute's a long time: a lot can happen in a minute.  Besides, the longer someone's around that's not supposed to be around the more likely that something will happen.  Not necessarily directly or by any fault of theirs, but y'know, butterfly wings and such.

Chuck: What about them?

Ned: They cause hurricanes.

Chuck: Oh, right.  Am I a hurricane?

Ned: A little bit, but I like the weather - [Chuck suddenly approaches Ned with a sheet of plastic wrap, places it between their faces, and gives him a long kiss]

Ned: You really shouldn't do that. [then they keep doing that]

Narrator: Chuck wasn't the only storm brewing in The Pie Hole that evening: an innocuous, low-pressure system was forming that would soon become Hurricane Olive.  Watching The Pie Maker kiss the woman that wasn't her, Olive stopped breathing: it was as if all the oxygen had left the room.

[DINING ROOM: Olive is holding a pot of coffee in each hand, staring at the two lovebirds, when a customer chirps in with:]

Alfredo Aldarisio: Espresso, please?

Olive: We have coffee.

Alfredo Aldarisio: [points behind her] You have an espresso machine.

Olive: It's broken: it sits there being pretty, but nobody touches it.  Decaf or regular?

Alfredo Aldarisio: No flavors?  Hazelnut, French vanilla?

Olive: [explodes] Why can't sugar be enough?!  [brings him a sugar dispenser] Here's your sugar! [sits in the booth and exhales] Whoo, I forgot to breathe.  Ever felt like all the oxygen left the room?

Alfredo Aldarisio: Oh, my, yes.

Narrator: In that moment, Alfredo Aldarisio recognized a kindred spirit in Olive Snook.  He also lived in constant fear of the oxygen leaving the room, but his pathology ran much, much deeper. [MONTAGE: Alfredo imagines that the table is shaking, then himself, then the restaurant, and with the wind whipping loudly, the roof blows off and he is sucked into the atmosphere] He was haunted by the notion that at any moment, the Earth could lose its atmosphere and he would be sucked into the vacuum of space.

Alfredo Aldarisio: Excuse me.

Narrator: A traveling salesman by trade, Mr. Aldarisio sells pharmaceutical alternatives which he also uses to manage his condition. [Alfredo takes a small bottle out of his pocket; using a dropper, he squeezes several drops into his mouth]

Alfredo Aldarisio: Medicinal.  You're not wrong about the oxygen leaving the room: the planet is losing its atmosphere, affecting gravity.  Volumes aren't what they used to be: they had to adjust the kilogram.

Olive: If you ask me, the kilogram needs to be taken down a peg. [gets up] Decaf or regular?

Alfredo Aldarisio: Regular, lots of sugar. [entranced by her] More than enough. [Emerson enters The Pie Hole and pauses at the front door]

Narrator: Emerson Cod, Private Investigator, made a business of murder.  But before he could get down to business:

Emerson: I feel like ice cream. [at the counter, Olive serves him a scoop of ice cream]

Olive:  Musing on the idea of setting someone on fire doesn't mean you really want to set them on fire: it's just the thought of it makes you really happy.  But only for a second, then you feel bad, but then that second would feel like a lot of fun.

Emerson: You thinkin' of settin' someone on fire?

Olive: No, I was just speaking in the figurative, but figuratively speaking, someone should set you on fire for throwing my heart under a bus when you told me Ned didn't want me.

Emerson: That was the Truth Bus.

Olive: That wasn't the Truth Bus: that was the Bitchy Crosstown Express.

Emerson: By "bitchy," you mean "frank" and "honest."

Olive: If I want Frank and Honest - well, I don't want Frank and Honest.  I never want Frank and Honest, so let's just take it off the docket.  While we're on the subject of Frank and Honest, I don't like that girl.  Not one bit. [through the kitchen window, Chuck cheerfully waves at them; they both smile and wave back, neither of them being frank and honest about their feelings for her]

Narrator: Emerson Cod liked her even less.  So much so, it warranted a private conversation with The Pie Maker.  But not private enough. [Ned and Emerson sit in a booth; just as Emerson opens his mouth to speak, Chuck slides in next to him]

Chuck: So did somebody die?  How did they die?

Emerson: They died mysteriously.

Chuck: He somebody or she somebody?

Emerson: He. [to Ned] I told you I wanted to discuss this in private.

Ned: Chuck is private: part of my private.

Emerson: She ain't part of mine: I don't know her.

Chuck: [oblivious to Emerson's hostility] So what was the mysterious part?  The way they died or the circumstances?  I mean, did you find them with a noose around his neck and you didn't quite know how it got there?  Did he drown in his bed but the sheets were all dry?

Ned: [concerned] You're obsessed.

Chuck: Am I?  Do you think dying has made me morbid? [Ned nods] C'mon, how did this somebody die?

Emerson: Said it felt like life just got up and left him.  Just like I'm about get up and leave you.

Chuck: Y'know what it could be?  It could be like one of those untraceable poisons or it could be a staged poison - like when you have to actually touch four things before it actually kills a person - it could be that.

Ned: What did you say it was besides mysterious?

Emerson: I've not yet expressed my opinion.

Ned: Would you care to express it now?

Emerson: My opinion is you need to take a coupon for this conversation and redeem it at another date.

Ned: I want to use my coupon now.

Emerson: Redeem it tomorrow.  There's somebody in the county fridge that I need you to talk to. [scoots against Chuck so he can get out of the booth, then to Ned] In private.  My private.  Which doesn't include her.  So she better not come.

[MORGUE OFFICE: Emerson and the Coroner are chatting]

Coroner: I can write a book on hand moisturizer.  Nobody wants the last thing they been touched with to be ashy and dry.  Take a gander. [holds out his hands]

Emerson: Smooth.

Coroner: You got some serious cracks going on there.  Put those down here. [he squirts moisturizer in Emerson's palm; Ned and Chuck peek their heads inside]

Chuck: Hi!

Coroner: [to Emerson] Thought you just came by to say hello.

[INSIDE MORGUE: The trio are staring at a covered corpse on the table]

Chuck: You won't even know I'm here.

Emerson: ‘Cause you leaving?

Chuck: No.

Ned: C'mon, it makes her happy.

Emerson: You remember what that happiness looks like: redeem your coupon. [Ned approaches the corpse] Oh, now you're gonna listen to me.  No, no, I ain't gonna say another word: Future Me, though, is gonna tell you "I told you so" up one side and down the other, but Now Me is just gonna sit back and watch. [Unnerved, Ned removes the sheet to reveal the sacrificial Lawrence Schatz, Chuck's funeral director]

Ned: Oh, no.

Chuck: Oh, no, what?

Narrator: The facts were these: cunning and corrupt, Lawrence Schatz was a funeral director who made a living off the dead above and beyond his job description.  Two days, 8 hours and 43 minutes before his death, he was exposed as a graverobber.

[FLASHBACK: Lawrence Schatz is removing jewelry from a corpse when a relative busts him]

Lawrence Schatz: [sheepish] Oh.  I was just prepping the body for burial.  Your wife's gorgeous - how did you guys meet?

Narrator: But before any legal action could be taken, before the spoils of his graverobbing could be found, Lawrence Schatz found himself in the wrong place at the wrong time.  He was 44 years, 17 months, 10 days, 6 hours and 9 minutes old when he found himself in close proximity of The Pie Maker.  But to keep his Sleeping Beauty alive meant that someone else had to die.

[FLASHBACK: Ned first awakens Chuck]

Ned: What if you didn't have to be dead?

Narrator: One minute later, The Pie Maker took a life and gave it to someone else.

[OUTSIDE CITY MORGUE: Ned is fleeing to his car, while Chuck and Emerson follow]

Chuck: Why are you running away?

Ned: Vertigo, dizzy!  The room started spinning and I, uh, I think it's my shoes, they're stiff and they pinch and I think they're cutting off my circulation. [to Emerson] That was mean: that was a very mean thing you did.

Emerson: Really?  ‘Cause Future Me is here now and he's got something to say.

Chuck: But you didn't touch him!  How are we supposed to find out who killed him if you didn't touch him?

Emerson: Already know who killed him.

Chuck: So the mysterious part is how he was killed?

Emerson: Already know that, too.

Chuck: Okay, how was he killed and who was the killer?

Emerson: [pointedly to Ned] Yeah, who was the killer?

Narrator: The Pie Maker's eye twitched in anticipation of the lie he was about to tell, but instead what he told was the truth.

Ned: Me.

Chuck: What?  You killed someone?  Who did you kill?

Ned: I didn't -

Emerson: You didn't: that's why somebody died.

Ned: [to Emerson] Will you stop talking.

Chuck: You didn't what?

Emerson: [to Chuck] Lookee here: you need a ticket to ride this ride and if your ticket gets punched, you gotta take somebody else's ticket.

Ned: [to Emerson] Why are you still talking?

Emerson: I'm ripping off the Band-Aid!

Ned: I'm not a ripper - I pull up a corner a little at a time, then I run it under warm water and then I pull it up a little more - it's a process.

Emerson: Let it rip!

Ned: I didn't actively kill: I'm not an active killer.  I'm not a killer!

Chuck: You killed someone for me?

Ned: It wasn't my fault, it's a random proximity thing.  There was no choice or decision-making whatsoever, it just happened.

Chuck: But you knew it would happen.

Ned: I was incapacitated with not being able to think.  I had one thought in my head and it was of you - and it clogged me up so no other thought could get through, including the one telling me to touch you again.

Chuck: So every minute I've been celebrating wasn't really mine to celebrate.

Narrator: As Chuck considered the life she was living was not her own, Olive considered the life she was not living.

[THE PIE HOLE. Olive is refilling a sugar dispenser, when a familiar intrusion:]

Alfredo Aldarisio: Can I make an observation?

Olive: Compliment or criticism?

Alfredo Aldarisio: A neutral thought that I would say was either complimentary or critical.

Olive: Neutral thought gives me pause.

Alfredo Aldarisio: Neutral for only this portion of the conversation, but I do have complimentary observations as part of a follow-up discussion.  Which I intend to headline with an offer to fix your espresso machine.

Olive: What's your neutral thought?

Alfredo Aldarisio: You seem decidedly unhappy.

Olive: I haven't decided that.

Alfredo Aldarisio: No anxiety?  Neuroses?  Pathologies?

Olive: Garden variety - what are you beating at?

Alfredo Aldarisio: I'm beating at happiness.  I've beaten it into submission and bottled it for convenience. [takes out a suitcase with an elaborate drawer system to reveal dozens of dropper bottles] It's homeopathic.

Olive: Meaning it deeply relates to gay people?

Alfredo Aldarisio: Gay only in that they are bright and happy.  You never have to worry about the oxygen leaving the room again.

Olive: Don't go bothering the customers with this: this is a pie house, not some herbal crack den.

[THE PIE HOLE KITCHEN: Chuck comes in through the back door with Ned on her heels, while Emerson strolls in]

Ned: Chuck, say something.

Chuck: I can't for the life of me think of anything to say - oh, I forgot, it's not even my life, is it? [Chuck leaves and Olive smiles, sensing an opportunity and follows him in the kitchen but Ned dismisses her]

Ned: Not now. [Olive leaves; then, to Emerson] I feel violated.  That was my information - there's yourinformation and then there's my information.

Emerson: That was our information: you let a man die on our time, a man who coulda been me.

Ned: But it wasn't.

Emerson: But it coulda been.  That was a business associate of mine: who do you think hooked us up with Corpse Bride?

Ned: He stole stuff off dead people.

Emerson: Regardless how he ran his own business, he never interfered with how I ran mine.  You on the other hand, may be an accomplice to a murder.

Ned: Stop saying that, I didn't murder anyone.  There was no malice aforethought.  Okay, maybe accidental, involuntary manslaughter.

Emerson: Oh, you "accidentally, involuntarily" let Dead Girl live?

Ned: Well ...

Emerson: Yeah, that's what I thought you was gonna say.  Lawrence Schatz was murdered enough for his brother to hire me to find out who killed him.

Ned: Why did you take this case?

Emerson: You want me to take this case.  I'm making sure nobody else solves it.  Look, I don't want to go down this road with you: I'm sensitive to your experience, I understand that it's traumatic, but now I need to chat with Lawrence Schatz before he goes into the ground - tomorrow.

Ned: I'm not going back that funeral home - it's returning to the scene of a crime, that's just sloppy.  And by the way, to ask him what?

Emerson: I want to ask Lawrence what he did with all that precious family heirlooms.

Ned: So you can return it to the families and help heal the grieving?

Emerson: Yeah.  ‘Cause after the grieving stops, you have joy.  And with joy, comes money.  And Louis Schatz will stop asking questions about how his brother died.

Ned: I'm not touching Lawrence Schatz, it's too traumatic.  I am fragile on this issue.

Emerson: That how it is?

Ned: Yep.

Emerson: Whatever you say - killer.

Narrator: The Pie Maker rationalized circumstances beyond his control were responsible for Lawrence Schatz's death.  He was not to blame.  Rationalizing those rationalizations to the man he inadvertently killed was something he'd rather not do.

[THE PIE HOLE EXTERIOR: Chuck is sitting against Ned's car when he comes out]

Chuck: I want to talk to Lawrence Schatz.

Ned: Oh.

Chuck: I want you to talk to him, too.

Ned: Why would I do that?

Chuck: So you can apologize and I can say thank you.

Narrator: As The Pie Maker found himself back at the scene of his crime, Chuck found herself back where her second life began.  Now, with the understanding of how it began.

[SCHATZ FUNERAL HOME: The trio is standing before Lawrence Schatz' casket.  Chuck's eyes widen as see a man who looks exactly like the deceased funeral director, only wearing a tracksuit and sporting a mustache]

Chuck: [to Ned] Have you already been here?

Ned: [shocked] Lawrence Schatz?

Louis Schatz: Louis.  Lawrence is dead.  Hey, Emerson.

Emerson: Hey, Louie.

Chuck: [smiles upon seeing Louis' T-shirt sporting the logo for:] Darling Mermaid Darlings!

Louis Schatz: They just buried their niece, Lonely Tourist, Charlotte Charles.  You see, they're on tour.

Chuck: I do, that's so exciting.

Louis Schatz: Tour's cancelled: they're in a dark place.  Some kind of emotional relapse. [squints at Chuck] Have we met before?

Chuck & Ned: No.

Narrator: The cause of The Darling Mermaid Darlings emotional relapse was this: after losing Chuck, Aunts Lily and Vivian had a better appreciation of the preciousness of life.  With luggage packed, bonnets cinched, and sunscreen vigorously applied, they were ready at last to start their long-awaited comeback tour. [MONTAGE: A poster stating "The Darling Mermaid Darlings: A Synchronized Swimming Extravaganza.  Coming Soon to a Body of Water Near You".  CHARLES' FOYER: Lily and Vivian are carrying mermaid-tail garment bags, getting ready to leave when Lily picks up the mail and flips over a postcard from Tahiti] But not today.  To their surprise there was something waiting in the morning mail alongside the Thrifty Nickel and Pennysaver:

Aunt Lily: [excitedly] It's from Charlotte!

Narrator: In that moment, only for a moment, Aunt Lily forgot Chuck was dead.  At least dead to her.  Then she remembered.

Aunt Vivian: Poor, poor Charlotte.

Narrator: And with that, The Darling Mermaid Darlings cancelled their comeback tour. [Lily turns back to go upstairs, pausing to lift her eyepatch to release a stream of tears]

Aunt Lily: I'm having a martini and going to bed.

Louis Schatz: Y'know, Larry died on the same day that we buried Lonely Tourist, Charlotte Charles.  We don't often bury a celebrity.

Emerson: [oh, please] Celebrity ...

Chuck: Burying a celebrity, even a pseudo-celebrity who's only famous for how she died, must be good for any funeral home, I'd imagine.

Louis Schatz: It would be if it wasn't for Larry's graverobbing scandal.  Or his murder.  He's in here.  I got it locked so nobody can defile his dead body.

Ned: Are you sure he was murdered?

Louis Schatz: I've been putting it all together: boy, do I have a tale to tell ...

Narrator: And this is the tale that Louis Schatz told: He detailed a series of events that began when he caught his brother Lawrence in the act.

[FLASHBACK: Lawrence is busted by a relative.  Louis pops up behind the relative and shakes his head disappointedly]

Lawrence Schatz: I was just prepping the body for burial.  Your wife's gorgeous: how'd you meet?

Louis Schatz: Aw, Larry, how could you?

Narrator: When word of Lawrence's graverobbing ways spread through the sleepy hollow of Coeur d'Coeurs, there was public outrage.  [MONTAGE: The post office is inundated with hate mail addressed to the funeral home] Both hate mail and death threats by the hundreds, frightened the truth out of Lawrence.  According to Louis, he only confessed his sins to the one person he knew would forgive him. [A crying Lawrence is confessing to his brother Louis]

Lawrence Schatz: I buried it all where no one could find it!

Louis Schatz: You gotta give everything back.

Lawrence Schatz: But I buried it really deep!

Narrator: Louis insisted that what his brother did not confess was where he had hidden the spoils of his graverobbing.  That secret he took to his own grave when he presumably died of heart failure.  [MONTAGE: Dozens of angry relatives are shouting at a sweating Louis] But as Louis was besieged by angry families, seeking the return of stolen heirlooms, he began to wonder: what if it wasn't heart failure?  What if his brother was murdered?  What if in the hundreds of letters addressed to Lawrence Schatz threatening his life, one of them was a promise?  What if his brother was murdered, and what if his murder was next?

[VIEWING ROOM: Louis is looking down at his brother in the coffin]

Louis Schatz: I told Larry it was bad karma - the whole thing makes me sick, just sick!  You know what it's like to live in daily fear that one minute you could drop dead, right where you're standing because of something somebody else did?

Emerson: I feel like I could smoke a cigar with you.

Louis Schatz: I don't smoke: that was Larry. [takes the cigar in Lawrence's vest pocket and hands it to Emerson] Here, take it: he would.  It's true what they say about twins: his life was my life.  Strange to share someone's life, I feel like mine's tainted now.  I would love to get back what he took.

Emerson: Um, we have a moment to pay our respects while you rustle up that hate mail to go? [Louis leaves and Emerson closes the door]

Narrator: As they stood over the man who died for one of them and was killed by the other, Chuck and The Pie Maker carefully planned their words. [Ned starts his watch and touches Lawrence]

Lawrence Schatz: Yes?

Ned: I'm sorry for what I did: it was mostly an accident but partially on purpose, however inadvertent, I'm sorry I did it.  That's all.

Chuck: Hello.

Lawrence Schatz: Lonely Tourist, Charlotte Charles?  Are you part of my welcoming committee?

Chuck: More like a beneficiary in that I'm still alive which is why you're not.

Lawrence Schatz: Am I human sacrifice? [looks around] Hey, Emerson!

Emerson: [cheerfully] Oh, hey, Larry! [then flatly] What you do with all that stuff you stole off them dead people?

Lawrence Schatz: Why don't you ask Louis what he did with it.

Emerson: Louis said you buried it.

Lawrence Schatz: And you believed him?  You met Louis?  Hey, how did I die?  Did somebody kill me?  Hey, did Louis kill me?

Ned: Nobody killed you, per se.

Chuck: Yes, they did: it was so that I could live.

Ned: It wasn't personal, I didn't pick you, the selection was purely random, it just didn't help that you were in the next room.

Emerson: Louis has all that stuff you stole?

Lawrence Schatz: We stole: it was a family business.  Louis has everything but this watch! [gestures to a gold pocketwatch hanging from his vest pocket with the initials "C.C."]

Chuck: [wistfully] My dad gave me a watch just like that.

Lawrence Schatz: [shamefully] Yeah, you were buried with it - well, you were supposed to be ... Caught me in the cookie jar ...

Chuck: [no longer wistful] You stole it off my dead body?

Lawrence Schatz: Your dead body wasn't doing anything with it. [she grabs the watch and angrily shuts the coffin; Lawrence shouts are muffled] Hey, wait, what are you doing?  Hey!

Ned: [tries to lift the lid] It's stuck!

Emerson: [double-takes] You better playing!

Ned: [off his watch] Twenty-nine seconds!

Emerson: Oh, HELL NO. [he takes off and flees out of the funeral home, fingers crossed all the way]

Narrator: One minute's time was nearing its end: random selection was about to begin. [Ned and Chuck struggle with the lid; Ned grabs an urn]

Ned: Five seconds!

Chuck: Maybe I should let him have his life back!

Ned: Not how it works!  No - regifting! [he successfully whangs the urn against the lid and it flies open]

Lawrence Schatz: That wasn't cool, you guys - [Ned touches him and he dies again; Ned and Chuck collapse on the floor]

Chuck: [holds up the watch] That was so sweet of my aunts to bury it with me.  My dad had it and then I had it. [gesturing to the coffin] And then I suppose he had it, which really steams me.

Ned: You got it back.

Chuck: Yeah, I did.  It's nice to get things back. [sadly] My aunts cancelled their tour.  I was really looking forward to hiding out in the crowd with a big pair of sunglasses and a parasol watching them perform in their mermaid suits.  He said they were in a dark place, they had some kind of emotional relapse!  Couldn't we just -

Ned: We can't see your aunts.  I'm sorry.

Narrator: If Chuck could not regift the life she'd been given, she at least wanted to find a way to share it with her aunts, Lillian and Vivian.

[OUTSIDE: Ned and Chuck pulls up to Emerson sitting on a bench, smoking Lawrence's cigar]

Emerson: Anybody dead back there that shouldn't be?

Ned: No.

Emerson: Sweet.

[MONTAGE: A newspaper headline reads: "Dead Funeral Director Robbed from the Dead"]

Narrator: After Lawrence Schatz was exposed as a graverobber, the mailbox at the Schatz Funeral Home received 1,867 hate letters, each one a catalogue of heirlooms feared stolen and lost.

[THE PIE HOLE: The trio is sitting in a booth, flooded with the hate mail]

Ned: Louis Schatz is a big fat liar - and I say "fat" in reference as his size as a liar, not as a judgment of his physical appearance.

Chuck: I'm not mad at him for lying: if I could pin my crimes on a dead relative, especially some guilty dead relative, I'd certainly consider it.

Emerson: Sucker played me like Boo-Boo the Fool.  Hired me to make him look innocent ... he knew all along where the dead people treasure is buried.  It's all right, though: I'm gonna follow his lying, fat ass until he leads me right to it.  Then I'm gonna take it.

Chuck: You can't steal dead people's stuff!

Emerson: I'm not the one who stole it.  I don't condone what they did, but it's once removed now: I'm not the pirate, I'm just looking for treasure.

Chuck: That pirate metaphor is weak.

Emerson: It's apt.  I find a dead pirate treasure at the bottom of the sea and I take no matter whose it was if whose it was is dead ‘cause it's mine now.

Chuck: [waves the pocketwatch] This - this isn't a doubloon - this is somebody's something.  Stealing from a pirate who already stole is still stealing, it's not once removed.

Emerson: Somebody didn't want that something if they buried it somebody who can't use it.

Chuck: What if Lawrence Schatz was murdered for this buried treasure - [to Ned] Well, was gonna before you got to him.

Ned: Why'd you have to say it like that?

Chuck: There's a lot of hostility in these letters: do you realize how angry someone has to be before they put pen to paper?  I mean, these people are furious!  Anyone of them could be the killer.

Emerson: Lawrence Schatz wasn't murdered.  He was accidentally, involuntarily manslaughtered!

Ned: I appreciate that.

Emerson: There ain't no killer.

Narrator: Be that as it may, murder was on someone's mind.

[OUTSIDE: a mysterious man hidden in shadow pulls up in a truck and looks at the trio through The Pie Hole window.  Later, Chuck is going over the letters alone]

Narrator: As Chuck catalogued a missing heirloom: she considered what her aunts had lost and how it could never be returned.

Chuck: This is depressing. [suddenly, Alfredo Aldarisio appears with his suitcase]

Alfredo Aldarisio: Did you say depressing? [opens it up] FDA-approved, pharmaceutical-grade herbology.

Chuck: Like a bully for your emotions.

Alfredo Aldarisio: Emotions need to be bullied.  Indulging depression is like indulging a horrible, willful child.  If they're allowed to run roughshod, you'll find yourself catering to its every whim.  So, bully it and bully it good.

Chuck: Everyone needs to be bullied sometimes.  Do you have any literature?

Alfredo Aldarisio: I have a pamphlet if you'd like to read that.  Our herbs contain proven ingredients in appropriate doses manufactured with the strictest of quality control.

Chuck: Herbs for depression sound so much more civil than anti-depressants.

Alfredo Aldarisio: And fewer side effects.

Chuck: Can I have these?

Alfredo Aldarisio: I just can't give them to you: it's a controlled substance.  But I have a sample pack. [gives a packet of droppers to her; later, alone in the kitchen, Chuck makes a pie, uses the vial to dispense several drops and proceeds to grate cheese over it]

Narrator: Chuck wasn't thinking of herself: she was thinking of her aunts.  Though the life she was living was not her own, Chuck found a way for her living gift to be the gift that kept giving.  She took responsibility for Lily and Vivian's happiness and took action.  Even after she was dead and gone, Chuck found a way to do what she had done all her life: care for her aunts. [after it's done baking, she puts in the refrigerator earmarked for deliveries.  The next morning, Olive is supervising the Deliveryboy]

Olive: Oh, you forgot one.

Deliveryboy: Outside my zone.

Olive: Oh, it's not so far. [takes out the box from the fridge] Do you want to be a Deliveryboy or a Deliveryman?

Deliveryboy: Boy.  You be a man. [he leaves]

Olive: [calls after him] But it's my day off!  And I'm a girl!

Narrator: In her own way, Olive identified with the plight of the abandoned pie.  It was meant for someone, whom without a little effort wouldn't be with the one it was meant to be with. [she shuts the fridge and leaves, not taking notice of the identical twin brother dead in the other side of the refrigerator] And tragically for Louis Schatz, he was meant to be with his brother. [later, Ned is preparing a pie crust when Chuck walks in]

Chuck: Hey, I didn't hear you leave this morning.

Ned: I didn't hear you come in last night.

Chuck: I was having conversations with myself.

Ned: What did you guys talk about?

Chuck: I asked myself if I were storming a castle to save a Sleeping Beauty from the jaws of death, and in the melee, my sword of truth flew swift and sure and killed an unfortunate outlaw huddled nearby, how would I feel?

Ned: Did you successfully save the Sleeping Beauty?

Chuck: In the scenario, yeah.

Ned: And how would you feel hypothetically?

Chuck: I'd feel happy, then bad, primarily happy, then I'd think about it too much, then I'd feel bad again.

Ned: That's kinda how I feel/slash/exactly how I feel.  I don't want you to think I'm a killer. [goes to the fridge]

Chuck: I don't want to think you're a killer: I want to think of you as Prince Charming.  I'm not setting a standard for you to live up to, it's just -

Ned: That's not good. [steps aside so Chuck can see the corpse of Louis Schatz]

Chuck: Did you - ?

Ned: No. [defensively] No!

Narrator: As Chuck and The Pie Maker considered the dead Schatz brother in the freezer, Olive Snook considered the consequences of driving several towns away to make a delivery to an address that was not part of the regular delivery route.

[OUTSIDE CHARLES' HOME: Olive's overactive imagination is cranked on high and she hesitantly walks toward the door.  The clang of the gate and squawk of a bird overhead is more than enough to unnerve her]

Narrator: As she drew closer to the front door, Olive considered the sheer number of crimes against deliverypeople and how they were on the rise. [finally making it to the porch, her finger hovers over the doorbell; she finally rings it, drops the pie on a table and makes for the front gate, but can't open it]

Olive: [frantic] SOS-OS-OS-SOS! [Vivian pops up from behind sporting an umbrella and the pie box]

Aunt Vivian: Your pie smells delicious!

[CHARLES' SITTING ROOM: Vivian is serving pie to Olive]

Aunt Vivian: Pies for breakfast always remind me of mother.

Aunt Lily: [stumbles in] Vermouth always reminds me of mother. [to Vivian] Why are we having pie? [to Olive] And who the hell are you?

Aunt Lily: Forgive Lily: the last time we had visitors, there was a home-invasion.

Olive: [realizing] That was all over the evening news: you're Darling Mermaid Darlings, Vivian and Lily Charles! [excitedly] I saw you perform at the Callum County Country Fair when I was a little girl! [stops when she sees that the aunts could care less]

Aunt Vivian: Olive is in the pie industry.

Aunt Lily: Really?

Olive: Someone has made you the happy recipients of a pie from The Pie Hole, as in "Shut Your".  Or in this case, "Open Your", ‘cause it's real good.

Aunt Vivian: Pie Hole - I like it - it's provocative!

Aunt Lily: You must love pie to make it your life's work.

Olive: Lots to love at The Pie Hole.

Aunt Lily: [takes a bite] There's gruyère baked into the crust.

Olive: Oh, I didn't even know we did that.

Aunt Lily: [trying not to tear up] Charlotte loved gruyère.

Aunt Vivian: We recently lost our niece, Lonely Tourist Charlotte Charles.

Olive: It's all over in the news: I am so sorry for your loss.  I'm sure you're sick of hearing it and I don't want to beat a sentiment ... [but of course she is beating it] I'm so sorry for your loss.

Aunt Vivian: This has to be from that young man who lived next door when Charlotte was a girl.

Aunt Lily: Oh, he had a filthy mind as a child.  He gave Charlotte a beaver T-shirt for her eighth birthday.  What did we call him?

Aunt Vivian: Beaver Boy.

Aunt Lily: Beaver Boy ...

Aunt Vivian: He grew up to be a nice young man.

Aunt Lily: Beaver Boy did say he grew up to be a pie maker.  Imagine he gives lots of people pie.

Olive: [freezes in recognition] Beaver Boy's a pie maker?

Aunt Lily: Mmm-hmm.

Olive: ... Who was childhood sweethearts with your niece, Lonely Tourist Charlotte Charles?  Who is dead?  Presently? [the aunts stop eating and stare at Olive]

Narrator: The truth about the dead girl who wasn't dead vibrated on Olive's tongue.  She dared not let it out, so she took another bite.  Not realizing Louis Schatz was dead and wedged between chilling dough and yesterday's eggs, Emerson Cod prepared to monitor every move he made in efforts of finding buried treasure.

[EMERSON'S OFFICE: The phone rings and he answers it]

Emerson: Yeah?

Ned: Hi, um, one of the Schatz brothers -

Chuck: Louis.

Ned: Yeah, Louis is in my freezer and I'm not sure how he got there ‘cause it doesn't seem to be his own doing on the account of he's dead and all.

Emerson: You being set up.

Ned: He says we're being set up.

Chuck: Why would anyone want to set us up?

Emerson: No: you being set up.

Ned: Why would anyone want to set me up?

Emerson: Hell, if I know, maybe since they figured you killed the other one.

Ned: Have I been exposed?  Does somebody know?

Emerson: Somebody knows something and that somebody probably already called the police. [a knock at the locked Pie Hole front door: the police are peering in]

Ned: Hey, the police are here. [Ned starts his watch and touches the frozen Louis: he comes alive]

Louis Schatz: Hi.

Ned: You need to follow us.

Louis Schatz: Where we goin'?

Chuck: You're going to heaven!

Louis Schatz: I got in?

Chuck: Yeah!  Heaven's like closing in five minutes!

Ned: Or one actually.

Chuck: Heaven's like closing in one minute.

[ALLEY: Emerson backs his car by the back door while Ned and Chuck help the still frozen Louis outside]

Louis Schatz: [sees Emerson] Hey, Emerson, you going to Heaven, too?

Emerson: Yeah, we all going to Heaven.

Louis Schatz: That's so weird, we died at the same time.

Emerson: Mmm-hmm - rapture.

Louis Schatz: No way!

Chuck: Yes, way!

Louis Schatz: Hey, is Larry here?

Emerson: Yeah, he told us to ask you what you did with all that stuff you stole off those dead folks.

Chuck: Yeah, but first you gotta tell us who killed you.  Heaven will want to know.

Louis Schatz: I choked on a piece of tongue.

Emerson: Yours or somebody else's?

Narrator: In this instance, the tongue belonged to a cow. [FLASHBACK: Louis is in his private office at the funeral home, eating dinner, when we see a shadow appear: Louis begins choking] Although Louis Schatz had been limiting his portions, they weren't so small they couldn't block his windpipe when he was confronted by an angry customer.

Louis Schatz: He said something about a Civil War heirloom, then I lost consciousness.  I usually cough it up before I pass out.

Ned: [off his watch] Five seconds!

Louis Schatz: [looking around] There's no seatbelts in this car.

Emerson: Wait, wait: what'd you do with all that stuff you stole off those dead - [Ned touches Louis, silencing him forever] - Folk.

Ned: Sorry.  What are we gonna do with the body?

Emerson: We're gonna put Schatz back exactly where he died and show whoever this sucker was how a sucker gets framed.

Ned: So we don't know who this sucker is?

Chuck: Yes, we do: Wilfred Woodruff.

Narrator: In Chuck's cataloguing of heirlooms feared stolen by professionals, she came across a particularly angry death threat, written by one Wilfred Woodruff. [FLASHBACK: Chuck alone in The Pie Hole booth reading the various hate mail.  MONTAGE: A corpse outfitted in a Civil War uniform and sword in a coffin; a pair of hands takes the sword away] Mr. Woodruff claimed a Civil War heirloom, supposedly buried with his grandfather, was offered in an online auction, which was traced back to the brothers Schatz.  Mr. Woodruff clearly stated in writing that punishment for insulting the Woodruff family honor in such a way was death.  The letter reads:

"Dear Sirs:

It is with great venom with which I put pen to paper.  I recently came to repossess an item of great family importance.  The W. family name has been tarnished!  Much to my dismay, I recently purchased this family civil war heirloom.  This sword had been buried with my grandfather.  Unfortunately, I traced the sword to your establishment!

Sir, I can assure you that you have insulted our family honor and punishment will be meted out accordingly!

I will let loose the fateful lightning of this terribly swift sword and strike you down with it!

Look forward to killing you.

Best, Wilfred Woodruff VI"

 

[SCHATZ FUNERAL HOME FRONT DOOR: Chuck comes down the steps just as Ned and Emerson lug Louis in a wheelbarrow]

Chuck: It's all locked up!

Ned: What?

[OUTSIDE FUNERAL HOME: The trio consider an unlocked cellar window]

Emerson: I ain't gonna fit.

Ned: You'll fit: there's plenty of room. [true to his word, Emerson is wedged in the window.  From the inside the cellar, Ned frowns as he considers Emerson's lower half]

Ned: Oh, the window looked bigger from up there ...

Chuck: Are you stuck?

Emerson: No!

Chuck: Yes, you are, you're like Winnie the Pooh!  Give me your paws, Pooh. [Emerson gives up and holds out his hands; Chuck pulls, while down below, Ned pulls as well]

Emerson: Aah!  You people stop pulling me!

[CELLAR: in the dim light, Ned doesn't see the gurneys with dead bodies ... ]

Ned: [touches 1st gurney] Ooh! [touches 2nd gurney] Oh!  Oh, this isn't good at all. [uncovers the first sheet to reveal an old man]

Corpse #1: What part of ‘Do Not Resuscitate' don't you people understand? [touches the man and he dies; Ned uncovers the second gurney to reveal a young woman]

Corpse #2: Honey, did you turn off the gas? [touches the woman and she dies; eyes adjusting, Ned notices a body moving under a sheet on a gurney and reveals a young Asian man.  He touches the man but nothing happens until he blinks awake and draws a sword - some would say a Civil War heirloom ...]

Ned: [realizing] Wilfred Woodruff?

Narrator: The Pie Maker considered the choices he made that brought him to this very moment - a moment that may be his last. [Woodruff brings the sword down on Ned] The irony of being struck down by the man who murdered the twin who murdered the man he killed, was not lost on The Pie Maker.  Also not lost: his agility.

Ned: Whoa! [Ned moves and Woodruff instead cuts off the foot of a corpse; both freak out simultaneously]

Ned & Woodruff: Oh my God! [Ned picks up a long metal rod to defend himself]

Emerson: What's going on in there?

Ned: Wilfred Woodruff found his sword!

Wilfred Woodruff: [strong Southern accent] I propose to fight on this line if it takes all summer!

Ned: What line?  It's autumn.

Wilfred Woodruff: Ulysses S. Grant said that.  Not all of it: just the last part.  Bad Luck Missionary Ridge?  My great-great-great-great grandpappy fought proudly against him with this sword.

Ned: You adopted?

Narrator: Wilfred Woodruff was not adopted. [FLASHBACK: A white man is watching coolies build a railroad when he passes out] On a hot day in the summer of 1863, Wilfred Woodruff's great-great-great-great grandfather, Fambing Woo, was laying track for the Central Pacific Railroad. [the coolies promptly take off running, while Fambing Woo takes off in another direction] The decision was made to find a better life.  As the Civil War was still raging, the other men chose to go northwest: why Fambing Woo chose to run southeast is not known.  Some said it was the hand of destiny; others felt it was heat stroke. [later, Fambing Woo is stealing clothing] Eventually, Fambing was forced to steal the clothes off a fallen soldier. [as Fambing finishes putting on the soldier's clothing, a band of Confederate soldiers come up from behind] Returning to his journey, he soon realized he was not alone.  Fambing immediately realized he did not belong to this place at this time. [the soldiers salute him and he nervously salutes back] But this time and place seemed more than happy to have him. [Fambing opens the coat to reveal the name "Woodruff" sewn inside; as he walks away, the soldiers blindly follow him] Decorated for his bravery at Missionary Ridge and the second battle at Meffreeseborough, Fambing went on to found his own branch of the Woodruff family tree. [back in the morgue, Ned valiantly fights off Woodruff]

Wilfred Woodruff: This sword was supposed to be buried with my grandpa, instead it shows up at some online auction, at which I take umbrage!

[OUTSIDE: Oblivious of the battle inside, Chuck is still trying to pull Emerson out]

Chuck: Remember: mind over matter makes Pooh unfatter.

Emerson: I might be stuck, but I can still reach my gun.

[CELLAR: Woodruff is successfully backing Ned up the stairs]

Wilfred Woodruff: I thought you should know I was thrice named Alternate Swordmaster at the Southern Area Regional Volunteer Military Reenactment Regimen.

Ned: I wanted to be a Jedi. [the men cross swords and struggle for control] You killed Louis Schatz and stuffed him in my freezer!  I put food in there!

Wilfred Woodruff: It wasn't my fault: it just happened!  Not like you killed Lawrence Schatz!

Ned: Did not!

Wilfred Woodruff: I saw you!

Ned: You didn't see squat!

Narrator: Wilfred Woodruff saw more than squat when he approached Lawrence Schatz about his great-great-great-great grandfather's sword.  [FLASHBACK: Woodruff approaches Lawrence Schatz after he collapses in the bathroom and sees Ned run out of the viewing room, chasing Chuck's hearse] He saw The Pie Maker fleeing the scene of Lawrence Schatz's murder.

Ned: I didn't touch Lawrence Schatz, not until after he died and in his coffin.

Wilfred Woodruff: I didn't touch Louis Schatz: not until after he died.  And I rolled him onto a dolly truck.

Ned: But you wrote a nasty letter!

Wilfred Woodruff: I wrote a death threat.  Then someone died.  That has a way of coming back to haunt you.

Ned: You framed someone for murder, you ass!

Wilfred Woodruff: I had no choice!

Ned: Of course you did!  Everything we do is a choice: highway or side street, kiss her or keep her, we make choices and we live with the consequences, if someone gets hurt on the way, we ask for forgiveness, it's the best anyone can do!

Wilfred Woodruff: I can do better! [Ned leaps off the staircase and drags a red curtain down to safety.  Suddenly, Chuck appears at the top of the stairs]

Chuck: Ned? [Woodruff sees her and starts to run up the stairs; Ned throws his sword vertically into a wall so that Woodruff trips and falls backwards; Ned catches Woodruff's sword.  Woodruff gets up right by Emerson's lower body when Chuck gets the idea:]

Chuck: Pooh!  Kick, Pooh!  Kick! [Emerson kicks out his legs and knocks Woodruff out; Chuck sees Ned draped in the red curtain holding the sword]

Narrator: At that very moment, Chuck saw The Pie Maker - perhaps not as he really was, but as he would always appear to her - as Prince Charming. [the curtain falls off the rod to reveal a cabinet full of precious heirlooms.]

[THE PIE HOLE: Olive enters with renewed hope and newfound knowledge]

Narrator: Olive Snook's blood stirred with revelation and opportunity: she could see that Chuck had faked her death for some nefarious purpose.

Olive: I could smell trouble on her like she stepped in it and it stuck to her heel.

Narrator: What she couldn't see was the distant glimmer of her own Prince Charming. [she notices that the espresso machine has been fixed] The broken espresso machine - sitting there being pretty with no one to touch it - had been touched, filled with water and packed with coffee grounds. [she sips an espresso and doesn't notice Alfredo watching her from behind the door] For the time being, the romantic gesture was lost on Olive: her espresso was much too bitter.  But this would not be her last cup.

[EMERSON'S OFFICE: He is looking at a placard from the Schatz Brothers Funeral Home.  He gets off a scale and pats his stomach satisfactorily]

Narrator: Not at all bitter was Emerson Cod: he learned a lesson from the brothers Schatz.  It wasn't what he wanted to gain: it was what he wanted to lose.  He didn't want to lead the life they led.  Not to say he didn't want to make a living off the dead.  He made a decision while wedged in the window that day never to be wedged again. [CHARLES' SITTING ROOM: Lily and Vivian are eating Chuck's pie and smile at each other] At that same moment, Lily and Vivian Charles were enjoying a wedge of happiness with gruyère baked into the crust.

[NED'S APARTMENT: Ned and Chuck are surrounded by heirlooms and are repackaging them for their proper owners, while on the TV:]

Newswoman: Woodruff was being charged today for his involvement in the death of Louis Schatz, a key player in the graverobbing scandal.

Narrator: The gift of life given to Chuck was indeed, the gift that kept giving.  She went about matching hate mail with heirlooms, and regifting them to their rightful heirs.  Like she had been regifted to The Pie Maker.

Ned: [suddenly] I would do it again.

Chuck: Hmm? [looks at the box she's wrapping] I think it's nice the way it is.

Ned: No.  I made a choice and I would do it again.  I let Lawrence Schatz die and if I was faced with that choice right now, I would make that same choice.  You could put me in a loop and I would make the same choice every time, that's how confident I am that it was the right choice for me to make.  I'm sorry if that makes me a bad person.  But I'm not sorry that you're alive.

Chuck: I like that you made that choice and the fact that you did it on purpose makes it more fun than if you did by accident. [they smile at each other]

Ned: I'm going to see if I've got some plastic wrap.

FIN.

Fait par lucas62

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